Résultats de la recherche (13 résultats)

Alex H
10 Octobre 2014, 22:02
@believe

Trittico, ok je note, j'en parlerai au grand manitou. Les benzos ne semblent pas plaire à tout le monde apparemment, pour ma part j'ai eu plusieurs fois l'occasion d'en prendre, chaque fois ils ont fait le travail et par chance je n'ai jamais développé d'accoutumance, donc pas de raison de s'en priver...
 
Alex H
10 Octobre 2014, 21:55
@Karine je n'avais pas vu ton post.

Oui ce régime me convient parfaitement et j'y suis habitué, il a fait plusieurs fois ses preuves et je ne me vois absolument pas en changer. Quant au sport c'est un tel régulateur, une échappatoire essentielle dans ces moments difficiles... bref un allié que je considère comme partie intégrante de mon traitement (c'est en partie grâce au sport que j'ai arrêté la cigarette il y a 3 ans) et dont je ne peux pas me passer (n'en déplaise à Velvet, que je remercie bien sûr pour ses conseils :fsb2_smile: )

Je vous tiendrai au courant sur l'autre fil, pour l'instant j'ai suivi vos conseils et j'en suis donc à 50mg sur 3 prises à 3H/5H/7H (NB: je travaille de nuit de 23h à 7h). J'augmente sûrement et surtout lentement, certains témoignages concernant les ES font un peu flipper donc j'augment tranquillement de 5mg tous les 3 jours.

Un jour à la fois.
 
Alex H
10 Octobre 2014, 21:31
Merci pour vos conseils/avis/partages d'expérience.

C'est vrai que le sommeil joue énormément, je l'avais remarqué par le passé mais pour le coup je n'avais pas fait le rapprochement...

Pour l'instant obligé donc de "faire avec", je prends déjà du Seresta (benzo) et du Donormyl (sans prescription), mon médecin commence gentiment à désapprouver ma consommation de Seresta donc je me vois mal lui demander en plus un somnifère digne de ce nom.

Le devise du moment sera donc: prendre son mal en patience :|

Merci à tous

Alex
 
Alex H
10 Octobre 2014, 16:06
J'ai peut-être trouvé une piste pour expliquer le phénomène: la rétention d'eau. Entre le sport et la bouche sèche, j'ai jamais autant bu de ma vie et sans rentrer dans les détails, j'ai jamais aussi peu "éliminé". A voir...
 
Alex H
10 Octobre 2014, 15:47
Believe, Karine,

Merci pour vos réponses. J'avais cru en effet lire sur des posts similaires que ça se tassait avec le temps mais j'avais besoin d'un confirmation. En tous cas le jour où la fonte va s'amorcer ça risque d'être radical vu efforts que je fournis!

En attendant je vais me tenir loin de la balance...
 
Alex H
10 Octobre 2014, 15:23
Bonjour à tous,

J'entame ma 3ème semaine de traitement, 50mg/jour, pas "indifférent" mais abstinent depuis 10 jours, un mini-record, incontestablement grâce au soutien du baclo. Pas d'effets secondaires majeurs à part bien sûr l'insomnie (4h de sommeil par jour, et même pas d'une traite: 2x2h) mais c'est un sommeil profond et récupérateur, et la sobriété "donne des ailes". J'ai par contre un gros souci au niveau du poids...

Depuis des années j'ai l'habitude de faire le "yoyo", c.a.d passer de 82 kilos à 90 kilos, faire le chemin inverse, recommencer etc etc. Avec le temps je suis devenu pas mal professionnel pour prendre du poids efficacement (un régime pain/pâtes/fromage/charcuterie associé à une vie bien feignante fait en général très bien les choses), et j'ai aussi compris comment perdre ces kilos superflus (cette partie là du yoyo est bizarrement moins agréable). Bref depuis 2 semaines je m'entraîne quotidiennement, parfois même deux fois par jour et de façon très poussée (des séances de cross-training de 1H30 où quand on sort les gens pensent qu'on sort de la douche) et je suis un régime hypocalorique très strict (exemple de dîner: un assiette d'épinard et 3 oeufs crus, sans sel bien sûr- sans compter que je ne bois que de l'eau). En tant normal j'aurais déjà du perdre 5 kilos mais là, rien n'y fait: la balance demeure scotché sur le 90 kilos. C'est complètement incompréhensible, voire du domaine du paranormal, et ça commence à être décourageant. Je n'ose même pas imaginer où j'en serais avec du laisser-aller, je pense que je flirterais avec les 95 kilos. J'aimerais savoir si certains d'entre vous ont connu des problèmes similaires ou autres. En ce qui me concerne c'est un réel problème. Autant je suis capable de m'accommoder du manque de sommeil ou d'autres éventuels EI, autant ce problème de poids me gêne énormément et pourrait presque à terme remettre en cause mon traitement.

