bonjour a tous
je parcours depuis quelques temps le site, super source d'infos et témoignages. je suis un proche d'alcoolique, j'ai 40ans et constate depuis quelques mois sans qu'il le sache, que mon père 70 ans buvait en cachette environ chaque jour 1,5L/2L de tres mauvais vin type bouteille plastique, tout doucement dans la journée en gros chaque fois qu'il va au garage. je ne sais pas depuis combien de temps ça dure...
profil de mon father : 70ans montagnard bourru et taiseux - mais adorable attentionné et super gentil - qui n'aime pas les blouses blanches. fumeur dépendant depuis...55ans, actuellement 5cigarillos et 5kamel filtre par jour. retraite paisible tranquille famille mais jardin voyage depuis 2005. Puis opéré cancer prostate en janv14, super suites sans radio ni chimie, pas nickel. toux du fumeur le matin, épaisse pendant 20 bonnes minutes. pas sportif mais marche tous les jours 30mn pour faire les courses. bonne alimentation tres équilibrée avec bons produits. pas d'autre pb de santé. il ne présente jamais d'ébriété, ne raconte pas n'importe quoi, ne ricane pas, ne titube pas.
depuis 3-4 mois constat de changements importants : il s'est vouté (il vieillit je sais mais pas que) , ridé bcp, ses yeux ont grisé (mais pas jaunes) et coulent presque toute la journée, impatiences des jambes avec besoins de les bouger pour soulager, douleurs diffuses dans les jambes après très peu de marche (du coup ne fais plus de balade hors courses quotidiennes), cauchemarde avec gestes brusques presque toutes les nuits en criant (il dit ne pas s'en souvenir au matin quand on lui demande comment as tu dormi?), se débattant souvent. suite a un rdv de contrôle annuel urologue auquel j'ai assisté début janvier le doc a parlé d'intoxication alcoolique, et mon père a éludé la question en disant qu'il voyait ça avec son généraliste. nous avons parlé après et il m'a dit pas de problème, je n'ai pas envie de boire entre repas, j'ai compris qu'il était donc classiquement dans le déni. la discussion a tourné court et je n'ai pas insisté tout en lui disant que j'étais là si il avait besoin. Depuis je suis donc méfiant et j'essaie de réfléchir a comment l'aider au mieux.
C'est un peu l'effervescence, psychologique à la maison entre ma soeur et ma mère. mais on s'informe et réfléchit ensemble a comment aborder la chose et soir un dialogue constructif et efficace avec mon père. Ce n'est pas chose facile, j'ai bien compris qu'en parlant en JE et ne culpabilisant pas, c'est plutôt la bonne méthode. nous sommes bien conscients qu'il s'agit d'une maladie qui demande des multi-approches psy-sociale-medicament, etc....On n'est pas des brutes donc ça devrait se passer. petite question de néophyte surement, je me permets de te demander des détails, des symptômes comme ceux ci que nous avons remarqué chez mon père ((mais par contre il ne parait jamais ivre, ni ne divague ou titube))
- jambes impatientes
- grossi pas mal du ventre (mais après opération du cancer prostate, c'était déjà le cas ventre gonflé par la technique d'opération au robot Vinci, il ne l'a pas perdu et c'est quand meme un bon bisou bien rond. a cause de l'AG son gout a été modifié ont il adore le sucré, et a des problèmes dermato rosace et eczéma de contact, avant il n'avait jamais rien eu)
- yeux qui coulent sans arrêt malgré un collyre prescrit par ophtalmo
- cauchemars avec la nuit dernière des grommellements pas sympas du tout et il ne s'en rappelle plus le matin
QUESTION : quelle qu'un a t il l'expérience de ce type de conso un peu toute la journée 9h-22H, et du traitement par BACLO ?
merci d'avance