Reprise du dernier message
C'est vrai que beaucoup baissent les bras face Ă l'alcool.
Ses ex avant moi n'ont même pas essayé.
Elles l'ont lâchement abandonner, le laissant seul avec son douloureux passé et
sa meilleure amie, qui le détruisait à petit feu.
Elles n'ont pas vu en lui ce que moi j'ai vu dès le premier jour.
Un homme meurtri, complétement perdu, qui ne savait pas quoi faire pour s'en sortir,
et qui pourtant le voulait tant.
Et puis, il y a eu moi.
je suis arrivée dans sa vie, complètement paumée,
buvant autant, si ce n'est plus que lui,
fumant une dizaine de bédos par jour,
pour oublier que moi aussi un jour, on m'a détruite.....à 16 ans.
J'ai sombré moi aussi, j'ai bu, pour oublier aussi, sauf que moi, le jour où je me suis sentie mieux,
j'ai laissé derrière moi ce poison, pour me consacrer à ma nouvelle vie.
Cette vie qu'il m'avait apprise, cette vie qu'il m'a construite.
Il a fait de moi celle que je suis aujourd'hui ( oui ma Doon ! ),
forte, conquérante, qui se battra jusqu'au bout pour écraser tout ce qui se trouve
sur la route de son bonheur.
Et cette foutu canette en ferraille en faisait partie.
Alors si je suis allée au bout, si j'ai eu la force de me battre contre cette salope,
c'est peut-être parce qu'en le rencontrant j'étais dans le même état de souffrance,
dans la mĂŞme perdition que lui. Alors, j'ai eu moins de mal Ă le comprendre.
Et pourtant, il en reste des choses que je ne comprends pas,
même à force de vous lire, vous, malades alcooliques, qui vivez un combat acharné pour vous sortir de là .
ET il y a eu tant de moments où égoïstement, je n'ai pensé qu'à moi,
ces moments où, je n'ai pas honte de le dire, je l'ai traité comme de la merde
parce que je ne comprenais pas pourquoi, par exemple, il a préféré passé la St valentin avec elle plutôt qu'avec moi....
Je le remercie finalement, car c'est ce soir là qui fut l'élément déclencheur de mon inscription ici.
Ce soir là , où très lâchement, j'ai appelé mon père pour qu'il vienne me chercher,
ce soir là , où je l'ai laissé tout seul avec elle.
Ce putain de soir où mon père m'a récupéré dans un état pas possible,
oĂą il m'a vu m'effondrer sur les bords de la SaĂ´ne...l'endroit de Lyon qui sait absolument tout sur votre Zounette.
Ce soir où, une fois arrivée chez lui, j'ai fondu en larmes devant notre photo de mariage qui trône dans la chambre où je m’apprêtais à dormir. Sans lui.
Sans l'homme sans qui je ne serais peut-ĂŞtre plus lĂ .
Je n'ai pas dormi cette nuit lĂ .
Je me suis inscrite sur ce forum,
que je lisais déjà depuis un bout de temps, en attendant...son feu vert. j'ai passé la nuit à lire...
Au petit matin, j'ai foncé dans notre tanière pour voir ce que j'avais fait.
Coupable de l'avoir laissé avec son bourreau.
IL était là . Sur le canapé.
Il m'a dit OUI.... Trouves le moi ton Baclo, il n'y a que lui qui peut...
Les proches ont du mal Ă comprendre, et font souvent l'inverse de ce que le malade attend.
Nath, merci d'avoir fait sortir de moi, ce qui dormait depuis trop longtemps.
Fofo, OA, BAclo, encore merci.
Mais, j'ai encore tant de choses Ă apprendre.....
Comme...arrĂŞter de lui dire qu'il a bu parce qu'il rentre du boulot,
complètement défoncé, en oubliant que je lui ai rajouter un p'tit 10 la semaine dernière,
et que avec les doses plus fortes, il met plus de temps à digérer l'augmentation qu'au début du traitement.
Et que chez lui, 10 de plus équivaut à un pack de 8.6°...je l'ai encore oublié tout à l'heure.
Et puis, même s'il avait bu un p'tit verre avec un collègue, ce ne serait pas si grave...qui n'le fait pas ?
