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Free bird
30 Décembre 2015, 12:01
bonjour!

Quelques nouvelles.

Tout se passe relativement bien pour moi. Je continue de découvrir la vie du côté de la non-dépendance.

A Noël, par exemple, j'ai bu une coupe de champagne, un verre de blanc avec les huitres, un verre de rouge avec la chapon. Les années précédentes, je descendais quelques bouteilles. Alors, c'est sur que ça change, ce n'est pas le même repas.

Hier soir, mon copain a voulu acheter une très bonne bouteille de vin blanc d'Alsace avec le foie gras. Je n'ai jamais aimé le blanc doux, même le très bon. Mais avant je buvais volontiers la bouteille, et puis il faut admettre qu'avec le foie gras ce n'est pas si mauvais. Hier j'ai bu un verre, ça m'a dégoutée, je suis passée à l'eau. C'est con, mais ce genre d'événements continue de m'étonner.

En revanche, il y a eu une fois ou deux, ces dernières semaines, où je me suis retrouvée dans une situation délicate. Les deux fois, j'étais à une soirée avec du monde, j'étais relativement angoissée et mal à l'aise. Et d'un coup, une envie de boire, comme avant. Les deux fois, j'ai commencé à boire très vite, ça a duré environ une demi heure, j'ai vraiment bu comme avant, sans réfléchir. Et puis c'est passé, d'un coup, avec une cigarette. Je me suis remise à boire de l'eau. Ca m'a pas mal inquiétée. Qu'en pensez-vous?

Je n'ai toujours pas pris la décision de descendre, justement à cause de ces petits incidents.
 
Free bird
05 Décembre 2015, 22:48
Oui bien sûr je te dirai :)
 
Free bird
05 Décembre 2015, 22:25
déjà avant de descendre j'aimerais être sure que s'il y a rechute, il suffit d'augmenter pour rétablir la donne. Car si après je dois réaugmenter indéfiniment pour retrouver ce que j'ai eu tant de mal à acquérir ça fait mal. Je vois RDB lundi je lui demanderai.

Ensuite je ne suis pas sure d'être prête psychologiquement. J'ai peur que si je retrouve cette sensation (je parle de celle que l'on a quand on boit et qu'on est alcoolique) je ne sois plus capable d'avoir la force de la quitter. Donc je vais attendre, ça me semble plus prudent.

L'alcoolisme est trop vicieux pour qu'on puisse jouer avec en toute impunité.
 
Free bird
05 Décembre 2015, 21:48
Sylvie si on replonge, si l'envie revient en descendant, est-ce qu'il suffit de ré-augmenter pour que ça disparaisse? Ca me fait peur.
 
Free bird
04 Décembre 2015, 21:05
"ça veut rien dire, mais dans le contexte..."

J'ai parlé trop vite. Le vendredi soir c'est de la merde. J'ai envie de rien. J'ai pas envie de boire j'ai pas envie de manger j'ai pas envie de sortir j'ai pas envie de rester chez moi j'ai pas envie de voir des gens j'ai pas envie de rester toute seule j'ai pas envie de lire j'ai pas envie d'écrire j'ai pas envie de regarder un film.

Là j'ai juste envie d'avoir envie : de boire, de manger, de sortir. C'est complètement con je sais. Mais voilà, ça me reprend, ce vide.

Je sais pas quoi faire dans ces cas-là. Je sais vraiment pas. Ca m'angoisse.

Je suis même pas capable d'apprécier la chance que j'ai d'être guérie. Je suis capable de rien.
 
Free bird
01 Décembre 2015, 22:58
Je suis patiente, preuve en est que le psychiatre m'a dit que je pouvais commencer à descendre et que je ne l'ai pas fait.

Non ce qui m'inquiète est que le baclofène ait en réalité "guéri" mon rapport à la nourriture qui était un peu maladif au même titre que mon rapport à l'alcool. Et donc ça ne redeviendra peut être jamais comme avant.

