Bonjour,
Je me rends compte que je n'ai pas donné de nouvelles depuis quelque temps.
Les 2 injections de Pfizer ont été faites sans aucun problème au parc des expositions de Nantes.
Côté plaquettes, mon hemato a augmenté la dose donc mes plaquettes sont enfin revenues à la normale : 284000.
Évidemment, les EI ont augmenté dont la fatigue, les troubles de la vue et l'eczéma sur le visage.
La seule manière de me débarrasser de l'eczéma étant de rester au soleil, je ne peux pas utiliser cette carte car l'hydréa est photosensibilisant.
Je dois donc faire avec.
Quant à ma retraite pour invalidité, je la vois s'éloigner à grand pas.
Le c****** qui a rempli mon dossier d'adhésion à la MGEN m'avait dit que cela ne poserait pas de problème que je sois en arrêt maladie le jour de l'adhésion, ce qui est faux puisque ma prévoyance est invalide.
J'y suis allée le 23 septembre 2020 après l'expertise pour mon mi temps thérapeutique avec un début de prise en charge le 1er octobre.
Or l'expert a mis 10 jours à rédiger son rapport et mon mi temps thérapeutique est parti du 12 octobre.
Je lui ai demandé 3 fois si ça n'allait pas poser problème et il m'a assuré que non, mon fils étant présent pour en attester.
Maintenant, comme il sait qu'il a fait une erreur, il est aux abonnés absents

et mon dossier est remonté à la direction pour demander une dérogation.
Moi qui était d'un calme olympien avec une zénitude absolue, cet individu a réussi à me déstabiliser. En plus, il a osé dire qu'il ne pouvait pas m'avoir assuré du contraire puisque c'est écrit dans mon contrat.
Qui lit un contrat quand le diagnostic d'un cancer vient de lui tomber sur le museau avec la chimio pour enfoncer le clou ?
Côté boulot, toujours le même harcèlement. Je travaillais jusqu'à 11h par jour, weekend compris au lieu des 4h théoriques.
C'est terminé. Je fais mes heures et j'arrête.
Je pense avoir été assez prise pour une imbécile. Maintenant, je lève le pied car le moral ne suit plus et j'ai besoin de me retrouver pour me battre contre le système pourri dans lequel on vit.
J'attends un appel du siège de la MGEN pour savoir s'ils m'accordent cette dérogation. Je n'ai pas besoin de partir en retraite pour invalidité demain mais j'ai besoin de savoir que ce sera possible que je déciderai de jeter l'éponge.
En plus, je ne peux pas m'arrêter en maladie puisque la mutuelle ne complète pas mon demi-traitement
