Vervaine, verte veine,
Lorsque j’emploie le mot « Salope ! » c’est une insulte suprême que je ne réserve qu’aux objets masculins et aux hommes. Ça calme, c’est violent. Aux hommes parce que bien souvent ils l’emploient comme des salopes qu’ils sont. Comme beaucoup, ils détestent que les femmes puissent prendre du plaisir à être aimer, à aimer s’ouvrir, à donner et prendre. Cela les gènes, cela les trouble ; Petits garçons qui sont tout étonnés de se voir plus gros que lorsqu’ils sont dans l’eau. « Mais tu prends du plaisir, chienne… !? Ah d’accord… Et bien tiens, prends ça et ça ! Ah, ah ! Tu l’as bien cherchée» Y’a que ça pour les faire jouir ces hommes là . Ils ne savent rien de la tendresse, de l’abandon des corps, de la complicité sauvage, de la confiance, du rire. Rien donc.
Jamais à une femme, cette insulte. Ou bien pour rire. Par clin d’œil. Lorsque l’on se connait bien. Mais je préfère coquine…
« You’re an asshole ! You’re an asshole! »
Yes, yes !
Les conquêtes, je les multipliaient de façon maladive. Lorsque j’arrivais à mes fins, je n’aimais plus instantanément. Elle se déshabille et je n’aime déjà plus. Simple : Je ne désirais que pour me rassurer. Et lorsque je l’étais voilà ce qu’il se passait en moi : Elle n’a pas vu que j’étais un imposteur (mot d’O.A ) . Il faut que j’en trouve une autre. J’ai essayé les brunes, rousses, blondes bien sur on a ses préférences, petites, fortes, skinny, eboney, asian, (longtemps j’ai surfé sur des sites interdits aux moins de 18 et aujourd’hui , comment croyez vous que je sais ne pas avoir de libido ? Anonisme. Ne boudons rien des plaisirs du corps) laides, (« Cette fille est trop vilaine il me la faut » G.B)… Rien n’y fait. Les maniaques, les folles de la TS à répétition (Reiz, si tu continus à me traiter comme cela je me tue ! Just do it, lâche ton coeur! Elle a sautée par la fenêtre…. Bien des fois je me suis aperçu de ma connerie, mais là je touchais le sommet, au dessus le soleil - Elle va bien…), les gentilles, les cruelles, les dindes, les intellectuelles, les cougars, etc. Rien n’y fait. Les hommes. Rien n’y fait. Fait chier d’essayer les canards à la façon du Marquis… (prenez un canard, mettez lui le coup dans un tiroir, prenez le – coquin-, juste avant de jouir, fermer le tiroir, l’animal en mourant se contracte lui et son fondement. Prenez votre pied, recommencer si vous avez des canards à gogo dans la mare)…
D’autres choses…
La scolarité. Vous vous souvenez comme moi de cette question à votre délégué de classe: Mais, je n’y arrive pas trop là … Tu crois qu’il faut combien de moyenne pour passer cette année ? Ce qui voulait dire : Bon lâche le morceau. C’est quoi la hauteur de la barre ? Parce que moi j’ai des calculs savants à faire. Genre, si je colle une moyenne de 14 en Français, je peux me permettre un 6 en math, ça fait 10 en moyenne, et je passe ? C’est pas pour moi, c’est pour mes vieux… Et ça me permet de sécher les maths pour aller boire des bières en jouant au baby.
J’aime travailler avec mes mains. La classe c’est tailleur de pierre. Respect ! J’aime avoir du cambouis sur les paluches après avoir réparé ma voiture. Les voitures. C’est soit Dacia parce qu’on peut tout réparer dessus soit une belle italienne, une Aston Martin tiens , au hasard. Arff, dysphorie, euphorie…Du Baclo, vite !
Parlons alcool !
Les portes de l’enfer.
