Bonjour
Accrochez-vous, ça marche !
Amitiés
W

1 - Appréciation globale : Réussite, Echec, Ne se prononce pas?
Réussite

2 - Quelle était votre dose-seuil ou dose maximale et en combien de temps y êtes-vous arrivé?
150mg en 6 mois

3 - Après combien de temps avez-vous entamé votre descente?
Après 6 mois, j'ai programmé une descente lente, par paliers de 10mg tous les 15 jours. Mais après avoir lu vos témoignages, j'opte pour des paliers de 10mg tous les mois.

4 - Votre dose actuelle?
140mg

5 - Comment y êtes-vous arrivé (timing-dosages)? Y a-t-il eu des remontées et pourquoi?
Encore trop tôt pour le dire

6 - Étiez-vous suivi par un prescripteur?
Oui pour la montée, non pour la descente

7 - Quels étaient vos principaux ES à dose maximale, comment ont-ils évolué (selon la classification du Petit Questionnaire Posologie Baclofène)?
Somnolence, confusion mentale, hyperacousie, tête enserrée dans un étau de feu, jambes glacées ou brûlantes, langue poivrée, nez bouché, toux sèche.
Les plus pénibles et gênants dans ma vie professionnelle : somnolence et confusion mentale,
Le plus effrayant : problème respiratoire, dormant en position assise par peur de mourir, sommeil de très mauvaise qualité (apnées)

8 - Pensez-vous avoir atteint votre dose-plancher? Si non, pourquoi et quel est votre objectif?
Pas encore. Mon objectif : 0 craint, 0 effets secondaires, mais pas forcément zéro Baclofene (réduction de moitié d'ici fin 2015)
9 - Sur base de votre expérience, vos conseils à ceux qui entament cette descente.
Dsl, pas encore suffisamment d'expérience, mais je referai le questionnaire dans 6 mois.
Ah si, quand même, une chose : il faut prendre le temps...

W.

Merci Karine,

Bien à toi
Warrior

Tu pourrais nous en dire plus si tu veux, ok

Tu en es ou au niveau de la conso ?
- alcool : plus un problème
- nourriture : encore des cravings
- anxiété : onychophagie de retour

Ton médecin te permet t'il d'augmenter ? oui

A bientôt !

Je croyais avoir répondu mais je n'ai pas dû valider.
Manue : merci pour ton soutien
Karine : je suis à 120 mg. 20 mg toutes les deux heures en 6 prises. J'ai pioché l'idée de cette répartition sur le forum, en lisant un ou deux fils de discussion. Pour l'instant c'est que du bonheur, je n'ai plus de somnolence, c'était l'ei le plus dangereux pour moi. Et je dors un peu mieux. Pourvu que ça dure !
Amitiés

Dire ou ne pas dire ?

J'aurais préféré être honnête, pourtant j'ai dissimulé ma démarche à mes proches. Je ne crois pas que le coming out soit une bonne solution, en tout cas pas au début, pas pour moi. Je n'ai pas le courage d'affronter le jugement ou la suspicion de la famille et des collègues et les répercussions inévitables sur ma vie sociale ou mon emploi. Je suis un vrai tombeau, à la scène comme à la ville, au travail comme à la maison. Je n'ai rien révélé à mes amis proches, ni à ma famille, ni même à ma moitié. Je ne livre de moi que ce qui est trop lisse pour être utilisé contre moi.

J'ai une explication pour tout. Moins d'alcool ? C'est parce qu'il contient trop de calories et que j'ai repris le sport pour retrouver ma ligne. La somnolence ? Conséquence de trop longues heures de travail. Le nez bouché ? La touche sèche ? Les petits comprimés blancs ? Allergie !

J'aimerais bien mais je ne peux malheureusement pas (ou pas encore) faire de prosélytisme pour le Baclofène, sous peine d'explosion en vol de toute une trajectoire de vie. Tout ce qui est addiction est perçu comme honteux (quel manque de volonté), c'est ainsi, c'est le monde où nous vivons. Je ne fais pas partie de ceux qui ont l'énergie de lutter contre cela.