L'avantage est que du coup je ne compense pas par la nourriture sans quoi j'aurais pris dix kilos haha. Non du coup j'en ai perdu 6, mais bon.

Pour la libido j'ai moins d'angoisses et nul doute que ça redeviendra comme avant.
 
Free bird
01 Décembre 2015, 20:48
Ah, et j'ai fait un rêve. Je vomissais des plaquettes de baclofène, le plastique qui entoure les comprimés, et ça me faisait mal. Tout le monde me fuyait avec dégout, s'éloignait de moi. Et c'est vous, les gens du forum, qui me proposiez de l'aide, me donniez de l'eau, m'apportiez des solutions. Et je me sentais bien. A la fin du rêve j'étais entourée de vous tous et j'étais guérie.

Alors merci, encore et toujours.
 
Free bird
01 Décembre 2015, 20:41
Bonjour à tous.

Je fais un petit point aujourd'hui.

Ca fait deux mois que j'ai ressenti l'indifférence, un mois et demi que je n'ai pas eu la moindre envie de boire.

Et ça va. Bon, j'ai des hauts et des bas, et quand ça va mal il m'arrive parfois de me dire "si seulement je pouvais avoir envie de boire ça règlerait le problème", mais de moins en moins. Je m'habitue à cette vie sans alcool, et je commence à l'apprécier.

Il y a tellement de changements positifs que je ne saurais les énumérer. Je me sens mieux dans mon corps, dans ma tête c'est toujours un peu le bordel mais ça s'améliore. Bref, pour rien au monde je ne reviendrais en arrière, et je considère vraiment que le baclofène m'a sauvé la vie.

Ce qui m'emmerde, c'est ce plaisir de la nourriture qui ne revient pas. J'ai faim, mais il n'y a rien qui me fait envie, tous les aliments me semblent fades, c'est désespérant. A tel point qu'une fois sur deux j'oublie de manger. C'est devenu tellement secondaire dans ma vie. Ca me manque. On m'avait dit que ça changerait mais là ça fait deux mois et rien n'a bougé...

Pareil pour la libido. Autant pendant le traitement j'ai eu une super libido, autant depuis que j'ai atteint l'indifférence, c'est un peu la cata. J'ai l'impression de ne plus avoir de désirs ni de plaisirs "corporels" et c'est
franchement déprimant.

En revanche, ma consommation de clopes est repartie à la hausse, tu avais raison Colibris ;)

Voilà voilà pour les nouvelles.

Bisous à tous
 
Free bird
23 Novembre 2015, 14:10
Merci Colibris!
 
Free bird
23 Novembre 2015, 12:53
Oui c'est bien possible. Je profiterai des vacances d'hiver pour faire mes expériences.
 
Free bird
23 Novembre 2015, 12:13
Merci beaucoup Pascale! C'est gentil.

Oui j'ai essayé les anti inflammatoires ça changeait pas grand chose. Et maintenant c'est plus vraiment des douleurs sciatiques, ça me tire un peu partout dans les jambes ça ressemble à rien c'est difficile à expliquer.. Mais bon je vais faire avec ;)
 
Free bird
23 Novembre 2015, 11:55
Oui c'est exactement ça... Sauf que moi j'augmente plus et je ne vais plus augmenter.. Donc je sais pas quoi faire.
 
Free bird
23 Novembre 2015, 11:12
Pour les douleurs, il m'a dit en gros "c'est peut être le baclofène ou peut être pas, mais bon... c'est pas que je veuille que vous souffriez mais je préfère ça plutôt que vous buviez, courage" haha. Il m'a dit que si je voulais, je pouvais commencer un peu à diminuer le baclofène d'un ou deux comprimés, mais j'ai pas très envie.

De toute façon, les douleurs se tassent un peu. J'ai toujours mal mais c'est moins violent qu'avant.

