Yeahhhhh,
salut mes "zamis" virtuels de longue date !!! merci pour vos messages qui me touchent réellement (Kor! toujours à la pointe de l'humour :-). Effectivement ça y est, j'y suis et finalement content d' y être arrivé à cette cinquantaine.
Quant à ta question Malex, je comptais revenir faire un petit résumé sur ma situation, je te remercie donc de me relancer. Donc en ce début de cinquantième année et avec les 4 précédentes qui viennent de s'écouler, je suis toujours "clean" (attention, c'est mon "clean" à moi). Je n'ai jamais cherché l'abstinence mais simplement avoir une conso raisonnée et raisonnable. Surtout, mon objectif était de ne plus avoir de craving, et le baclo m'a permis cela; C'est miraculeux et je n'ai pas peur de le dire. Le contrat est rempli : je me sens toujours protégé, je bois deux/trois verres de vin le soir au repas (jamais le midi et ça ne m’effleure même plus l'esprit...un miracle je vous dis), un peu plus lors de fêtes (Noël, 1er de l'an,anniv...) mais plus jamais la soif inextinguible n'a fait son retour. Quand c'est stop ! c'est stop ! il m'arrive encore d'oublier de finir mon verre, ce qui continue à me surprendre (car chose impensable auparavant). Les normes OMS je m'en fous un peu, je ne suis pas dans l'excès, je n'ai jamais repris une cuite voire jamais réellement ressenti un état d'ivresse prononcé (d'ailleurs je crois que je ne le supporte plus et ne le recherche plus, en gros j'arrive à satiété avant même de subir les effets des vapeurs enivrantes), mes analyses de sang sont nickelles et je me sens en forme (si ce n'est le boulot qui me fatigue, mais ça c'est aut'chose).
Niveau posologie, j'en suis à 80 mg depuis plusieurs mois, je pense que je vais essayer de descendre encore un peu mais ma zone de confort est par là ! je ne vais pas jouer avec le feu (d'ailleurs j'ai peur de descendre , peur de voir le craving revenir, vous savez celui qui emporte tout sur son passage). J'ai bien encore qq ES mais je les accepte car ils sont sans aucun commune mesure avec ceux que j'ai pu connaître à des doses beaucoup plus élevées et surtout ils n'ont rien à voir avec les états comateux propres à l'éthylisme. Entre les effets de l'alcool et ceux du baclo, mon choix est définitivement fait.
En conséquence le baclo pour moi ce sera à vie car dans le même temps je reste très prudent. J'ai une confiance trèèèèèèès limitée en ma capacité à gérer seul ma conso sans prendre mes petites pastilles blanches. Donc la vigilance est toujours de mise : c'est ce que j'appelle la vigilo-indifférence (je sais, c'est un concept surprenant, mais c'est l'équilibre que j'ai trouvé : je reste acteur et ne me repose pas que sur le potentiel de la molécule. Si on me propose un verre de plus/de trop, je sais dire non et je le fais).
Alors oui la baclo, ça marche, c'est une pilule miracle, il faut quand même encaisser les EI et je comprends que l'on puisse arrêter tellement ils sont forts, désagréables, handicapants.
Je reviens de temps en temps sur le site. Lis à droite à gauche les évolutions de tout un chacun, mais c'est vrai que je n'interviens plus trop. J'ai vu Malex que toi tu avis baissé aussi, je vais aller relire un peu tout ça....et essayer de trouver le temps de reposter (car malgré les tensions et les prises de bec qui a pu y avoir ces derniers mois et qui ont pu ternir l'image du forum), je n'oublie qu'il fait entièrement partie de la thérapie qui m'a amené vers la "guérison". Je vous dois énormément à tous.
ALORS UN TRES GRAND MERCI
Fred (et oui c'est mon vrai prénom).