Bonjour,
Je fait un point immédiatement!
Mes prises :
11h30-5mg / 13h30-25mg / 15h30-30mg / 17h30-30mg / 19h30-25 mg / avant dormir 15 mg = 130 mg
Conso depuis le changement :
22.02-0 alc, toujours angoisse mais j'ai luté, insomnie de 4h30-7h30
23.02-0,5 alc - toujours angoisse, mais vin à un moment donné pas bon du tout, nuit d'une traite
24.02-0 alc - le pic d'angoisse, 30 mg de lys dans la journée (mon record), insomnie de Oh30 à 3h00, puis de 4h00 à 7h30.
25.02- 1 kir+1 verre de blanc au resto, pas envie de plus, pas trop d'angoisse le soir, nuit d'une traite.
Les somnolences sont là , mais les siestes plus courtes et moins profondes.
Karine - mon médecin hésite tous le temps p/r au théralène, j'ignore pourquoi. Oui, je ne consomme pas tous les jours, c'est une victoire, mais quand je ne consomme pas je ne dors pas

, sauf si je ne consomme pas pendant plusieurs jours. Mais c'est encore rare...
Sylvie - merci pour le feu vert pour zapper une prise de
temps en temps 
Je vais m'adresser à Phil, ok.
Manue - je n'ai pas encore augmenté, j'ai juste changé la répartition et ça va mieux et pourvu que ça dure. Je suis sur que c'est ce xxxx SPM qui me fait ces crises. J'ai revu mes notes, après les jours J je bois moins, je peux tenir une semaine, je ne suis pas angoissée à ce point là . Aujourd'hui ma psy m'a donné les coordonnées d'une bonne gyneco, je vais voir. Le T.S.H influence apparemment la prolactine (je ne sais pas dans quel sens) et celle ci est importante dans le cycle. A voir...
J'ai toutes sortes d'insomnie

: je m'endors, je me réveille une fois, parfois 6 fois, parfois je me rendors en lisant, parfois pas et je veille jusqu'à 7h et puis je me rendors et réveille à 10H30. La veille des règles je ne dors pas, tout simplement (1h, 1h30 au max). La total.
Les insomnies ce sont amplifiées depuis que je bois moins...
Je prends le donormyl+5mg de mélatonine (mélatonine depuis 3 semaines). Non, je ne me lève pas tous les jours à la même heure. Hier à 10h30 car j'ai passé presque une nuit blanche, aujourd'hui (nuit d'une traite) à 7h30 car j'avais un rv avec ma psy.
C'est marrant, mon compagnon m'a acheté le Novanuit en goutte il y a 3 jours (je me balade tellement la nuit qu'il en souffre aussi). Puis il a lu qu'il y avait de l'éthanol dedans, s'est excusé, m'a acheté en comprimés sans alcool.
Justement je voulais vous demander si je pouvais le prendre ou pas (celui en goutte)? J'ai l'atarax dans ma pharmacie, mon prescripteur est sceptique...
Contrairement à toi, j'ai appris à boire en mangeant. J'ai pris cette habitude en habitant & partageant ma vie avec les gens qui le faisaient.
Sauf qu'après je ressentais un manque car eux (ou lui) s'arrêtaient à un verre, donc je remplissais ma dose en cachette (d'habitude 1 ou 1,5 bouteille)
Il y a 6 ans, quand j'étais célibataire, je faisais ce que je voulais. A l'époque où je buvais des alcools forts (depuis 8 ans ce n'est plus le cas) j'étais parfois ivre, bien entendu.
Mais en réfléchissant sur l'alcool il était pour moi:
-
le somnifère (j'ai prié mon médecin de l'époque de me prescrire les somnifères mais il me donnait des trucs à base des plantes)
-
anxiolytique (je ne savais pas à l'époque que j'étais anxieuse)
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l’anesthésie (ne pas sentir la solitude (que pourtant j'aimais bien!), le stress, la peur de l'avenir (d'être toute seule toute ma vie, j'étais toute seule en France, etc)
-
le stimulant, le carburant - mes meilleurs travaux à la fac (à l'âge adulte, déjà en France) j'ai écrit en compagnie du Martini, de la Manzanita, des Desperados..., d'habitude la nuit, en silence.
-
festif aussi bien entendu car l'alcool est partout!
Je n'ai jamais aimé l'ivresse. J'aimais cette euphorie, cette détente, être "moi-même". Et j'aimais boire toute seule, la nuit (maintenant je ne le fais plus. Je n'ai même plus de réserve dans mon placard)
Ensuite je suis tombé sur une psy qui a
essayé de me "guérir" avec le lexomil. Je prenais donc le lexomil, mais je buvais quand même

et elle ne comprenais pas!
Ainsi j'ai développé une "belle dépendance croisée" qui est à mon avis plus longue et plus ch....e à guérir.
Puis en cherchant un remède pour mon père (qui a rechuté au bout de 25 ans d'abstinence!), je suis tombée sur ce forum. Mon père est décédé entre-temps, quelque temps après je m'y suis inscrite et je ne regrette pas.
Parfois je me décourage mais pas pour longtemps :-).
Pardon pour ce pavé et merci pour votre passage et les conseils.
Je continue à rêver d'indifférence.
Bisous à vous tous,
Oliv'