Warrior lutte, mais contre ses démons secrets. Le chemin est encore long, l'indifférence se fait attendre, les effets indésirables sont là, les moments de découragement se présentent quelquefois, ça fait déjà assez de batailles à mener, impossible de se battre sur d'autres fronts en même temps, impossible de devoir se justifier parce qu'on aura imprudemment fait des confidences. Alors non, je ne dirai rien...

...Sauf à vous... vous que je ne connais pas, vous qui ne jugez pas...
Merci d'être là

Warrior

Merci pour ton astuce contre le nez bouché.
Bizzz
Warrior

Merci Sylvie et Jack

Coucou Karine
Pas de cannabis pour moi, ni de tabac, c'est déjà ça de moins à contrôler ;-)) Et non en effet, je ne veux pas me disperser avec plusieurs coachs et la mise en œuvre de posologies à distance qui perturberaient ma relation avec le thérapeute. Mais pour préciser ma répartition, je dirais que je "charge" le soir, ce qui fait que je n'ai plus de somnolence avant minuit, et c'est parfait pour le moment.

Coucou Jack, je reviens sur ta mise en garde tout à fait pertinente concernant l'abstinence. En analysant mon cas, je constate que je fonctionne quotidiennement dans l'abstinence (même avant le baclofene), parce que je refuse de céder la journée à mes démons, perte d'efficacité que je ne peux me permettre, donc je les tiens à distance. A l'inverse de la chèvre de M. Seguin, Warrior lutte toute la journée. Ce n'est que le soir que je m'autorise à me lâcher et là, c'est la débâcle !!! Avec le baclofene, cette abstinence peut se prolonger le soir sans (trop) de souffrances. Vendredi soir, après une journée de stress, j'ai eu envie d'un verre et je ne l'ai pas pris, mais une bonne grosse choucroute a eu beau se cacher, elle a été engloutie ! Mais tant pis, j'ai cédé sans culpabilité aucune, et sans l'arroser d'un verre ou deux... ou plus si affinités... J'ai fait un peu de sport et le lendemain... j'ai résisté au cassoulet...

Non que je ne tienne compte de vos conseils, sinon ce serait inutile de fréquenter ce forum, mais j'essaie d'adapter à mes propres contraintes. Encore merci, vos remarques sont judicieuses et j'avance...
Bien à vous
W.

Jack, je peux me tromper, mais comme l'alcool n'est pas mon seul souci, je pense que j'aurai d'autres signaux quand viendra l'indifférence. J'arrêterai de m'autocannibaliser et de dévorer la terre entière, et ma phobie sociale s'estompera tandis que le souffle de la bête sauvage s'éloignera de moi...
Karine, grâce à toi j'ai un super coach (pas donné, mais on n'a rien sans rien), je pense qu'on finira par s'ajuster, ne t'en fais pas, j'ai tout mon temps...
Manue, merci pour ton expérience
Biz
W.

Bonjour à vous, chers compagnons de lutte,
Je vous présente mes vœux les meilleurs pour la nouvelle année. J'espère que ça va bien pour vous et vos familles, malgré un début d'année dans les larmes pour notre pays. Professionnellement, c'est une année "charrette" pour moi, voilà pourquoi je me fais rare.
Mon expérience a maintenant 6 semaines. Je ne connais pas encore l'indifférence, mais c'est prometteur. À 70 mg, ne ressentant aucun effet, ni positif, ni négatif, j'ai décidé de tenter l'abstinence pour voir comment ça fonctionnait. Eh bien ça marche plutôt mieux qu'avant, pas un verre depuis le 7 janvier, juste la bouteille au goulot (non je rigole, waf waf). En fait c'est super, abstinence bien plus facile à gérer.
Je sens quand même que quelque chose est en train de bousculer mes synapses: je suis onychophage (ouais, je me bouffe les ongles, quoi, trop bon), et ce depuis ma tendre enfance. Et cette semaine, j'ai remarqué par hasard… qu'ils ont poussé ! Je ne les ai pas mangés ! Que du bonheur, donc. Idem pour la nourriture : 4kg de moins.
Ça s'est gâté vers 90 mg. Les premiers EI : somnolence, bouche sèche, constipation. Je peux en gérer deux sur trois facilement avec des médocs. Par contre, la somnolence, je ne peux pas me le permettre, je dois bosser. J'ai quand même poussé le bouchon jusqu'à 100 mg, suivant la feuille de route du médecin. Gros crash. Puis descente en plané à 90 mg puis 80 mg.
Là, on est repassé à 90g jusqu'à vendredi prochain. On va faire les paliers sur une semaine plutôt que sur 4 jours. Inutile de se hâter, après avoir galéré si longtemps, voir qu'on touche presque au but, ça n'a pas de prix… Warrior apprivoise la bête sauvage… lentement... sûrement...
Voilà, c'était my little story, encore merci à vous pour votre accueil, merci à ce site
W.