Par contre, le truc qui subsiste depuis longtemps et qui commence vraiment à me gonfler, c'est l'hypersensibilité auditive qui va crescendo toute la soirée. A partir d'une certaine heure, si je suis dans une pièce relativement silencieuse et que quelqu'un se mouche, ou tousse à côté de moi, je hurle. Ca me fait l'effet d'une décharge électrique dans tout mon corps, comme si je prenais le jus. Quelqu'un a déjà eu ça? Et c'est susceptible de partir au bout d'un moment? Car c'est un peu invivable pour moi et pour les autres...
 
Free bird
14 Novembre 2015, 18:30
moi par contre je pense vraiment que c'est le médicament, ça fait depuis que je suis à 150 que j'ai ce genre de douleurs et ça s'étend, et l'ostéo a dit que c'était le médicament qui avait un impact sur les nerfs (perte de sensibilité dans les mains, atteinte des nerfs sciatiques et des autres nerfs de la jambe)..Je pense que c'est vrai, quand la nuit je me réveille et que je sens plus mes mains, quand j'ai des décharges électriques dans les doigts, c'est ça.. bah pareil pour les nerfs des jambes..
 
Free bird
14 Novembre 2015, 14:09
Oui bon de toute façon apparemment c'est bon les dons de sang sont surchargés mais il y avait un gros appel au don depuis hier soir.
 
Free bird
11 Novembre 2015, 12:09
Quelques nouvelles

On va commencer par les bonnes.

Comme je n'ai eu aucune envie de boire, même plus cette fameuse envie de whisky à 19H en rentrant chez moi après une journée de stress, pendant un bon moment, j'ai enfin osé modifier ma répartition. Donc au lieu de prendre 3 à 11H, 6 à 14H et 9 à 16H, je prends 3 à 11H, 6 à 15H, 9 à 18H. Eh bien ça change tout! Je ne suis plus dans un nuage de fatigue et d'acouphènes à partir de 16H, je peux enfin me remettre à travailler l'après midi, je ne m'endors plus automatiquement à 21H, et je dors un peu mieux! Je fais même des grasses matinées. Et ça n'a rien changé quant à mon envie de consommer, toujours rien.

En revanche, ces problèmes de sciatique ne s'arrangent pas, au contraire! J'ai mal 24H sur 24, ça me réveille la nuit, donc ce n'est pas que je dors mal en soi, mais la douleur me réveille. Ce n'est pas seulement le nerf sciatique, mais ça a atteint d'autres nerfs de la jambe. J'ai vu l'osteo qui m'a dit que si c'était médicamenteux, elle ne pouvait pas faire grand chose pour moi... Donc ibuprofène mais ça ne marche pas vraiment. A la limite un doliprane me soulage un peu plus. C'est embêtant.

Quant au moral, je perçois une petite amélioration, peut être due au fait que je ne suis plus une épave à partir de 16H.

Voilà
 
Free bird
04 Novembre 2015, 1:00
Jack je vais aller voir l'ostéo dès que j'ai du temps!

Mais c'est vraiment très douloureux, et c'est de pire en pire... Velvet tu as quoi toi?

Je n'avais jamais eu ce genre de pb avant..
 
Free bird
02 Novembre 2015, 22:57
je pense que c'est un effet de manque du médicament. Car ça commence le soir vers 22H, ça empire toute la nuit avec une pointe le matin, puis ça se calme au fur et à mesure de mes prises jusqu'à ce que ça s'arrête complètement avec ma dernière prise puis ça recommence. C'est concomitant avec mes pertes de sensibilité qui sont aussi synonymes de problème nerveux. Donc c'est certainement le manque du médicament qui pose problème à mes nerfs.
 
Free bird
02 Novembre 2015, 22:50
Bon par contre ma sciatique gagne la deuxième jambe. Comme parfois j'ai aussi des pertes de sensibilité dans les mains, je pense qu'il y a un lien tout de même entre le baclofène et les nerfs.. Je vois le doc le 13, mais j'espère que c'est pas trop dangereux quand même
 
Free bird
02 Novembre 2015, 21:07
Absolument.
 
Free bird
02 Novembre 2015, 20:09
Merci à vous tous pour vos réponses.

