Sylvain31120
04 Décembre 2014, 10:45
04 Décembre 2014, 10:45
Bonjour,
Je suis nouveau sur le forum. Pardonnez donc mes approximations
J'ai lu avec intérêt vos échanges.
Pour ma part, j'ai entrepris récemment et pour la première fois, une démarche auprès d'un(e) alcoologue pour résoudre mon problème de consommation abusive.
A ce titre, je n'ai aucun recul ni aucun élément de comparaison pour me permettre de juger ou préférer l'un ou l'autre des traitements (baclofène ou Selincro).
Je vous livre donc mon ressenti en totale objectivité avec les quelques semaines de recul dont je dispose.
Suite à mon premier rendez vous donc, le médecin m'a prescrit un traitement Selincro à prendre pendant 2 mois (4 boites de 14 cps). Le RDV était le 6 octobre dernier.
Au final j'ai pris en tout et pour tout 5 comprimés en presque deux mois. La faute à quoi me direz vous? Eh bien la faute au fait que j'ai manifesté à peu près tous les effets indésirables mentionnés sur la notice. Les plus notables étant vertiges, insomnies, fatigue, maux de tête, quelques nausées ainsi que la sensation très désagréable d'être "à côté de son corps".
Malgré la faible quantité de comprimés pris, ma consommation a très nettement baissé depuis le début du traitement. En analysant les choses de plus près le traitement a changé différentes choses. Sous l'effet direct du Selincro (qui dure un peu plus de 24h/comprimé chez moi) je n'ai absolument aucune envie de boire. Ensuite lorsque l'effet du Selincro disparait je me retrouve devant le cas de conscience suivant: je ne veux plus reprendre de Selincro vu les effets indésirables; mais si je ne prends pas de Selincro j'aurai envie de boire. Mais si je bois je me sentirai mal le lendemain.
Dans ma tête j'ai donc trois options:
-1- je picole mais demain je serai mal
-2-je prends un Selincro et je suis mal pendant 24h...mais je picole pas
-3-je ne prends ni alcool ni Selincro et j'essaie de ne pas picoler (sachant que je me "menace" intérieurement de prendre un comprimé si je bois malgré tout).
Donc jusqu'à présent j'ai réussi à peu près à tenir en suivant l'option 3 à savoir que j'ai réussi à limiter ma consommation mais sans Selincro.
Je vois donc le Selincro comme un blâme que je m'infligerait si je déconnait avec la bouteille.
De ce fait, il me semble complètement inenvisageable pour moi de suivre un traitement Selincro de façon quotidienne.
Je vous l'ai donc dit et je le répèterai à mon médecin lors de mon prochain RDV.
Amicalement,
Sylvain (40ans, Toulouse)
Je suis nouveau sur le forum. Pardonnez donc mes approximations
J'ai lu avec intérêt vos échanges.
Pour ma part, j'ai entrepris récemment et pour la première fois, une démarche auprès d'un(e) alcoologue pour résoudre mon problème de consommation abusive.
A ce titre, je n'ai aucun recul ni aucun élément de comparaison pour me permettre de juger ou préférer l'un ou l'autre des traitements (baclofène ou Selincro).
Je vous livre donc mon ressenti en totale objectivité avec les quelques semaines de recul dont je dispose.
Suite à mon premier rendez vous donc, le médecin m'a prescrit un traitement Selincro à prendre pendant 2 mois (4 boites de 14 cps). Le RDV était le 6 octobre dernier.
Au final j'ai pris en tout et pour tout 5 comprimés en presque deux mois. La faute à quoi me direz vous? Eh bien la faute au fait que j'ai manifesté à peu près tous les effets indésirables mentionnés sur la notice. Les plus notables étant vertiges, insomnies, fatigue, maux de tête, quelques nausées ainsi que la sensation très désagréable d'être "à côté de son corps".
Malgré la faible quantité de comprimés pris, ma consommation a très nettement baissé depuis le début du traitement. En analysant les choses de plus près le traitement a changé différentes choses. Sous l'effet direct du Selincro (qui dure un peu plus de 24h/comprimé chez moi) je n'ai absolument aucune envie de boire. Ensuite lorsque l'effet du Selincro disparait je me retrouve devant le cas de conscience suivant: je ne veux plus reprendre de Selincro vu les effets indésirables; mais si je ne prends pas de Selincro j'aurai envie de boire. Mais si je bois je me sentirai mal le lendemain.
Dans ma tête j'ai donc trois options:
-1- je picole mais demain je serai mal
-2-je prends un Selincro et je suis mal pendant 24h...mais je picole pas
-3-je ne prends ni alcool ni Selincro et j'essaie de ne pas picoler (sachant que je me "menace" intérieurement de prendre un comprimé si je bois malgré tout).
Donc jusqu'à présent j'ai réussi à peu près à tenir en suivant l'option 3 à savoir que j'ai réussi à limiter ma consommation mais sans Selincro.
Je vois donc le Selincro comme un blâme que je m'infligerait si je déconnait avec la bouteille.
De ce fait, il me semble complètement inenvisageable pour moi de suivre un traitement Selincro de façon quotidienne.
Je vous l'ai donc dit et je le répèterai à mon médecin lors de mon prochain RDV.
Amicalement,
Sylvain (40ans, Toulouse)