Mell,
Parenthèses: j'aime beaucoup ta signature.
Tu sais, j'ai tout de suite pensé que le Baclo était LA solution, dès que j'ai lu cet article, j'ai su. Et mon homme n'a été dans le déni qu'au tout début de la maladie.
C'est un homme formidable, extrèmement intelligent, intuitif, attentionné et sensible.. un bonheur pour une femme... Mais bien sûr, pendant ses alcoolisations, ces "talents" sont mis au service de la goujaterie, de la mauvaise foi et du cynisme... ça , la maladie le sublime !
J'ai longtemps pensé que je méritais tout ça... je n'imaginais pas que c'était l'alcoolo-dépendance qui en était la cause. D'où une forme de culpabilité poussée au sado-masochisme... parceque je ne suis pas parfaite, loin de là !
Après, j'en ai voulu à sa propre mère... après tout, elle vivait avec un mari alcoolique qu'elle n'avait pas quitté (seule "punition" que je trouvais juste, à l'époque, il y a 15 ans, quand j'étais encore moi même dans le déni de la maladie de Pbe), et elle avait élevé 2 fils qui l'étaient devenus ! Avec , en prime, les félicitations du papa à chaque fois que les fistons récoltaient une bonne cuite (Si, si: véridique !). Je lui en voulais tellement de m'avoir fait ce "sale cadeau", bien enfoui au fond de la corbeille de mariage !
Alors, Mell, je n'ai pas été "d'illusions en désillusions" (pour moi, en tout cas, ça n'a pas été le cas), parcequ'en fait, avant, je ne croyais en aucune méthode. Mais le Baclo, je ne sais pas pourquoi, tout de suite j'ai su.
Alors, je pense que si j'ai besoin de lâcher les vannes, c'est que jusqu'au RDV de Pbe, mardi dernier (tout juste une semaine), je ne me suis pas autorisée à anticiper.. là , depuis quelques jours, parceque le processus est amorcé, ça déborde...