Flo, je me reconnais dans tout ce que tu dis. Pour moi, c'est pas seulement le fait d'aller mal qui pousse vers l'écriture. Même si il est vrai qu'aller bien ne pousse pas vers l'écriture. Mais c'est un désir tendu vers l'écriture. Et j'ai l'impression que c'est ce même type de désir qui tend vers l'alcool.

Pour ce qui est de ma jambe, je crois qu'en fait j'ai juste une sciatique. Forcément maintenant, dès que j'ai un truc, je suis persuadée que c'est le baclofène alors que parfois ça n'a rien a voir.

Et rassurez vous ce n'est pas l'alcoolisme qui me manque. C'est justement cette sorte de désir dont je parlais quand je parlais de l'écriture. J'ai l'impression d'avoir perdu la corde désirante.

C'est pas facile à expliquer. Mon entourage me trouve super stressée et tout le monde dit que j'ai l'air au bout du rouleau. Même si mon entourage proche est content de ne plus avoir à gérer mes conneries. Je ne suis plus aussi enjouée qu'avant, et je passe mon temps à râler, quand un verre de whisky suffisait à faire de moi la personne la plus joviale de la soirée. Vous me direz que c'est artificiel.

Mais pas tant que ça. L'alcool m'aidait aussi à prendre du recul. Certes, il y avait les soirs d'alcoolisation extrêmes qui n'aidaient évidemment pas à prendre du recul et qui me plongeaient dans l'horreur. Mais je parle du quotidien. Quand j'étais juste pompette. Et que ça m'aidait simplement à relativiser, à entamer le lendemain une nouvelle journée sur des bases plus sereines.

Je sais qu'il est très mal vu ici de parler de "bienfaits" de l'alcool, et je le comprends eu égard à la souffrance qui vous avez tous pu endurer à cause de lui. Mais tout n'est pas tout blanc ou tout noir, et l'alcoolisme a quand même des côtés positifs, même s'il a évidemment plus d'aspects négatifs et destructeurs.

Je n'ai pas l'intention d'arrêter mon traitement, il y a trop de choses positives dans le fait de n'être plus alcoolique.

Pour autant, c'est une phase de transition qui n'a rien d'évidente.

J'espère que je ne vous choque pas en disant tout cela.
 
Free bird
01 Novembre 2015, 17:15
Je crois que je n'ai pas assez souffert de l'alcool.
 
Free bird
01 Novembre 2015, 17:14
D'accord je lui demanderai!

Pour ce qui est des nouvelles, ben ça va pas trop..

Je considère que je ne suis plus alcoolique, même si il m'arrive de boire, soit chez moi un whisky à l'apéro, soit quand je suis invitée chez des gens, mais je n'ai vraiment plus le même rapport à l'alcool qu'avant.

L'alcool ne me fait plus la même chose. Maintenant, quand je bois, je suis juste un peu ivre. Ca ne me procure plus ce plaisir intense. Et pour être honnête, je crois que ça me manque.

J'ai l'impression qu'on m'a enlevé une partie de moi. Je suis devenue quelqu'un de stressé et d'acariâtre. L'alcool me permettait de prendre du recul, de me détendre vis à vis du tracas de la vie quotidienne.

J'ai beaucoup de mal à apprécier les soirées, le bruit, le monde.

Je ne sais plus comment me détendre.

J'ai l'impression d'avoir perdu ma créativité, ma personnalité. J'ai l'impression que ce qui me poussait vers l'alcool me poussait aussi vers l'écriture, et vers d'autres choses constructives. Maintenant je n'écris plus.

Le médicament me fatigue encore beaucoup, et je perds mes capacités cérébrales à mesure que la journée avance.

Bien entendu, je n'ai pas oublié tous les maux dans lesquels me faisaient plonger l'alcool. Je n'ai pas oublié ces moments de honte, d'angoisse, de haine de soi. Je n'ai pas oublié les trous noirs, les gueules de bois, l'enfer.

