Bonjour à tous, ça fait (très) longtemps ! Et bonjour à toi Cecile,
Alors, où j'en suis... j'ai progressivement descendu, en débutant l'année précédente, sous les conseils du
psychiatre qui me suivait, à cause de la débandade de "l'étude CNAM/INSERM/ANSM [pourtant] contestée par
l'ensemble de la communauté scientifique et notamment par Catherine Hill, reconnue de façon internationale
pour sa rigueur et son profesionnalisme" (voir newsletter asso baclofene). Ce psy, chef de service, est un
ponte, reconnu et connu de tous les médecins (et il y en a eu !) que j'ai pu voir. Il n'a pourtant pas fait
l'effort de s'informer un peu plus sur le baclofene... Ni n'a jamais accepté de me le prescrire (car étant hors AMM).
Personnellement, j'étais très peu enclin à descendre, par peur, mais sous ses demandes répétées, et disant
qu'il ne me prescrirait pas d'autre molécule si je n'étais pas à "une dose raisonnable", j'ai finit par descendre,
lentement, de 10mg par mois. A l'écouter au début, j'aurais du descendre de 10mg tous les quatre jours, on croirait
rêver ! Finalement, il a continué à me tirailler, faisant que je suis descendue de 10mg toutes les trois semaines.
Résultat, à 110mg, retour du craving, je reaugmente à 120, il repart. Je le revois "tu dois descendre plus !" donc je
finis par recommencer, 110mg, craving, je re-augmente. Selon lui, le retour du craving devait être due à d'autres choses,
certains problèmes que j'avais (je n'avais pourtant pas de "nouveaux" problèmes depuis des mois). Bref, lassée, je lui dit
que je suis à 100mg (en étant alors à 120), et, après supplication, il accepte de me prescrire de l'effexor 75mg, ayant
supposément un effet antalgique car je souffre de violentes douleurs chroniques depuis un 2 ans.
Pour ce qui est de la descente, j'ai recommencer, à 10mg tous les deux mois. J'en suis à présent à tenter les 90mg actuellement.
Pour ce qui est de mes douleurs chroniques, j'ai finalement arrêté de me reposer sur ce médecin, malgré sa réputation, et
suis allée voir ailleurs. Nouveaux médecins, nouveaux spécialistes, nouveaux psy, et on m'informe qu'il existe des
centre de traitement de la douleurs. Voilà où j'en suis !
Depuis ma dose dépendance, je mange à ma faim et me fait plaisir (je suis gourmande). Je faisais toutefois un peu parfois attention,
histoire de rester assez mince/normale, mais j'ai finalement laissé tomber cette lubie, car du fait de mes douleurs je sors peu
de chez moi, ne vais que rarement en soirée, donc j'en ai conclu que J'EN AI PLUS RIEN A FOU*** DU POIDS ahhahaha

Résultat, je mange pleins de sucreries, c'est mac do toutes les semaines ou presque, et j'ai pris quelque kilos mais rien
de dramatique ! Alors OK, j'en entends bien sur certains râler "ce n'est pas équilibré, ect", mais vu combien ma vie
est difficile dorénavant, chaque plaisir que je peux réussir à avoir est un plus sur lequel je ne peux rechigner...
Car ma vie de boulimique/anorexique était bien plus facile ! (et pourtant elle n'avait rien de tel)
Pour ceux qui me liront, voyez ça comme un moment de réflexion sur vous même, et pour ceux que c'est possible, soufflez...
Vous avez de la chance, malgré la douleur que vous pouvez ressentir, que je ne remets pas une seconde en cause, de
pouvoir vivre votre vie sans une douleur quotidienne, pouvant devenir affreusement aigue durant des heures, voire des journées,
voire des semaines... Mais enfin, courage tout de même à vous
