Je vais essayer de prendre un comprimé au coucher puisque cela marche pour certains. Merci pour les conseils les filles.

Je viens de voir les deux derniers messages de Flocerise et Karin, non Flo pas d'intolérance au bruit, mais je commence à avoir quelques acouphènes (c'est nouveau, décidément je vais tous les connaître ces ES !) Karin, je ne revois pas mon médecin avant 1 mois donc je vais suivre ton conseil et aller en pharmacie (ils le donnent sans problème en sirop ?)

Encore une insomnie, malgré l'Atarax... c'est épuisant. J'ai écouté vos conseils: magnésium + vitamine B12, il me semble en effet que c'est un peu mieux et que j'ai moins l'impression de muscles tétanisés, par contre, toujours cette insensibilité déroutante: je me cogne partout et me fais souvent saigner à l'intérieur de la bouche tellement je ne sens pas mon corps (survient en général 3 heures après une prise et la nuit). Sinon j'en suis à 100 et hier soir j'ai refusé un verre de rosé à mon Chéri et je n'y ai plus pensé après. En général quand je refuse un verre, je ne pense qu'à ça après et bien sûr je finis par craquer. Là, c'est au coucher que je me suis souvenue que Chérinou avait proposé un verre de rosé et même à ce moment là je n'en ai pas eu envie. C'est un grand pas qui me rend bien heureuse !

Les filles: encore là avec vos conseils. Merci. Je vais vous écouter. Côté effets ''bad'' c'est de pire en pire, cette nuit malgré 2 comprimés d'Atarax donné par mon médecin baclo, impossible de me détendre et de m'endormir sauf à 4h00 du matin... Dur, dur aujourd'hui au travail, vraiment. Ce soir: un truc nouveau: des décharges électriques dans les bras et mains suivies d'une sorte de crise de nerfs physique ; en gros impossible de tenir en place, une envie folle de courir, de crier, de sauter. Une moitié de lexomyl et 20 mn de gym plus tard je suis enfin calmée mais quel drôle de sentiment. Cela ne me ressemble pas du tout d'avoir les nerfs à fleur de peau (et pour le coup, je comprends mieux cette expression très adaptée à ce que je viens de vivre !)
Bon, je vais essayer d'aller me coucher en espérant trouver un peu le repos. Je suis vraiment fatiguée.

Quelques nouvelles puisque grosse insomnie cette nuit comme toutes les autres depuis une semaine... Au début le traitement m'endormait maintenant il me réveille et m'empêche de me rendormir, je revois le médecin aujourd'hui et j'espère qu'il me prescrira quelque chose pour m'aider, je n'en peux plus ! Sinon: tout va bien pour moi: j'en suis à 90 en trois prises, il y a encore des moments difficiles, notamment le soir au moment de l'apéro ou quand je suis avec des amis le WE (tous les WE en fait). Je craque parfois le soir: une bière ou un verre de vin, maxi deux, parfois rien mais pas plus. Je me lâche un peu le WE mais cela fait maintenant deux semaines qu'il n'y a pas d'excès. Il y a encore du chemin à faire je le sens bien mais je sens enfin les effets positifs du traitement. Je commence à être heureuse de m'être décidée à continuer car les effets secondaires importants ont failli me faire renoncer, encore maintenant: toujours des nausées (mais moins qu'avant), ces insomnies et surtout, surtout ces fourmillements dans tout le corps, cette impression de ne plus sentir mon corps, une sorte d'insensibilité au toucher en même temps que des muscles qui me donnent l'impression de se tétaniser très désagréable, je ressens cela surtout la nuit. Quelqu'un a déjà eu ça ? et a trouvé une solution pour y remédier?
La bise à tous.
Chiche

J'espère que tu dis vrai Sylvie. Je me sens bien en tout cas (pour l'instant), une petite envie ce soir en rentrant à la maison mais je l'ai bien cherché car je n'ai pris mes médocs qu'à 19h00, La Badoit m'a sauvée et aussi la balade avec mon chien.