Et je vais continuer. Mais je me pose beaucoup de questions, et je ne suis pas vraiment heureuse.
 
Free bird
01 Novembre 2015, 11:22
Salut à tous!

depuis le début du traitement, j'ai de temps en temps des douleurs un peu osseuses dans les pieds et les jambes. sauf que c'était souvent très localisé à un seul endroit de ma jambe et ça durait pas longtemps.

Là, depuis quelques jours, j'ai de plus en plus mal et ça s'étend vraiment à toute la jambe.

C'est à dire que ça me lance de manière très douloureuse dans les tibias, les chevilles, la cuisse, et sous la hanche. ça m'a réveillée deux fois cette nuit. C'est une douleur que je ne connaissais pas, mais si ça se trouve elle n'a même rien à voir avec le baclo, donc j'aimerais vos avis?

C'est vraiment une douleur qui lance, des spasmes de douleur dans des zones de ma jambe..
 
Free bird
17 Octobre 2015, 17:51
Oui c'est ce qui me fait peur aussi... Maintenant que j'arrive à dormir. Car quand je prenais à 18H, impossible de dormir.

Bon, là, une nouvelle fois, je sors d'un exam, stressée, une grosse envie de boire (et pas du coca), dès que j'arrive chez moi je me sers un verre de whisky et... J'arrive pas à le terminer. Donc le craving est encore un peu là mais après deux gorgées j'ai plus envie de boire.
 
Free bird
16 Octobre 2015, 10:28
Hum je ne sais pas si je me sens assez sure de moi..
 
Free bird
16 Octobre 2015, 10:15
Oui, le sport.. Mais je suis tellement fatiguée.. À partir de 16h, je deviens un somnambule.

Pour répondre à flo, dont la blague n'était pas si nulle ;), je ne suis plus insomniaque depuis que je suis à 180, mais la j'étais tellement stressée quand je me suis réveillée à 3h que je n'ai pu me rendormir..

A propos de fatigue j'ai un souci, je viens de découvrir avec horreur les horaires de mes examens début décembre. Ce sont des dissertations de 5 h qui auront lieu de 14h à 19h, sachant qu'à partir de 16h, comme je l'ai dit, heure de mes 9 et derniers comprimés, je ne suis plus que l'ombre de moi même, incapable de fournir un quelconque effort intellectuel.

Je ne sais vraiment pas comment faire car c'est l'échec assuré. Et si, pendant une semaine, je décalais tous mes comprimés de 16h à 18h30?
 
Free bird
16 Octobre 2015, 4:11
Bravo Colibris!

Si tu vis bien l'abstinence je ne vois pas pourquoi tu ferais autrement! Chacun son choix :)
 
Free bird
16 Octobre 2015, 4:08
Merci Sylvie :)
 
Free bird
15 Octobre 2015, 21:48
Je suis super stressée en ce moment pour un milliard de trucs, je me sens souvent au bord de la crise de nerfs et comme y a plus l'alcool pour me calmer je sais pas trop comment faire.

Ce soir, je suis rentrée chez moi à 20H, après une journée hyper stressante et éprouvante sur tous les plans.

J'avais envie de pleurer, de tout casser. Au supermarché, j'ai craqué, j'ai acheté une bouteille de whisky. J'étais un somnambule je ne savais pas bien ce que je faisais. Je me suis dit "tant pis, ce soir, grosse cuite"

Je me suis servi un verre. C'était ni jouissif, ni désagréable, simplement étrange de retrouver ce gout que j'avais déjà oublié. J'ai bu mon verre, j'ai rangé la bouteille, je n'avais pas envie d'un autre verre.

Voilà je ne sais toujours pas trop où j'en suis. Une semi défaite, une semi victoire. D'un côté, une personne normale n'aurait pas acheté une bouteille de whisky pour se détendre, de l'autre, un alcoolique au bord de la crise de nerfs se serait tapé la bouteille.
 
Free bird
14 Octobre 2015, 13:23
oui on est un peu pareil!
 