Merci d'avance pour vos avis.

Alex
 
Alex H
07 Octobre 2014, 20:18
Bonjour Jack,

Oui ça fait du bien de dormir, maintenant direction la salle de sport!

Congé deux "jours" par semaine, du dimanche matin 7H au mardi 23H.

Alex
 
Alex H
07 Octobre 2014, 19:42
Oufff bien dormi (!)

Je vais donc suivre vos conseils et opter pour quelque chose comme 2H/4H/6H. Par contre il faudra que je module pendant les congés car là c'est le soir que ça devient dur.

En tous cas merci beaucoup, j'ai l'impression d'avancer! (1 semaine sans alcool ajd, yeahhh!)

Alex
 
Alex H
07 Octobre 2014, 10:48
Bonjour Sylvie, et merci à toutes les deux votre conseil, que je vais faire plus que suivre, puisque si je comprends bien il faut prendre le baclo avant d'avoir envie de boire. Or, c'est souvent vers 4H30/5H que je commence à me dire: "Tiens, je me boirais bien un verre de whisky en rentrant moi!" (verre qui se transforme en bouteille, je ne vous apprends rien). Du coup je devrais peut-être anticiper et prendre à 5H? Cela impliquerait-il de ne pas en prendre en journée si le besoin ne se fait pas sentir? En fait en règle générale, doit-on nécessairement prendre en 3 fois? Peut-on se limiter à deux prises? Voire, pourquoi pas, une seule?

Merci encore pour vos conseils, j'attends impatiemment vos réponses que je lirais en me réveillant car le sommeil me gagne (yes!) et mieux vaut en profiter avant que le jour se lève.

@Sylvie: j'oubliais... oui je pense aussi que ces insomnies sont surtout dues au manque d'alcool. Pour l'instant pour y remédier, une moitié de Seresta et une autre de Donormyl (avec un bon bouquin) fait l'affaire. Je ne fais pas mon gros 9H de sommeil mais je dors quelques heures par-ci par-là, c'est déjà ça.

A.H
 
Alex H
07 Octobre 2014, 10:14
Bonjour Jack et merci,

Non les insomnies ce n'est pas drôle (d'ailleurs il est 4am chez moi et j'aimerais bien pouvoir me rendormir en cette nuit de congé). Effectivement l'alcool règle vite le problème en général mais c'est à double tranchant car c'est aussi un excitant.

Donc oui je rentre à 7H et je bois. Parfois je bois jusqu'à 13H ou 15H (75cl de whisky), parfois je vais boire jusqu'à 9H, dormir quelques heures, reboire jusqu'à 18 ou 19H, me rendormir et aller bosser à 23H. Cette deuxième option est le pire des scénarios, je me réveille encore alcoolisé, à bout de force, et c'est souvent dans ces cas-là que j'amène de l'alcool au boulot (du whisky dans une bouteille d'eau vide) ou que je bois sur place (des bières).

Lors de mes deux jours de congés, je bois 24H/24. Je finis le travail le dimanche matin à 7H et je reprends le mardi à 23H. Je commence à boire dès le dimanche matin 7H et je n'arrête pas jusqu'au mardi matin, quand je commence à ralentir histoire de faire illusion lorsque j'arriverai au travail le soir. Autant dire que j'ai très peu de souvenirs de mes lundis (un gros tas de vaisselle sale dans l'évier sans le souvenir d'avoir cuisiné, des bleues et des gros hématomes parce que je suis tombé tout seul va savoir comment, bref, je suis sur le pilote automatique).

Actuellement mes horaires de prises sont 6H30/ autour de 14h ou 15h, dépendamment de l'heure à laquelle je suis réveillé/ 22H30. Penses-tu que je devrais me limiter à deux prises? Si je comprends bien je devrais plus prendre le matin lorsque je rentre du boulot, mais j'ai peur que ça me bloque encore plus mon sommeil... Pour l'instant oui ça me réussi puisque dans quelques heures ça fera 1 semaine que je n'ai pas bu, ce qui ne m'est pas arrivé depuis des mois, mais là vous me mettez le doute... :s
 
Alex H
07 Octobre 2014, 9:40
Oh non, j'ai du mal m'exprimer. Je ne pense pas du tout que "j'y suis", au contraire. Je marche sur un fil tendu entre deux gratte-ciel. Mais je pense être sur la bonne voie et entre de bonnes mains. Comme je l'ai dit, "je vais continuer d'augmenter de 5mg chaque 3 jours jusqu'à me sentir vraiment "à l'abris" ".

