Hello tous !
Bien qu’inscrite depuis un moment, je n’arrivais pas à me décider à poster et comme je vous lis beaucoup, je me suis trouvée mal polie quand même de pas intervenir et au moins me présenter.
Alors j’ai 40 ans, maman célibataire de 2 enfants et bien entendu si je suis ici c’est parce que j’ai un gros souci avec l’alcool.
Enfin, « souci » pas vraiment et c’est là qu’est mon problème : je ne conduis pas et je suis de celles dont on dit qu’ils ont l’alcool joyeux donc malgré ma consommation plus qu’importante, il n’y a jamais eu personne pour me mettre en garde et j’ai mis du temps à me rendre compte que je déconnais complètement et que s’enquiller une bouteille de vin tous les soirs, voire 1 en journée en plus quand je ne bosse pas, ça n’a rien de normal.
J’ai commencé tard à boire, il y a environ 7 ans, et je crois être alcoolique depuis 5 ans, mais ma prise de conscience s’est faite il y a plus d’un an, quand j’ai commencé à mentir sur ma consommation. Personne dans mon entourage ne sait que je bois toute seule, mes enfants sont trop jeunes pour s’apercevoir de la chose et comme je ne bois pas au boulot ça passe inaperçu. Tous les matins je me disais « ce soir je ne bois pas » et tous les soirs j’achetais une bouteille, c’était insupportable, je me serais giflée d’être aussi faible.
Bref, donc depuis un moment, je me tâtais à aller consulter, mais comme beaucoup, j’avais honte. Oui honte. Ce qui est fou vu que je n’ai jamais condamné les alcooliques, les drogués, bref les gens dépendants sont avant tout des gens malades pour moi, alors pourquoi je me juge moi bien plus durement que les autres ? Sans doute parce que j’ai une vie facile, un boulot qui me plait, que j’ai une famille géniale et des amis au top ? Dans ce cas, tout devrait aller bien non ? Alors quoi ?
Enfin c’est un autre sujet, pensez-vous qu’on puisse devenir alcoolique uniquement parce qu’on aime le goût (c’est le vin essentiellement que j’adore) ?
C’est aux infos que j’ai entendu parlé du Baclofène, vers le mois de mars je crois et depuis j’ai pas arrêté de rechercher toutes les infos dessus, lire les forums, bref me renseigner et finir par décider de tenter ce traitement.
Le 31 mai 2012, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée consulter un médecin qui prend sans RdV à côté de chez moi et que j’avais vu une fois pour une angine et qui m’avait semblé sympa. Dans la salle d’attente, je m’aperçois que c’est en fait sa remplaçante qui est là (comme tous les mercredis, mais j’avais pas fait attention), elle est toute jeune, je me dis que j’aurais préféré tomber sur l’autre qui a la cinquantaine et que j’imagine plus indulgent. Mais je me dis tant pis, on verra bien et si elle refuse, je suis prête à faire tous les médecins des environs jusqu’à ce que je trouve celui qui voudra bien me prescrire le Baclo.
Sauf que... j’avais à peine fini de lui exposer mon problème qu’elle me dit « Alors, je ne sais pas si vous en avez entendu parlé, mais justement, un médicament vient tout juste d’être autorisé dans le cadre du sevrage alcoolique, j’en ai entendu parlé par des confrères qui ont des résultats plus qu’encourageants, c’est le Baclofène ». Alors on en parle toutes les deux, elle me prévient que je suis son cobaye, elle n’a jamais traité personne au Baclo, c’est la première fois qu’elle le prescrit et est ce que je suis quand même partante pour tenter avec elle ? Tu m’étonnes que je suis partante ! Elle me file son n° de portable perso si jamais j’ai un souci que je l’appelle n’importe quand.
On a convenu de commencer tout doucement, vu les effets secondaires dont elle a entendu parler, et me voila partie avec mon ordonnance.
Après 1 mois, ma consommation est aujourd’hui réduite de moitié, sauf dans le cadre de 2 fêtes où j’ai bu comme d’habitude, c’est à dire trop, mais à la limite, c’est plus ma conso toute seule qui m’inquiétait. Et puis j’en suis qu’au début du traitement après tout ! Je sais que je vais y arriver, surtout avec votre aide, je sais qu’un jour je n’aurais plus besoin de m’acheter ma bouteille tous les soirs.
Les ES sont tout à fait gérables pour l’instant, somnolence essentiellement, mais j’ai du Guronzan qui m’aide beaucoup en semaine au boulot et le we ben je fais des siestes. J’avais très peur des nausées, qui peuvent être bien handicapantes pour bosser, mais ça va, pas eu besoin de dégainer mon Primpéran et si jamais, je l’ai toujours avec moi.
Aujourd’hui j’en suis à 60 mg que je répartis comme ça :
- 2 Ã 12 h
- 2 Ã 16 h
- 2 Ã 19 h
Etant donné que mon craving est essentiellement le soir à partir de 18/19 h, vous me conseilleriez de répartir ma prise de quelle façon pour augmenter ?
Désolée pour le pavé et un grand MERCI pour ce forum.