Free bird
13 Octobre 2015, 21:58
C'est clair qu'on a moins d'années d'alcoolisme derrière soi aussi. Et c'est aussi rare de se rendre compte qu'on est alcoolique à notre âge. Parce que c'est beaucoup plus admis par la société de picoler à 20 ans qu'à 60. Et que personne ne s'inquiète d'un gamin qui finit la tête dans le caniveau à chaque soirée, c'est de son âge, c'est la fête.

Enfin grâce au baclofène rien n'est jamais perdu. :)
 
Free bird
13 Octobre 2015, 21:10
Hahaha Auchris je suis en ce moment même en train de boire une tisane éléphant élimination et bien être, c'est ce que je fais après le diner pour arrêter de boire du coca! Je voulais envoyer la photo mais ça ne marche pas ;)

En tant qu'ancienne sportive de haut niveau (et ancienne addict au sport avant de tomber dans l'alcool) j'ai un peu de mal à me remettre au sport car je ne supporte pas de le faire sans compétition... Mais ça reviendra sans doute un jour!

J'ai plein de boulot mais à partir de 16h je suis trop fatiguée à cause du traitement pour me concentrer donc je fais tout ce que j'ai à faire d'intellectuel avant 13H, et du coup en effet mes soirées sont un peu vides car oui, l'alcool ça occupe! Et je crois pour répondre à Philippe que j'ai toujours ressenti ce vide à combler, même avant l'alcool. Ca a été le sport, les études, la bouffe, les clopes, l'alcool, parfois la drogue. Mais toujours ce vide, et ce besoin impérieux de consommer, d'avoir toujours un truc à la main ou dans la bouche. Quand je n'ai rien d'autre, je bois des litres d'eau, juste par besoin de consommer. Toute petite c'était déjà comme ça.

Et oui Hontanette même pas deux mois pour moi, incroyable. J'ai augmenté très vite aussi, 10 mg tous les trois jours jusqu'à 150, puis tous les 4 jours jusqu'à 180.

Moi c'est surtout ma santé mentale qui va mieux maintenant. Je n'ai pas eu honte depuis au moins trois semaines. Et c'est précisément cette honte dont je voulais me débarrasser en arrêtant l'alcool. C'est vraiment ça qui me pourrissait la vie. Le regard des autres, les black out, les flash de l'angoisse. La double personnalité, celle du jour et celle de la nuit. Celle qui dit "plus jamais ça" et celle qui recommence quelques heures après. Vous avez tous vécu ça. Les matins du cauchemar, les matins où on fait tout pour chasser les images de la veille, où on ne parle à personne pour que personne ne nous raconte la déchéance dans laquelle on a encore été la veille.

Cet enfer. Plus jamais ça. J'espère
 
Free bird
12 Octobre 2015, 22:24
Deux litres d'oasis haha... Bon je me sens moins seule avec mes deux litres de coca :p

Merci à vous pour vos réponses qui me remontent toujours le moral
 
Free bird
12 Octobre 2015, 22:08
Oui c'est très possible... J'avais tellement de mal à croire que je puisse chialer pour un coca, et c'est tellement le genre de réaction que j'aurais eue il y a quelques semaines si j'étais rentrée et qu'il n'y avait plus de whisky, que je me suis dit que c'était ça.

Mais peut être pas.
 
Free bird
12 Octobre 2015, 21:57
J'ai vu RDB aujourd'hui. On a convenu que je n'augmenterais plus et que je resterais à 180mg jusqu'à notre prochain RDV dans un mois.

A 19H, j'avais RDV avec des amis dans notre bar habituel. Je n'avais aucune envie de boire mais j'ai commandé une pinte, c'est le truc le moins cher, en me disant que ça me tiendrait toute la soirée. Impossible de boire cette foutue bière, j'en ai bu deux gorgées, je l'ai donnée à un ami et je suis rentrée chez moi, j'étais fatiguée.