Il y a quelques jours, j'ai augmenté de 10 (70) donc suivi de ... beaucoup trop de vins, et autres alcools dans la soirée (soirée festive entre amis où l'alcool coulait à flots). résultat: nuit horrible à pleurer, à divaguer, avec plein de nausées et vomissements, à me tordre de douleur. Je n'ai même pas pu aller travailler le sur lendemain, cela ne m'était jamais arrivé ! En fait on dirait que le baclofène associé à l'alcool a décuplé tous ses effets indésirables. J'ai depuis un dégoût de l'alcool que je n'avais jamais connu. Ce soir j'ai trempé les lèvres dans ma flûte (nous avions des amis à l'apéro) et pour la première fois depuis bien longtemps, je n'ai pas pu continuer à boire. J'ai tout simplement reposé mon verre. C'est peut-être juste mon foie qui me prie de le laisser en paix ou bien le baclofène qui commence à faire effet ? ou bien les deux. J'espère que c'est le début de la fin ...

Là j'essaye de retarder au max la prise du matin et celle de midi : cela donne du 10 h00 et 14h00 et 20 h 00 en fait il me semble que depuis 2 jours j'ai moins d'EI comme vous dites... mais je n'ai toujours pas envie de ne pas avoir envie de boire ! Pourtant la première fois j'avais senti les effets très vite, que faut-il comprendre ?

Le médecin m'avait conseillé de progresser de 4 jours en 4 jours (vu que j'en ai pris une fois et que tout c'était bien passé), finalement il pense que c'est mieux d'augmenter (de 10) de sept jours en jours

En fait je me suis mal exprimée: je suis à trois prises de 20, une le matin, une le midi, une vers 17h00 = 60 au total

Le soir c'est le pire en rentrant de mon travail vers 18 h 30/19h00, l'heure de l'apéro donc...

Merci à tous de de me relancer si gentiment ... vous avez raison j'ai un petit passage à vide.
J'avais tellement envie de le prendre vite ce baclo et de guérir tout aussi vite ! La déception est grande: pour l'instant c'est tout le contraire. J'ai redoublé ma consommation, sûrement un effet de ''ça va s'arrêter vite donc autant en profiter à fond '' que mon petit cerveau m'envoie comme message... avec un maximum d'effets secondaires : nausées, cauchemars, somnolences (au point de m'endormir devant mon écran au boulot!), envies d'uriner irrépressibles, maux de tête violents et le pire de tout: insensibilité côté physique: je suis capable de me mordre l'intérieur de mes joues jusqu'au sang sans m'en rendre compte, je me cogne sans arrêt partout avec des bleus partout, et je ne vous raconte même pas comment je réagis aux caresses de mon homme: une huître a plus de sensibilité c'est sûr, au moins le citron la fait réagir ! le médecin qui me suit n'a jamais entendu parler de ça mais c'est pourtant le truc le plus flippant à vivre, je me touche plusieurs fois par jour pour savoir si je ne rêve pas mon insensibilité et ne pas sentir mon doigt sur ma peau me terrifie, cela fait un peu ''dédoublement de la personnalité''. Bref, pour l'instant je n'ai que les mauvais côtés pas les bons, je suis à 6 prises par jour (60 donc) mais du coup mon médecin redescend la dose donc je sens que cela va être plus long, beaucoup plus long que ce je pensais et je je me sens très ... triste ? désespérée ? perdue ? pas bien en tout cas. Pour autant, je ne baisse pas les bras, je continue avec toujours l'espoir mais le moment est difficile.
Cela me fait toujours aussi chaud au coeur de voir vos messages en privé, vous êtes des gens biens, vraiment. Merci