Concernant les prises aux 8H, c'est ce que m'a prescrit le médecin. Maintenant, j'attaque seulement mon 18ème jour de traitement, donc je modulerai si besoin, mais pour l'instant oui ça me convient.

Cordialement

A.H
 
Alex H
07 Octobre 2014, 9:03
Bonjour Karine, Bonjour Velvet,

D'abord merci pour votre soutien et vos éclairages. Pour répondre à vos questions:

- concernant l'insomnie, elle est apparue dès le 2ème jour de traitement, à seulement 15mg (!), et je dois dire que je m'y attendais. J'avais d'ailleurs dû arrêter le Révia au bout de 6 jours car c'était pire que tout (je ne "somnolais" plus qu'une vingtaine de minutes par jour). Mais je pense vraiment que l'arrêt de l'alcool est la cause principale. J'ai la chance de ne pas tomber accros aux benzo (j'en ai utilisé à différents moments de ma vie, de manière ponctuelle, et j'ai toujours arrêté sans problème quand je n'en avais plus besoin), j'ai donc un stock de Seresta. Une demi pilule et une demi pilule de donormyl et en général je m'endors. Pour combien de temps, là est le problème. Pour preuve, je viens de dormir deux heures et me voilà réveillé. Ceci dit, c'est vrai que je vais me rendormir. Une chose d'ailleurs que je tiens à partager au niveau du sommeil, car je trouve ça très étrange. J'ai parcouru le site et lu les témoignages relatant les cauchemars et autres. Chaque fois que j'ai tenté d'arrêter l'alcool (c'est à dire chaque deux semaines), c'était pareil: sueurs comme si je sortais de la douche, cauchemars et mauvais rêves (il y a une nuance entre les deux, mais les deux sont très désagréables), des rêves gore, dérangeants, éprouvants, si bien que mon sommeil était chaotique: je dormais peu, et je dormais mal. Avec le baclofène, très peu de sueurs seulement les 2 premiers jours, peu de sommeil mais de bons rêves. Des rêves encore plus vivaces que d'habitude, mais aucunement dérangeants, et bizarrement des rêves qui mettent en scène ma famille, que je ne vois pour ainsi dire jamais, depuis toujours. En fait je dors moins, mais mieux, c'est étrange.

-je répartis les prises de baclo en 3 prises égales à chaque 8 heures. Je ressens déjà une certaine indifférence, sans quoi je n'aurais pas tenu 6 jours, mais j'ai conscience que tout tient encore à un fil ténu, alors je vais continuer d'augmenter de 5mg chaque 3 jours jusqu'à me sentir vraiment "à l'abris" (note pour Karine: je ne compte pas consommer comme une "personne normale", "1 ou 2 verres" de temps en temps. Je ne juge personne et vive la modération, mais pour ma part j'ai bu tout ce que j'avais à boire, ce poison a suffisamment fait de dégâts dans ma vie et n'a rien de bon à m'apporter, je ne compte pas reboire une seule goutte jusqu'à la fin de mes jours).

-concernant les heures pendant lesquelles j'avais envie de consommer (oui j'en parle déjà au passé), c'était aussitôt rentré chez moi, un peu après 7h du matin, puisque je travaille de 23h à 7h. Je buvais de 7h à...pfff, endormissage ou plutôt "passing out". Réveil apocalyptique vers 22H30, douche pour émerger un peu et direction le boulot. Dans les heures les plus sombres, j'emmenais de l'alcool au travail, puisque tout seul toute la nuit je peux faire ce qu'il me plaît (jusqu'à un certain point). De plus j'ai un accès illimité à l'alcool sur mon lieu de travail, ce qui n'aidait pas. Autant dire que la répartition des prises à chaque 8H semble être la meilleure option.

Voilà j'ai bien noté qu'une fois atteint mon seuil, je dois poursuivre pendant 6 mois avant d'entamer la descente. Si je comprends bien, on peut à terme se passer et de l'alcool et du baclo. Quelle charmante perspective... :fsb2_yes:

Je tâcherai de lire Olivier Ameisen mais la double pile sur ma table de chevet prend déjà tellement de place...!

Merci encore pour votre soutien.

A.H
 
Alex H
07 Octobre 2014, 4:26
Bonjour à tous,

Je tâcherai d'être clair et concis... et réalise déjà que je ne sais pas où commencer (!).

J'ai 35 ans et l'alcool m'a lentement mais sûrement pris dans ses filets. J'ai depuis longtemps accepté que j'avais un problème d'alcool mais j'ai toujours su garder un certain "contrôle", dans le sens où je parvenais à m'arrêter pendant 2 ou 3 semaines, mener une vie active et dynamique... pour irrémédiablement retomber dans ce poison. Chaque fois la chute était plus profonde, chaque fois la remontée plus dure. Jusqu'à ce que des événements récents me fassent complètement dérouter, et que l'alcool prenne une fois pour toute le dessus. 48H sans boire était devenait impossible. 75cl de whisky au quotidien pendant les jours de travail, 1 litre et plus les jours de congés.

