Hello Jack, edith, Ebène, Mélodie (je sais pas pourquoi j'ai toujours envie d'écrire Mélanie), Sylvie et hontanette
Merci Ebène pour tes encouragements. J'ai bien compris qu'en buvant moins et moins souvent on accélère le processus et comme je suis pressé, je garde ça dans un coin de mon esprit en permanence. Cela ne m’empêchera pas de "profiter" de la soirée du 24 et de la journée du 25 (invité chez des amis). Par contre, en Ukraine, sauf cas exceptionnel, je resterai à l'eau pour ne pas "démarrer la chaudière". C'est en général quand je visite les beaux parents que j'abuse le plus.
Mélodie: J'ai lu beaucoup ici avant de me lancer. Un suivi avec médecin aurait quand même été bien car les ES ne sont pas anodins mais bon, on va gérer. Quand mes problèmes d'alcool disparaîtrons.. on verra, je me retrouverai peut être avec d'autres trucs à régler mais oui, la phobie, c'est déjà fait.
Pour le suivi à Paris, on va réfléchir au moyen de faire le moins cher. Si je peux n'avoir à venir que tous les deux mois, ça sera parfait. Et au final, à la fois ma chérie et ma famille seront content que je vienne si souvent en France:) Mais j'ai toujours considéré qu'avoir de l'argent ou non n'est pas très important, il suffit de l'utiliser efficacement. J'ai été assez riche ou très pauvre, suivant mes besoins. La priorité maintenant, c'est de me soigner donc j'y mettrai le prix qu'il faudra.
Sylvie a raison, la France est en avance sur la plupart des autres pays parce que des gens comme elle, Ameisen, les gens du Forum et d'autres médecins se sont battus pour ça. En Irlande, personne ne veut prendre de risque, même quand je leur présente une décharge signée! Les médecins Français sont plus aventureux et ma femme me disait que la France a justement la réputation d'avoir dix ans d'avance sur le reste du monde pour ce qui est de la médecine.
Pour l'anecdote, hier soir, je passais devant une terrasse de café et je regardais si je connaissais quelqu'un et je me suis rendu compte que
je connais déjà UNE indifférence: celle aux relations sociales, c'est génial! Il y à 10 ans, j'aurai soit évité de passer devant la terrasse, soit passé en ayant peur que l'on ne m'aborde et complètement paniqué si quelqu'un l'avait fait

A l'époque, pour aller voir mes grands parents qui habitaient au bout de la rue principale (j'étais à l'autre bout), je faisais le tour de la ville pour être sur de ne rencontrer personne que je connaissais, truc de fou!
Niveau Baclo:
En fait, je suis
accro au Baclo j'ai l'impression. Je me réveille un peu pâteux et j'attend avec impatience l'heure du premier comprimé. Après que je l'ai pris, je me sens mieux très rapidement. Après, en prenant un comprimé toutes les deux heures, je finis la journée assez défoncé mais c'est vivable et j'ai pas trop de boulot en ce moment donc ça ne devrait pas trop impacter ma vie dans les mois à venir.
Ma
consommation d'Ativan a diminué mais je n'arrive pas à descendre en dessous de 1.5mg/J (j'etais à 2 ou 2.5mg/J il y a deux semaines avant de commencer le traitement). Je pense que le jour où j’arrête cette drogue dure (car il y a effet de manque), je me rapprocherai clairement de l’indifférence à l'alcool.
Conso d'alcool, on verra demain et après demain mais je n'attend pas de miracles pour l'instant. Le fait que je sois rentré sans racler les murs et en me rappellant de tout vendredi dernier est en soi une grande avançée pour moi, même si cela m'est déjà arrivé auparavant.
Sur ce, bonne journée à tous et de bonnes fêtes si je ne repasse pas par ici avant!
Dim, qui essaye de visualiser une vie sans alcool, ça ouvre des portes!