Je suis arrivée chez moi dans cet état qui est assez habituel chez moi maintenant de "j'ai faim mais je n'ai pas envie de manger, je n'ai pas envie de boire, je n'ai pas envie de fumer, mais je rêve d'un coca bien frais". Depuis que je ne bois plus, je me gave de coca zéro sans caféine, ça passe toujours bien même quand je n'ai envie de rien.

J'ouvre le frigo, plus de coca. J'en ai chialé. Tout en réalisant qu'il était absurde de pleurer pour un coca. Et je me suis rendue compte qu'en réalité, j'avais surtout envie d'un whisky coca. Une envie d'un coup, comme ça, alors qu'une demi heure plus tôt j'étais incapable de boire trois gorgées de bière. J'ai rencontré cette situation deux trois fois depuis que je me sens "indifférente à l'alcool", et je sais que dans ces cas là, fumer une cigarette me casse immédiatement l'envie.

J'ai fumé, ça m'a donné un peu la nausée, ça m'a coupé l'envie d'un coup, comme prévu.

Je me demande comment ça se fait. Les étrangetés du traitement...
 
Free bird
12 Octobre 2015, 14:04
On ne m'avait jamais dit que c'était à vie...
 
Free bird
12 Octobre 2015, 13:26
Ah donc baclofene a vie quand même? Et on est vraiment sûr que ca n'a pas d'effet sur le corps à long terme? Car j'ai 24 ans. Alors ça peut me faire de nombreuses années sous baclofene ...
 
Free bird
12 Octobre 2015, 12:17
Je comprends le point de vue, je m'informe seulement. Ce qui est banni a jamais pour moi c'est de boire à tous les repas même un verre de vin, ou de boire chez moi quoi qu'il arrive. Mais je trouve ça cool de pouvoir accepter une bière ou deux ou un verre de vin si je suis invitée chez des gens, sans que ca en entraîne d'autres.
 
Free bird
12 Octobre 2015, 11:47
Tu as peut-être raison. Pour ce qui est du comportement addictif c'est complètement vrai. Depuis que je ne bois plus je bois dix cannettes de coca zéro par jour. C'est quand même pas un comportement normal.

Pour l'abstinence totale je n'en ai pas envie pour le moment mais je changerai peut être d'avis. Ou as tu vu que ça pouvait entraîner des rechutes ?
 
Free bird
11 Octobre 2015, 0:28
Oui :) en tout cas ce traitement est un miracle de la science.
 
Free bird
10 Octobre 2015, 23:18
Yep j'ai pas augmenté je verrai avec lui lundi. En vérité j'ai eu une fois envie de boire cette semaine, ça m'a pris comme ça puis une heure après ça avait disparu totalement.. Donc je ne sais pas.
 
Free bird
10 Octobre 2015, 16:45
eh oui pareil on est trop jeune pour avoir autant que les autres souffert de l'alcool. Et c'est dur de faire son deuil en effet.
 
Free bird
09 Octobre 2015, 14:06
ah c'est top!
 
Free bird
09 Octobre 2015, 11:21
Est-ce qu'on peut faire en sorte avec une telle montre qu'au lieu de sonner elle clignote ou quelque chose comme ça?
 
Free bird
09 Octobre 2015, 0:15
C'est tr§s étrange, que ça fonctionne si différemment d'une personne à une autre.

Je vous donne des nouvelles de ma conso d'alcool : pas eu envie de boire une seule fois depuis que je suis à 180 mg. Je bois de temps en temps quand je vois des amis mais ça n'excède jamais deux bières un verre de vin. Et c'est juste pour le coté social.

Je vois RDB lundi, je n'ai augmenté qu'une fois et non deux comme il m'avait dit de le faire mais je ne vois pas l'intérêt d'augmenter encore puisque je ne bois plus je ne mange plus je ne fume plus et n'ai plus vraiment d'effets secondaires indésirables.Je dors relativement bien et beaucoup.

Qu'en pensez-vous?
 