Chiche que je le fais , l'a fait ! malgré une nuit à angoisser, à cauchemarder, à pleurer... un peu. Ce matin, gros moral grâce à vos chouettes messages à tous et toutes dans la nuit et puis me voilà devant un Monsieur pas plus amical que ça mais pas non plus sévère. Là tout simplement, à écouter, à sourire, à avoir des yeux gentils sur vous, de l'humour, de l'espoir, des assurances très vite ''bien sûr vous allez avoir du baclofène'', ''vous avez lu le livre ? non ? (trop trouillarde pour ça: peur de l'effet miroir donc pas lu) je vous le prête, il faut le lire pour comprendre vraiment. Vous faites la démarche au bon moment'' (d'après lui pas si dramatique que ça mon addiction même si bien là). On va faire une prise de sang (et moi: ''nooonnnn, peux pas : ma belle-soeur...), pas grave, on a a le temps, vous la faites ailleurs ou ici quand vous voulez, dans quelques temps. Je repars: rassurée, tranquille, fière: ce soir je vais prendre mon premier comprimé si toutefois j'ose aller dans la pharmacie de mon petit bled ... et j'ose ! Ma pharmacienne n'est pas prête de recommencer le ''alors ça va Madame Machin ? les petits aussi ? Ben c'est sûr avec ce froid puis ce chaud tout le monde attrape quelque chose hein... bon c'est de saison en même temps, faut bien que le mois de Mars se passe, ça ira mieux avec les beaux jours...'' Elle a commencé un peu comme ça et puis ''Stupeurs et tremblements''... a blêmi en lisant l'ordonnance , et n'a plus moufté, mais a tout compté, a tout donné, a dit : ''à bientôt hein Madame Machin hein'' a rougi '' ben oui ça devrait continuer avec ce traitement, pas vrai ?''. J'ai juste dit ''OUI''. Après je suis rentrée chez moi j'ai bu deux verres de vin à bulles (c'est mon truc à moi)et j'ai commencé le livre donné par mon chouette médecin presque sereine.
Le médecin prescripteur conseillé : c'est le bon, ni trop, ni pas assez. Je peux me tromper mais je crois qu'il en est passé par là lui aussi et donc, en effet, il ne juge pas, il se contente d'être efficace, rapide et de rassurer... un bonheur. Encore une fois: merci les filles pour votre aide et vos conseils. Ce Monsieur est très bien, et même si un peu froid à au départ, à la minute où je suis rentrée dans son bureau, je savais que c'était le bon, rien qu'à sa façon de me regarder dans les yeux: un peu mais pas trop, les yeux un peu mouillés de celui qui en vu d'autres. Et à mon avis avant que je lève le pied : il avait vu la semelle !
De chez lui, avant que je rentre dans son cabinet, est sorti quelqu'un que je connais de vue sur mon petit bled avec une vraie tête d'alcoolo, et je ne n'ai pu m'empêcher de me traiter de petite ''c''... Quel droit j'avais pour juger qu'il avait une tête ou pas d'alcoolo ? S'il faut j'ai la même tête et je ne le sais pas. Et même si je ne l'ai pas: je ne connais rien à la vie de cet homme, s'il faut je lui parle sur ce forum, s'il faut ... c'est quelqu'un de vraiment très bien. C'est même presque sûr...
Plus tard en allant à la pharmacie, je l'ai recroisé cet homme à la tête d'alcoolo et il m'a fait un beau et grand sourire, j'ai répondu avec mon meilleur aussi et je suis sûr d'une chose : on savait pourquoi on se souriait, rien à voir avec de la drague. Juste qu'on savait les deux pour l'autre et qu'on était solidaires et c'était joli.
Bref, ce soir première prise, avec une progression assez rapide dans le temps vu que j'en avais déjà pris et sans trop d'effets secondaires, si ce n'est des cauchemars. Je suis vraiment contente de cette étape franchie et je vous le redis: je sais que sans vous je n'aurais pas trouvé ce courage, alors encore une fois : MERCI.

Merci de vos messages... Quelques mots et ça repart: je vais me coucher et essayer de dormir sans trop angoisser, Flo ne décroise pas les doigts avant 9h40 demain stp!
A demain.

J'ai RDV à 9h20 (ben oui pas 9h00 ni 9h30: 9h20, je suppose que la moyenne de ses consultations doit être de 20 mn... on raconte mal en 20 mn non ?)
Sylvie, Flo je vous fais confiance, vraiment, c'est instinctif mais j'ai quand même le ventre tordu.
A cette angoisse de ce 1er RDV se rajoute celle de la demande de ce médecin pour une éventuelle prise de sang, impossible pour moi avec ma belle-soeur qui travaille (et gère pratiquement) le labo de ma petite ville mais quelle trouillarde je fais !

RDV demain avec le médecin qui devrait me prescrire du baclofène (NORMALEMENT), j'ai peur comme une môme qui a fait une énorme bêtise et doit enfin l'avouer... Je sais, c'est bête mais je n'arrive pas à contrôler cette peur.
Et pourtant, je sais que je vais arriver à la surmonter, c'est trop important.
Chiche

C'est bien ce que je disais : joli, généreux, vrai et drôle en plus. MERRRRCI.

