Bonjour Nico,
Merci pour ces encouragements
Bonjour D Day,
Me voilà rassurée sur mes abréviations.
J'avoue que j'ai déjà du mal à m'étaler sur ma vie tel que je le fais depuis que j'ai commencé le baclofene (pas envie de déranger en général) mais de penser en plus que me lire vous a demandé un effort du fait de ma façon d'écrire m'embêtait beaucoup en fait.
Concernant ma journée d'hier et ma prise tardive de 10mg seulement de baclo :
Tout d'abord ma conso :
- j'ai refusé 2 bières et ai bu approximativement 1L d'eau citronnée à la place dans le but d'éteindre cette soif, présente depuis le dbt de ces fameux effets "geule de bois", et qui s'est avérée être inextinguible
- j'ai bu 1 verre de vin que je n'ai pas trouvé bon et ai reversé le 2ième dans sa bouteille
Je suis donc plutôt très très (voire TRES) contente de ça.
Je me suis encore endormie comme une "bouse"... c'est plus imagé qu'une enclume
Mon réveil quant à lui s'est avéré être tout aussi dur d'un point de vue fatigue mais bien plus facile ce matin concernant la pseudo gueule bois (pour donner une équivalence de sensation c'est comme si j'avais bu 3/4 d'une bouteille de vin hier soir.... dc toute PETITE gueule de bois du fait de l'accoutumance). Par contre cet effet dure et est tjs présent à l'heure où j'écris ce "petit" texte (en plus de l'envie prégnante que j'ai de dormir).
Je suis une vraie insomniaque depuis que j'ai 20 ans. Tout comme vous tous je suppose, je ne me suis pas réveillée un matin en me disant "tiens et si je devenais alcoolique".
En fait l'alcool m'a aidé à oublier, à faire taire mes angoisses, mes peurs mais aussi et presque (je dis bien presque) srtt à faire taire mon cerveau (qui a tendance à tourner en boucle dès que je lui en laisse le temps donc au plus fort quand je me mets au lit) ce qui me permettait enfin de trouver le sommeil...
Le truc c'est qu'avec l'augmentation de cet alcool (mon organisme en demandant tjs plus pour les mêmes effets) les réveils nocturnes assoiffés se sont multiplié avec un réendormisse-ment plus que difficile. Donc le remède s'est transformé en poison.
Tout ça pour dire que je connais très très bien les effets du manque de sommeil sur mon corps... vraiment... croyez moi.
Là ce n'est pas ça. C'est autre chose. Mal au crâne, envie de vomir, grande soif, un peu d'angoisse, etc.... une gueule de bois quoi !
J'avais tendance avant à faire des crises de boulimie vomitives (sur des périodes plus ou moins longues). J'arrivais d'ailleurs à un moment à baisser ma conso d'alcool lorsque je faisais des crises.
Du fait du travail que je fais sur moi je pense depuis quelques années maintenant... ces crises sont devenues hyperphagies (non vomitives depuis peu) et se sont espacées.
Mais j'ai remarqué que je n'en avais pas fait non plus depuis le commencement de cette histoire.
Une question vient donc à moi (j'espère ne pas passer pour une folle): et si ça marchait ? je veux dire par là.....
Comment on fait après sans toutes ces béquilles pour affronter la vie "à main nue" comme le dit Florence ?
Merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire ce post un peu long...écrit depuis mon ordinateur pour éviter les abréviations