Free bird
07 Octobre 2015, 13:36
Eh ben moi ça a marché pour les trois, ma consommation de cigarettes a été divisée par trois.. Je n'ai plus d'addiction physique mais le poids des habitudes et l'addiction psychologique. Mais si je n'en ai pas sous la main ce n'est pas grave. Mais selon Colibris c'est réversible. Ca pour le coup c'est positif, je n'ai pas envie de repasser à mes deux paquets par jour...
 
Free bird
06 Octobre 2015, 19:24
Oui je vois. Moi perdre du poids ne me dérange pas tant que ça, enfin pour le moment, si ça continue ce sera pas top. Mais c'est surtout de ne plus aimer manger qui me rend triste.
 
Free bird
06 Octobre 2015, 18:54
Moi c'est le contraire je n'éprouve plus aucun plaisir à manger avec le baclofène.. Et c'est d'ailleurs le seul truc que je reproche au médicament..
 
Free bird
06 Octobre 2015, 16:45
En effet chacun est différent. Moi je mange rien avec ça!
 
Free bird
06 Octobre 2015, 16:41
Oui. Le problème c'est que là pour le coup, c'est souvent génétique ou lié à des maladies. Mais bon.
 
Free bird
06 Octobre 2015, 16:26
Je suis sure que le baclofène aurait un effet très positif sur les obèses.. Ca coupe la faim et ça fait maigrir
 
Free bird
06 Octobre 2015, 16:10
:)
 
Free bird
06 Octobre 2015, 15:00
Eh oui il n'y a pas d'obèses en Somalie. Mais le fond de mon propos était surtout de dénoncer cette idéologie du mérite de la volonté et de la morale.
 
Free bird
06 Octobre 2015, 13:51
je suis d'accord mais aller dire à un obèse que s'il ne fait pas de sport c'est qu'il n'a pas de volonté, c'est comme dire à un alcoolique que s'il boit c'est qu'il n'a pas de volonté. Et quand il s'agit de maladies aussi graves et mortelles, je suis désolée, mais il y a un moyen de sauver des vies, mais qu'est ce qu'on s'en balance de la volonté et de la morale! Tout ne doit pas être mérité. Personne ne mérite ses gênes alors on n'a pas à mériter une guérison.
 
Free bird
06 Octobre 2015, 13:34
Oui là je viens de lire un article : des chercheurs sont en train de travailler sur un médicament qui permettrait d'avoir sur le corps de celui qui le prend les effets du sport sans avoir besoin de faire du sport. Ce serait absolument génial pour lutter contre l'obésité et toutes ces choses là. Et je suis effarée de lire tous les commentaires des gens qui s'insurgent car un beau corps ça se mérite, etc. Incroyable. Comme si on méritait de naitre beau ou laid, obèse ou rachitique. Tant de bêtises..
 
Free bird
06 Octobre 2015, 13:27
En droit pénal, le malade dont on reconnait que la maladie a altéré son discernement au moment de la faute pénale n'est pas tenu pour responsable. L'alcool est pourtant systématiquement depuis 2007 une circonstance aggravante, peu importe que le coupable soit ou non alcoolique. Pourquoi? Parce que l'alcoolisme est une maladie de la volonté. Voilà.
 
Free bird
06 Octobre 2015, 13:18
Je suis tout à faite d'accord avec toi flo.

D'autant qu'il y a une volonté tenace de tout moraliser, de faire de toute addiction une défaillance de la volonté. C'est très judéo-chrétien et très ancré.
 
Free bird
06 Octobre 2015, 12:19
Oui là ça ressemble bien à nos comportements d'avant haha. Après il y a les alcooliques qui ne se rendent pas compte qu'ils le sont. Tout simplement parce qu'en couple, on ne boit jamais seul, donc ça n'alerte pas autant que quand on se retrouve seul et que l'on continue à boire. Moi c'est comme ça que je m'en suis rendue compte.
 
Free bird
06 Octobre 2015, 11:27
Joyeux anniversaire!

Est-ce que le baclofène t'a coupé l'addiction physique à la cigarette et que tu te fumes plus que par habitude?
 




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