Je ne promets rien Flo, je dis juste que je suis sûre... pas sûre de guérir complètement bien sûr mais sûre d'avoir fait les bons premiers petits pas, sûre que le traitement va me porter, n'oublie pas : je l'ai déjà essayé et ça fonctionnait. Je dis que je ne doute pas, que je ne doute plus, grâce à vous. Je ne dis pas ''c'est bon, c'est fait, c'est fini'' . Cela signifie que j'ai enfin confiance et j'en ai tellement manqué ces dernières années. Je suis bien sûr consciente de tous les petits et grands pas qui restent à franchir, c'est le début de tout, pas la fin bien sûr et tu as raison de le souligner. Mais dire merci maintenant c'est normal aussi quelque soit l'issue... Quand des petites fées sortent de partout pour te donner des ailes, il faut au moins ça : dire merci en premier et se laisser porter par toute cette énergie et regarder ses propres ailes pousser avec ravissement. Sylvie dit que c'est facile d'aider les autres quand on est guéri : je ne crois pas que ce soit aussi simple, je crois que c'est très généreux et particulièrement joli de s'intéresser aux autres alors qu'on va mieux, et qu'on en a bavé de tout ça.

Je vous tiens au courant ... pour mes ailes!

Chiche

OUI... mais ce n'est pas de la chance c'est ... une Flocerise, une Karine (une toi donc), une Sylvie et quelques autres (des petits mecs aussi bien là ) avec de jolis messages sur ma route. La bonne personne au bon moment. Les bonnes personnes au bon moment. Ce n'est pas la première fois dans ma vie où je me dis '' quelle chance !'' mais à chaque fois ce sont de jolies personnes qui se sont trouvées là et m'ont aidée, appuyée, suivie. Elles étaient là au bon moment. Comment dire: au moment où j'ai osé écrire mon message, (en me disant :''bô personne ne le lira tu peux dire ce que tu veux, vas-y ma grande: lâche-toi''...) l'instant d'après vous étiez là ... et cela m'a donné vraiment confiance, en tout: en l'être humain en général et donc en moi-même et j'en avais bien besoin à ce moment précis. Un petit verre à la main j'ai donc osé téléphoner à ce médecin pour ce RDV mais forte de vos conseils et de vos encouragements. (et surtout en me disant ''je leur dois bien ça à ces nanas qui se sont ''décarcassées'' pour me trouver quelqu'un qui voudra bien me soigner) Franchement, si un jour je donne le même coup de mains à quelqu'un d'autre il faudra que j'en sois fière. Soyez fières, fiers de votre aide au bon moment. Bizarrement, même la honte au ventre (d'avouer enfin à quelqu'un mon problème avec l'alcool...) , je ne doute pas un seul instant de guérir et ce... grâce à vous, vos justes mots quand j'en avais besoin.
J'avais une amie, grande amie, partie trop tôt,, qui me disait souvent quand je m'étonnais d'un truc vraiment bien dans ma vie : ''mais tout ça c'est juste parce que tu le mérites vraiment'' J'espère de tout mon petit corps et mon petit coeur (et gros foie fatigué !) qu'elle disait VRAI. Elle m'aimait beaucoup donc n'était pas toujours objective ...
MERCI à tous et toutes de prendre tout ce temps pour des gens qui peut-être ne vous disent plus jamais ce qu'ils sont devenus même si vous les avez un peu sauvés.
Je vous promets au moins ça: vous dire de temps en temps ce que je deviens même si pour moi écrire ce post sur ce forum a été une vraie violence (mais le début de quelque chose de bien j'en suis sûre), même si continuer de dire m'est un peu difficile. Vous le méritez.

Pour mercredi prochain. Et j'ai suivi ton premier conseil: proche de chez moi. Merci pour ton soutien.

Rendez-vous pris avec un médecin près de chez moi suite aux conseils de Karine et Sylvie (merci, merci, merci), trouver le courage de prendre le téléphone et demander un RDV n'a pas été facile mais je l'ai fait et je suis contente de moi. Un petit pas de plus...

Merci à tous, je poursuis ma quête du médecin idéal pour l'instant...

Déjà deux messages, les larmes me sont montées ... Merci les filles (Karine, Flo) pour vos messages de soutien si rapides. Ouhhh que cela fait du bien .

Bonjour, voilà je me décide...à me faire soigner et accompagner. Le problème est que je vis dans une petite ville et que je ne veux pas que mon médecin généraliste, qui ne se doute en aucun cas de mon alcoolisme, qui a ses enfants avec les miens à l'école etc me soigne. Je suis prête mais il faut que ce soit anonyme et discret. J'ai essayé une fois le baclofène sans ordonnance et cela semblait marcher. Aujourd'hui je veux recommencer mais avec un suivi. Connaissez-vous un médecin spécialisé dans l'Aude ou Midi-Pyrénées, Ariège qui puisse me donner du baclo et me suivre ? Merci d'avance pour vos réponses.
L'air de rien en envoyant ce message, je franchis un grand pas...
Chiche