Je me suis rendu compte de mon alcoolisme grâce à Elle. Ne cherchez pas. Belle, intelligente et drôle. Mordante et tendre à la fois. Ses défauts ? Des qualités. Bref… Je tombe amoureux. Le jour où je m’en rends compte ça s’emballe en moi. Elle est marié. Je dois trouver le chemin ! Après 1 an, je trouve. Elle m’aime. Ouch ! Elle quitte son mari. Je commence à flipper. Je bois toujours. Jusque là , je disais à mes potes : Si j’ai le choix, mais tous les jours je prends celui de boire. Elle me défend bec et ongle la tigresse. « Je l’aime et je vous emmerdes, il m’a promis qu’il allait arrêter ! » disait elle aux jaloux. J’avais promis ! Elle s’installe chez moi. Incroyable, je n’avais jamais accepté ça avant. Je bois toujours… Milles façons. Je fête ceci ! Champagne ! Juste ce soir, promis. Elle patiente… Des reflets gris commences à ternir ses yeux si bleus. Elle rit moins qu’avant. Je stress. Je me rends compte que je suis impuissant face à l’alcool. Je pleure beaucoup, souvent. Je me hais ! Je fais pitié… peine à voir…. Je pars en cure, la première. Suis sur de moi ! Je ressors à fond ! C’est fait ! Elle est heureuse au téléphone. Je reviens à Belleville. Je sors du métro à Pyrénées. Ça me tombe dessus comme la foudre! Je ne connaissais pas le mot à l’époque. CRAVING ! Je m’effondre sur l’asphalte. Je pleure. Je vais au Franprix. Rayon vous savez. Je pleure. NON ! SI ! Non ! SI ! non. SI ! J’achète. Je pleure. La jolie caissière me regarde, elle semble triste pour moi… Je bois dans la rue. Les larmes s’arrêtent. Je rentre. Elle est souriante, ému, elle est belle. Je parle, elle voit, elle sent, Elle pleure… Je veux essuyer ses larmes. Elle me repousse.
Ces larmes là … La colère ! Pure ! Elle avait quitté son mari, m’avait présenté son fils. Nous avions sympathisé lui et moi. J’ai tout cassé ! L’Enfer commença ce jour là .
Ami Franckolo, voilà ton histoire X.
La cravate du notaire.
A l’époque j’écris des pièces de théâtre. Des monologues. Pas assez de psychologie pour plusieurs personnages. Petits succès grisants. J’ai 19 ans. Elle, cougard, elle veut que je lui écrive un « truc ». Pour elle. Elle veut monter sur scène. Je veux monter sur elle. Facile : « Pas trop d’inspiration en ce moment… Un peu tendu …». Le reste coule de source… Je n’ai jamais écris pour elle. Mais je viens de rencontrer Claude Chabrol « Vous êtes un écrivain, ne faites que ça ! ». Je cherche de l’argent pour pouvoir écrire, ne faire que ça. Je lui en parle à Mam’ cougard. Son mari est avocat d’affaire et il a fait fortune. Il finance des projets et rêve d’écrire. Je suis son homme ! RV chez lui. Sa maitresse m’accueille et j’entre dans une maison de ville immense bourrées de flippers . Je lui lis des textes au cravaté. Il aime. Il veut écrire des « choses » pour un journal qu’il financera au Sénégal. Il veut un nègre. Je serais sont nègre ! Chèque de 15.000 francs en poche, je pars dans le PACA. Autant écrire au soleil. Il n’a jamais vu ni la tête ni la queue d’une première phrase. En mal d’inspiration lui dis-je. Je comprends , dit il, ah les artistes… Re 15.000 f . Il s’est lassé…
Moins bien écris je le concède volontiers, mais j’ai parlé d’Elle. Mes yeux se sont grisés…
A bientôt, pour de nouvelles aventures plus légères.
Si vous saviez comme je suis heureux en ce moment ! Hein Franckolo ?! « Tous ces projets dont nous parlions bourrés et pour lesquels ont se lève maintenant le matin pour les accomplir. » Excuse moi de te voler ainsi. Je suis clépto. Mais ça aussi, ça passe avec le Baclo, il parait.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ! Nous sommes des rescapés ! Les amis, ici, qui ne le sont pas encore, le seront, nous l’espérons ! Nous y croyons ! Nous les aimons !
Message édité 2 fois, dernière édition par reiz17, 12 Juillet 2012, 22:54
Indifférent à l'alcool mais pas à un verre de Château Léoville-Barton St.Julien 2003, depuis la mi-juin 2012.