Ses ex avant moi n'ont même pas essayé.
Elles l'ont lâchement abandonner, le laissant seul avec son douloureux passé et
sa meilleure amie, qui le détruisait à petit feu.
Elles n'ont pas vu en lui ce que moi j'ai vu dès le premier jour.
Un homme meurtri, complétement perdu, qui ne savait pas quoi faire pour s'en sortir,
et qui pourtant le voulait tant.
Et puis, il y a eu moi.
je suis arrivée dans sa vie, complètement paumée,
buvant autant, si ce n'est plus que lui,
fumant une dizaine de bédos par jour,
pour oublier que moi aussi un jour, on m'a détruite.....à 16 ans.
J'ai sombré moi aussi, j'ai bu, pour oublier aussi, sauf que moi, le jour où je me suis sentie mieux,
j'ai laissé derrière moi ce poison, pour me consacrer à ma nouvelle vie.
Cette vie qu'il m'avait apprise, cette vie qu'il m'a construite.
Il a fait de moi celle que je suis aujourd'hui ( oui ma Doon ! ),
forte, conquérante, qui se battra jusqu'au bout pour écraser tout ce qui se trouve
sur la route de son bonheur.
Et cette foutu canette en ferraille en faisait partie.
Alors si je suis allée au bout, si j'ai eu la force de me battre contre cette salope,
c'est peut-être parce qu'en le rencontrant j'étais dans le même état de souffrance,
dans la mĂŞme perdition que lui. Alors, j'ai eu moins de mal Ă le comprendre.
Et pourtant, il en reste des choses que je ne comprends pas,
même à force de vous lire, vous, malades alcooliques, qui vivez un combat acharné pour vous sortir de là .
ET il y a eu tant de moments où égoïstement, je n'ai pensé qu'à moi,
ces moments où, je n'ai pas honte de le dire, je l'ai traité comme de la merde
parce que je ne comprenais pas pourquoi, par exemple, il a préféré passé la St valentin avec elle plutôt qu'avec moi....
Je le remercie finalement, car c'est ce soir là qui fut l'élément déclencheur de mon inscription ici.
Ce soir là , où très lâchement, j'ai appelé mon père pour qu'il vienne me chercher,
ce soir là , où je l'ai laissé tout seul avec elle.
Ce putain de soir où mon père m'a récupéré dans un état pas possible,
oĂą il m'a vu m'effondrer sur les bords de la SaĂ´ne...l'endroit de Lyon qui sait absolument tout sur votre Zounette.
Ce soir où, une fois arrivée chez lui, j'ai fondu en larmes devant notre photo de mariage qui trône dans la chambre où je m’apprêtais à dormir. Sans lui.
Sans l'homme sans qui je ne serais peut-ĂŞtre plus lĂ .
Je n'ai pas dormi cette nuit lĂ .
Je me suis inscrite sur ce forum,
que je lisais déjà depuis un bout de temps, en attendant...son feu vert. j'ai passé la nuit à lire...
Au petit matin, j'ai foncé dans notre tanière pour voir ce que j'avais fait.
Coupable de l'avoir laissé avec son bourreau.
IL était là . Sur le canapé.
Il m'a dit OUI.... Trouves le moi ton Baclo, il n'y a que lui qui peut...
Les proches ont du mal Ă comprendre, et font souvent l'inverse de ce que le malade attend.
Nath, merci d'avoir fait sortir de moi, ce qui dormait depuis trop longtemps.
Fofo, OA, BAclo, encore merci.
Mais, j'ai encore tant de choses Ă apprendre.....
Comme...arrĂŞter de lui dire qu'il a bu parce qu'il rentre du boulot,
complètement défoncé, en oubliant que je lui ai rajouter un p'tit 10 la semaine dernière,
et que avec les doses plus fortes, il met plus de temps à digérer l'augmentation qu'au début du traitement.
Et que chez lui, 10 de plus équivaut à un pack de 8.6°...je l'ai encore oublié tout à l'heure.
Et puis, même s'il avait bu un p'tit verre avec un collègue, ce ne serait pas si grave...qui n'le fait pas ?