Je dois maintenant préciser: je travaille seul, de nuit, et je vis seul. Par choix, puisque je me consacre à des projets d'écriture. Cette solitude ne me pèse pas en général, mais ce soir c'est différent (je précise aussi qu'il est 21H30 chez moi mais 03H30 en France métropolitaine). Je suis sous traitement baclofène depuis maintenant 17 jours. Je suis suivi par mon médecin traitant ainsi que par un autre dans une structure spécialisée (Les liaisons dangereuses, il en existe plusieurs antennes). Je suis la procédure: 15mg les 3 premiers jours puis augmentation de 5mg tous les 3 jours. J'en suis donc à 45mg. Effets secondaires: insomnies, comme tout le monde j'imagine (et peut-être constipation, est-ce possible?). Sinon pas grand chose. Mais le plus important est que je n'ai rien bu depuis 6 jours. Le baclofène n'y est pas pour tout, ça me prend beaucoup de volonté, peut-être même qu'un effet "placebo" y joue, mais le fait que je n'ai pas bu depuis 6 jours, ça fait des mois que ça n'était pas arrivé, et ça n'aurait pas pu se faire sans le baclofène. Cependant je ne crie pas victoire et ne ressens aucune euphorie. Je sais que la route est longue et le chemin difficile, et j'ai tant de fois été déçu - par moi-même - dans ce combat face à l'alcool.

Où je veux en venir? Voilà...
C'est mon deuxième soir de congé et j'ai vraiment envie de boire. Vraiment. Mon meilleur ennemi me manque. J'ai envie de prendre la voiture, rouler jusqu'au premier commerce, acheter une bouteille de whisky et dévisser le bouchon aussitôt dans la voiture. Mais je ne le ferai pas: j'ai arrêté de boire. J'en ai l'eau à la bouche, pourtant. La même pulsion que je ressentais lorsque j'ai arrêté de fumer, il y a 3 ans. J'étais un ancien et vieux fumeur (2 paquets par jour, première cigarette à 12 ans). Et j'ai arrêté du jour au lendemain, sans l'aide de rien (à part celle de ce fantastique bouquin "The easy way to stop smoking", de Allen Carr, que je recommande à tout fumeur qui en a marre de cet autre poison légal). Et je me rappelle en ce moment que lors de l'arrêt du tabac, mes journées les plus dures furent la 6ème, 7ème, et 8ème. Alors ma première question est celle-ci: suis-je entrain de vivre la même chose? Est-ce que cette envie va passer avec le temps et disparaître à tout jamais, où ça va continuer ainsi? Je réalise que je n'en suis qu'à 45mg par jour, et que j'ai encore de la marge. J'ai cru comprendre que la moyenne se situait autour de 140mg... mais mon médecin m'a parlé d'un de ses patients qui en est à 5X300mg par jour (oui oui, vous avez bien lu. 5 boîtes par jour!)... et qui malgré ça continue à boire (beaucoup moins, certes). Bref, je sais que j'ai encore de la marge mais j'aimerais pouvoir m'en tenir au minimum. Qu'en pensez-vous? Où, par rapport à votre expérience, me situez-vous?

Autre question: je gère, pour l'instant, l'insomnie. Le fait de ne pas boire compense et me permet de faire du sport, ce qui, paradoxalement, procure beaucoup d'énergie (je recommande à tous le sport, ce fut mon meilleur allié contre le tabac). Cependant, le manque de sommeil cumulé à un job de nuit va vite devenir insoutenable, alors j'aimerais savoir si cet effet indésirable s'estompe avec le temps (à ce propos, je suis conscient que ce n'est pas nécessairement le baclofène qui m'empêche de dormir, mais simplement le manque d'alcool, bien sûr!)

J'aimerais aussi savoir si vous pensez qu'à terme, il est possible de se passer et de l'alcool et du baclofène, et d'être indifférent et libre, tout simplement. J'ai une volonté sans borne, j'ai pris beaucoup de substances dans cette vie et j'ai toujours su arrêter (même le café) sans l'aide de rien ni personne, mais j'avoue que l'alcool est fort et que c'est là ma dernière chance. Si cette fois ça ne marche pas, ce sera "Leaving Las Vegas"... Mais ce ne sera pas le cas.

Voilà désolé d'avoir fait si long, merci déjà de m'avoir lu, bravo à ceux et celles qui s'en sont sorties et courage aux autres qui comme moi luttent.

A.H
 



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