Peut-être vaut-il mieux que j'apprivoise la bête plutôt que de la trucider... elle fait tellement partie de moi...

Bonsoir Flo et Karine, bonsoir à tous,
Merci Flo, pour tes encouragements. Karine j'ai un protocole de 4 prises quotidiennes très progressives sur 15j. Puis on refera le point. Pas encore d'effet, mais je m'accroche, l'impatience est inutile, depuis le temps que j'en bave, je ne suis pas à 15j près.
A bientôt

Warrior lutte toujours mais n'est plus solitaire. Grâce à toi Karine, grâce à Sylvie, grâce aux autres personnes (Flo et JL) qui sont venues échanger ici. Merci, mille mercis !
Ma bête sauvage est bicéphale, éthanol + glucose, eh oui je suis alcoolimique (ou boulicoolique), double peine comme dit Sylvie.
Désormais, j'ai un protocole de soins. Merci pour le prescripteur, il est top. Vive la vie, vive l'insouciance, vivement l'indifférence !
Le monstre à deux têtes sera-t-il bientôt apprivoisé, maitrisé, dompté ? J'avoue que je doute encore, non pas que ça marche (je sais que ça marche), mais que ça fonctionne sur moi (trop de galères ça vous rend parano).
À bientôt...

Quelque chose me surprend, c'est l'étanchéité entre les deux parties alcool et TCA du forum. Pas d'alcoolimiques ou de boulicooliques ?

Merci Flo.

Flo
Merci pour ton fil... ta quenouille, lol
Ta sensibilité
Ton authenticité
Moi qui suis plutôt du genre bloqué et taiseux
Ça m'aide beaucoup
❤️
W.

Merci à Karine, Flo et Jack.
Ce n'est pas difficile d'acheter des comprimés, ce qui est difficile c'est de savoir ce qu'il y a dedans, si ce n'est pas du placebo ou, pire, du poison. Je préfère passer par un médecin, mais ça aussi, ce n'est pas facile. Tant que ce que nous vivons continue à etre considéré comme un manque de volonté coupable et veule. En même temps, quand on lit le parcours d'Olivier Almeisen, médecin lui-même, on voit qu'il a sacrément galéré, et qu'il a mis sa souffrance au service de tous.... Même si parfois je n'y crois plus, je ne peux pas abandonner. Je vais y arriver. Ou mourir. Non, je vais réussir. Avec votre aide. Merci.

Bonjour, toujours pas de médecin, celui que tu m'avais conseillé ne prend plus de nouveaux patients. Mon médecin de famille pas question, j'aurais trop honte devant lui, il ne se doute de rien. Je pense commencer sans personne, en m'informant sur le net sur les dosages et les ES. Tant pis. Je prends un plus grand risque à ne rien faire. Courage à toutes et tous

Comme un gladiateur, je lutte contre une bête sauvage. Pour le moment je détiens encore la clé de la cage. La cage c'est mon propre corps, et la bête me dévore de l'intérieur. Pour le moment, je contrôle la situation, ou du moins c'est ce qu'elle me laisse croire, parce qu'elle est machiavélique. Je donne le change, mais je sens qu'elle devient de plus en plus puissante. Je crains qu'elle prenne totalement le contrôle mais je me bats comme un beau diable.
Cette bête féroce et familière, c'est MAAUGA.
Mon Addiction. Avec Un Grand A.
W.