Bonjour
je ne sais plus à qui m'adresser
ce forum me semble le plus apte à me sauver
mon parcours :
en 2008, alcoolique (avec déni de le reconnaitre) depuis des années, mon épouse et mon généraliste ont su trouver les mots pour me convaincre que je n'étais pas un coupable mais un malade
j'ai fait une cure de desintox de trois mois (aux urgences pour commencer avec 4 grammes dans le sang), puis 3 semaines dans l'hopital puis le reste dans un centre de repos (une sorte de prison immonde où on est confronté à des suicidaires, d'autres mais plutot rares alcolos, des violents bizarres , ou des déficients mentaux sous tutelle (je ne cherche pas à les juger loin de là mais ils etaient incapables de survivre seuls )
bref la cure a bien marché et j'ai retrouvé la pleine forme et je me sentais completement libéré.
J'ai rechuté betement suite probablement au décès de ma mère dans un accident de voiture. mon pere conduisait et lui est sain et sauf
mais il est incapable de se debrouiller seul
j'ai donc du prendre en charge pas mal de soucis en plus
j'ai racheté de la vodka un jour (juin 2014) en me disant qu'un petit verre de temps a autre serait facilement gérable
sauf que l'addiction est revenu a toute vitesse et la en, écrivant je bois en meme temps un verre de whisky tellement j'en ressens le besoin (et le soulagement qui va avec)
il y a un mois et demi, j'ai réagi
je suis d'abord allé voir mon généraliste et elle m'a prescrit un antidepresseur (fluoxetine) et des anxyolitiques (prazepam) et m'a conseillé un addictologue que je suis allé voir 3 semaines plus tard à coulommiers en seine et marne
pendant ces trois semaines d'attente, je n'ai pas bu une goutte d'alcool (effet de l'anxyolitique probablement ??? sans sensation de manque )
l'addictologue m'a engueulé d'avoir arreté l'alcool aussi brutalement en disant que c'était dangereux et m'a dit de recommencer à boire , et m'a ordonné d'arreter immediatement et sans sevrage l'anxyolitique
il m'a prescrit du selincro en disant que c'était nettement meilleur et plus puissant que le baclofene
il ne m'a rien demandé sur ma consommation ni ne m'a informé
que je devais noter mes consommations chaque jour comme signalé dans la notice du selincro
et il m'a fait chier 1/2 heure sur ma consommation de tabac. apparemment, ca lui paraisssait plus grave que l'alcool qu'il trouvait plutot secondaire
en lisant la notice j'ai su que je devais connaitre et mesurer mes consommations
c'est un échec complet : selincro ou pas je bois autant qu'avant
de plus je suis retourné voir ma généraliste qui a désapprouvé l'arret brutal de l'anxyolitique et m'a dit d'en reprendre impérativement
en plus l'addictologue a annulé le RV mensuel et l'a repoussé d'un mois complet. j'ai l'impression d'un abandon complet sans aucun suivi psychologique
bref je n'ai plus aucune confiance dans ce prétendu addictologue :
aujourd"hui je bois de 20 Ã parfois 50 cl de whisky par jour alors que je prend antidepresseur, anxyolitique, selincro et j'ai toujours ce besoin de boire
je vais tenter ma chance dans un autre centre d'alcooologie
si quelqu'un en connait un de bien en seine et marne est (provins, nangis) merci pour vos conseils et adresses
encore mieux si vous pouviez me conseiller un alcoologue qui prescrive du baclofene
le selincro est une escroquerie : ca ne marche pas mes consommations sont les memes avec que sans
et je me demande si certains addictologues ne sont pas payés par les laboratoires pour faire prescrire ce medicament innefficace
mecri si vous m'avez lu jusqu'au bout. j'espere votre aide à touts et a toutes car je suis persuadé que vous au moins pouvez me comprendre à défaut de m'excuser pour mon addiction