dragonfly
01 Juin 2018, 11:20
01 Juin 2018, 11:20
Bonjour à tous,
Plusieurs mois que je ne fréquente plus le forum mais c'est bien ici que j'ai trouvé écoute,soutien et conseils précieux pour prendre mon traitement de la manière la plus adéquate et d'être enfin guérie de cette addiction.
Comme beaucoup d'entre nous, malades d'alcoolisme, j'ai connu l'alcool jeune, anxiolytique en vente libre il m'a été d'une grande aide dans la gestion d'émotions souvent trop fortes et difficilement gérables.
Ensuite j'ai eu un parcours classique : études, travail, mari, enfants. Une bonne situation, une belle maison,je travaille de plus en plus et puis je bois aussi de plus en plus.
Restautants, réunions,séminaires,congrès,...et une à deux bouteilles de vin par jour.
Lors de ma grossesse j'arrête tout, une évidence, même si j'avais cette appréhension d'avoir envie de boire malgré tout.
J'ai repris 1 verre après 1 an sans alcool et là ça été lentement mais sûrement la descente en enfer.
J'aurais pu détruire ma famille,perdre mon permis à mainte reprises,j'ai mis en danger mes enfants et moi même. Mon mari est resté pourtant, et il m'a accompagné tout ce temps avec amour et patience.
Je suis arrivé une fin d'après-midi en marchant à l’hôpital, après prise de sang j'étais à 4,2g d'alcool dans le sang pour 52kg...
Après une quatrième hospitalisation j'ai demandé à mon addictologue le Baclofène.
Et cette belle histoire à commencé il y 3 ans. J'ai avancé à mon rythme,j'ai trébuché quelques fois mais au bout de 6 mois, à 160mg avec l'aide de mon addictologue et des membres de ce forum j'ai connu l'indifférence. Sensation magique et incroyable.
Aujourd'hui j'entame ma descente tranquillement, à mon rythme,j'ai plus d'expérience, je suis capable à présent de déterminer d'où viennent mes envies et je suis tout aussi capable grâce au Baclofène à ne pas prendre ce verre qui n'est plus utile aujourd'hui.J'ai repris une vie normale.
Le Baclofène a sauvé ma propre vie, ma vie familiale, l'avenir de mes enfants, ma carrière professionnelle (j'ai levé le pieds aussi) et je peux aller en toute sérénité aux fêtes de l'école,au repas de fin d'année,aux mariages sans lire la crainte dans les yeux de mes enfants ou de mon mari.
J'ai gagné la sérénité et un bel avenir alors vous imaginez bien que brider ou supprimer le Baclofène est pour moi une aberration.
Il ya encore beaucoup de personnes à traiter,à sauver et un grand nombre de guéris grâce à cette molécule qui subiraient les effets secondaires désastreux suite à une telle décision.
J'espère de tout mon coeur et de toute mon âme que vous aurez la bienveillance de prendre la bonne décision : celle de continuer à soigner des personnes malades et de sauver des vies grâce au Baclofène.
Plusieurs mois que je ne fréquente plus le forum mais c'est bien ici que j'ai trouvé écoute,soutien et conseils précieux pour prendre mon traitement de la manière la plus adéquate et d'être enfin guérie de cette addiction.
Comme beaucoup d'entre nous, malades d'alcoolisme, j'ai connu l'alcool jeune, anxiolytique en vente libre il m'a été d'une grande aide dans la gestion d'émotions souvent trop fortes et difficilement gérables.
Ensuite j'ai eu un parcours classique : études, travail, mari, enfants. Une bonne situation, une belle maison,je travaille de plus en plus et puis je bois aussi de plus en plus.
Restautants, réunions,séminaires,congrès,...et une à deux bouteilles de vin par jour.
Lors de ma grossesse j'arrête tout, une évidence, même si j'avais cette appréhension d'avoir envie de boire malgré tout.
J'ai repris 1 verre après 1 an sans alcool et là ça été lentement mais sûrement la descente en enfer.
J'aurais pu détruire ma famille,perdre mon permis à mainte reprises,j'ai mis en danger mes enfants et moi même. Mon mari est resté pourtant, et il m'a accompagné tout ce temps avec amour et patience.
Je suis arrivé une fin d'après-midi en marchant à l’hôpital, après prise de sang j'étais à 4,2g d'alcool dans le sang pour 52kg...
Après une quatrième hospitalisation j'ai demandé à mon addictologue le Baclofène.
Et cette belle histoire à commencé il y 3 ans. J'ai avancé à mon rythme,j'ai trébuché quelques fois mais au bout de 6 mois, à 160mg avec l'aide de mon addictologue et des membres de ce forum j'ai connu l'indifférence. Sensation magique et incroyable.
Aujourd'hui j'entame ma descente tranquillement, à mon rythme,j'ai plus d'expérience, je suis capable à présent de déterminer d'où viennent mes envies et je suis tout aussi capable grâce au Baclofène à ne pas prendre ce verre qui n'est plus utile aujourd'hui.J'ai repris une vie normale.
Le Baclofène a sauvé ma propre vie, ma vie familiale, l'avenir de mes enfants, ma carrière professionnelle (j'ai levé le pieds aussi) et je peux aller en toute sérénité aux fêtes de l'école,au repas de fin d'année,aux mariages sans lire la crainte dans les yeux de mes enfants ou de mon mari.
J'ai gagné la sérénité et un bel avenir alors vous imaginez bien que brider ou supprimer le Baclofène est pour moi une aberration.
Il ya encore beaucoup de personnes à traiter,à sauver et un grand nombre de guéris grâce à cette molécule qui subiraient les effets secondaires désastreux suite à une telle décision.
J'espère de tout mon coeur et de toute mon âme que vous aurez la bienveillance de prendre la bonne décision : celle de continuer à soigner des personnes malades et de sauver des vies grâce au Baclofène.