Bien qu’inscrite depuis un moment, je n’arrivais pas à me décider à poster et comme je vous lis beaucoup, je me suis trouvée mal polie quand même de pas intervenir et au moins me présenter.
Alors j’ai 40 ans, maman célibataire de 2 enfants et bien entendu si je suis ici c’est parce que j’ai un gros souci avec l’alcool.
Enfin, « souci » pas vraiment et c’est là qu’est mon problème : je ne conduis pas et je suis de celles dont on dit qu’ils ont l’alcool joyeux donc malgré ma consommation plus qu’importante, il n’y a jamais eu personne pour me mettre en garde et j’ai mis du temps à me rendre compte que je déconnais complètement et que s’enquiller une bouteille de vin tous les soirs, voire 1 en journée en plus quand je ne bosse pas, ça n’a rien de normal.
J’ai commencé tard à boire, il y a environ 7 ans, et je crois être alcoolique depuis 5 ans, mais ma prise de conscience s’est faite il y a plus d’un an, quand j’ai commencé à mentir sur ma consommation. Personne dans mon entourage ne sait que je bois toute seule, mes enfants sont trop jeunes pour s’apercevoir de la chose et comme je ne bois pas au boulot ça passe inaperçu. Tous les matins je me disais « ce soir je ne bois pas » et tous les soirs j’achetais une bouteille, c’était insupportable, je me serais giflée d’être aussi faible.
Bref, donc depuis un moment, je me tâtais à aller consulter, mais comme beaucoup, j’avais honte. Oui honte. Ce qui est fou vu que je n’ai jamais condamné les alcooliques, les drogués, bref les gens dépendants sont avant tout des gens malades pour moi, alors pourquoi je me juge moi bien plus durement que les autres ? Sans doute parce que j’ai une vie facile, un boulot qui me plait, que j’ai une famille géniale et des amis au top ? Dans ce cas, tout devrait aller bien non ? Alors quoi ?
Enfin c’est un autre sujet, pensez-vous qu’on puisse devenir alcoolique uniquement parce qu’on aime le goût (c’est le vin essentiellement que j’adore) ?
C’est aux infos que j’ai entendu parlé du Baclofène, vers le mois de mars je crois et depuis j’ai pas arrêté de rechercher toutes les infos dessus, lire les forums, bref me renseigner et finir par décider de tenter ce traitement.
Le 31 mai 2012, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée consulter un médecin qui prend sans RdV à côté de chez moi et que j’avais vu une fois pour une angine et qui m’avait semblé sympa. Dans la salle d’attente, je m’aperçois que c’est en fait sa remplaçante qui est là (comme tous les mercredis, mais j’avais pas fait attention), elle est toute jeune, je me dis que j’aurais préféré tomber sur l’autre qui a la cinquantaine et que j’imagine plus indulgent. Mais je me dis tant pis, on verra bien et si elle refuse, je suis prête à faire tous les médecins des environs jusqu’à ce que je trouve celui qui voudra bien me prescrire le Baclo.
Sauf que... j’avais à peine fini de lui exposer mon problème qu’elle me dit « Alors, je ne sais pas si vous en avez entendu parlé, mais justement, un médicament vient tout juste d’être autorisé dans le cadre du sevrage alcoolique, j’en ai entendu parlé par des confrères qui ont des résultats plus qu’encourageants, c’est le Baclofène ». Alors on en parle toutes les deux, elle me prévient que je suis son cobaye, elle n’a jamais traité personne au Baclo, c’est la première fois qu’elle le prescrit et est ce que je suis quand même partante pour tenter avec elle ? Tu m’étonnes que je suis partante ! Elle me file son n° de portable perso si jamais j’ai un souci que je l’appelle n’importe quand.
On a convenu de commencer tout doucement, vu les effets secondaires dont elle a entendu parler, et me voila partie avec mon ordonnance.
Après 1 mois, ma consommation est aujourd’hui réduite de moitié, sauf dans le cadre de 2 fêtes où j’ai bu comme d’habitude, c’est à dire trop, mais à la limite, c’est plus ma conso toute seule qui m’inquiétait. Et puis j’en suis qu’au début du traitement après tout ! Je sais que je vais y arriver, surtout avec votre aide, je sais qu’un jour je n’aurais plus besoin de m’acheter ma bouteille tous les soirs.
Les ES sont tout à fait gérables pour l’instant, somnolence essentiellement, mais j’ai du Guronzan qui m’aide beaucoup en semaine au boulot et le we ben je fais des siestes. J’avais très peur des nausées, qui peuvent être bien handicapantes pour bosser, mais ça va, pas eu besoin de dégainer mon Primpéran et si jamais, je l’ai toujours avec moi.
Aujourd’hui j’en suis à 60 mg que je répartis comme ça :
- 2 Ã 12 h
- 2 Ã 16 h
- 2 Ã 19 h
Etant donné que mon craving est essentiellement le soir à partir de 18/19 h, vous me conseilleriez de répartir ma prise de quelle façon pour augmenter ?
Désolée pour le pavé et un grand MERCI pour ce forum.