En tant que "financier", je crois que tu contrôles déjà assez bien sa consommation. En faire plus, vouloir le limiter, risque selon moi de vous pourrir la vie plus qu'autre chose. Si ton conjoint veut absolument boire, il cherchera par tous les moyens à y arriver, quitte à vivre dans le mensonge et le déni.
L'encourager à noter sa consommation, oui. Pour lui-même, pour l'aider à s'évaluer, à progresser.
L'encourager à venir sur ce forum (le fait-il?), certainement. A y lire les témoignages d'autres à s'y confier à son tour. Pour ma part, en dépit de tous les efforts accomplis par mon conjoint (et Dieu sait s'il ne les a pas ménagés), le dialogue avec les autres "malades" m'a été plus utile en cours de traitement. Etre reconnu, sans jugement, par ceux qui vivent ou ont vécu les mêmes difficultés que soi, est un dopant très efficace.
Le rôle de conjoint est le plus ingrat qui soit. Oui, je crois qu'il faut lui parler, pour l'encourager, se montrer à ses côtés mais aussi pour exprimer son propre mal-être, sa propre souffrance et, au besoin, faire respecter ses droits. Mais ne pas trop attendre de réponses, tant que ne poindra pas la guérison - que j'espère de tout cœur pour vous. A ce moment-là , avec la délivrance reviendra le dialogue, sans crainte sans tabou.
Voilà quelques réflexions sans prétention, basées sur mon (notre) cas personnel.
Courage et amitiés.
Les rêves sont en nous... Il suffit d'une étincelle! (Pierre Rapsat. Merci, Pierre!)