Je lis beaucoup de succès.
Le Baclofène a apporté beaucoup d'espoir.
Je suis au bord de la route, je cherche encore pourquoi la molécule n'a pas fonctionné pour moi.
J'écris ce soir parce que j'ai bu, parce que je bois encore et toujours.
Je veux dire que je crois toujours au Baclofène, que je recommencerai surement
pour sauver ma vie.
Mais j'écris aussi pour dire qu'il est inadmissible que le corps médical n'encadre pas mieux
cette expérience.
Perso, j'ai du cesser pour sauver mon boulot.
OK, c'est vrai que je gérais encore un peu. Mais c'est le cas de nombre d'entre nous ?
Sous Baclofène j'ai perdu mon libre arbitre. Cette molécule agit, fort.
Tant que la prise de Baclofène ne sera pas encadrée nous seront nombreux à rester
sur le bord du chemin.
Est-ce qu'il faut être à l'article de la mort pour recevoir de l'aide ?

Très chère Junon

De te savoir sur le bord du chemin me désole ..

Le corps médical est impuissant. Les médecins ne connaissent pas plus que nous le baclofène.

Que faire pour toi ?
De dire de recommencer doucement.
Relis l'expérience de Julie Maurice ou celle de Batman

Elles ont toutes les deux échoué et recommençé

Oui je suis toujours là et toujours au bord du chemin.
Pour être plus claire :
je ne voulais pas être alcoolique, mais je bois.
Je bois trop et surtout je ne peux pas m'en passer.
OK, je gère encore ma vie, mais je ne gère plus ...MOI.
Le baclofène, j'ai pris, loin, longemps, beaucoup.
Et sans doute un peu trop, overdose ? non, non.
Le baclofène est -Surement- la molécule mais
NOM DE DIEU QUE LES INSTANCES GOUVERNANTES S'EN MELENT !!!!!
Que les hopitaux viennent à notre secours !
Parce que moi JE CREVE

Tu es un cas particulier, quelqu'un pour qui cela ne va pas de soi

M^me dans 5 ans quand le baclofène sera prescrit, personne ne te donnera la solution
Si tu as les m^mes résultats que ce que tu as eu, ils te diront : désolé ça ne marche pas pour tous

Recommence le baclofène, j'essaierai de t'aider au jour le jour, du début à la fin
En espérant de tout mon coeur que cela marchera cette fois

Les choses avancent, grâce au Pr Bernard Granger, grâce à l'association, grâce à la presse, grâce aux médecins généralistes et psy qui prescrivent de plus en plus, etc...

Pas assez vite c'est sûr, mais en face, nous avons du "lourd"... tout ceux qui bénéficient des 20 milliards d'euros par an que rapporte le traitement traditionnel aussi couteux qu'inefficace de l'alcoolo-dépendance.

Entre ceux qui cherchent à préserver leurs jobs d'alcoologues, leurs luxueux centres de cure et ceux qui sont en conflits d'intérêts et hauts placés à la SFA, FFA, Afssaps/ANSM, etc... c'est détaillé ici : http://www.baclofene.org/baclo...flits-dinterets pas simple pour nous ! Nous avons la volonté, l'énergie, mais nous n'avons pas leurs moyens financiers et leurs réseaux d'influence.

Amicalement,
Yves

bonsoir junon,

tjrs perturbée à lire des messages comme le tien,
alors que sur moi, ça marche super bien, bon je ne

veux pas faire de déclaration hâtive, mais j'ai pris
le train en marche et ç'a fonctionné

en regardant le parcours d'autres membres, je présume
(en prenant des pincettes) que le facteur environnemental/émotif
compte pour beaucoup

prendre du recul et analyser le comment du pourquoi
de ses échecs???, d'accord, facile à dire

amitiés, henriette

bonsoir junon,

tjrs perturbée à lire des messages comme le tien,
alors que sur moi, ça marche super bien, bon je ne

veux pas faire de déclaration hâtive, mais j'ai pris
le train en marche et ç'a fonctionné

en regardant le parcours d'autres membres, je présume
(en prenant des pincettes) que le facteur environnemental/émotif
compte pour beaucoup

prendre du recul et analyser le comment du pourquoi
de ses échecs???, d'accord, facile à dire

amitiés, henriette

Dr Yves vient encore de sévir sur mon fil !

Je reste toujours aussi étonnée que l'on puisse faire un diagnostic par forum interposé.
C'est sans doute le miracle du baclofène !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mon "cher ami" si j'étais guérie de mon alcoolo dépendance, je le saurais !
Mais il est vrai aussi que tu prétends que je ne suis pas alcoolique.

Que tu te serves de mon fil pour faire passer tes messages, OK, mais
je pense que tu devrais t'abstenir de parler de mon cas.

Suis tu une psychothérapie?

@ Junon,

OK, j'ai corrigé.
Désolé

Yves

Toujours là, toujours au bord du chemin.
Lisant les guérisons, au fil de Yves.
Mon premier post : "l'espoir fait vivre" est toujours d'actualité.
Et l'alcool toujours mon compagon d'infortune.

Pour parler direct :
il y a des gens, alcoolo-dépendants, mais résistants,
des qui luttent,
et je pense que nous sommes nombreux.

Je leur dis à tous : essayez le baclofène.

Moi, perdue de chez perdue, j'essaierai à nouveau, parce qu'il n'y a pas d'autre choix.
L'alcool est une merde.

@ Sissi,
Je pense que "non", dans tous les cas, pas une psychothérapie comportementale à raison d'une séance de 30 mn à une heure par semaine comme le préconise Annie Rapp. http://www.wmaker.net/psyresoformations/

Peut-être que je suis d'humeur dysphorique, peut-être que je suis bipolaire, quoiqu'il en soit la vie est belle, profitons en... depuis le 21 mars 2010, je suis au moins guéri de mes plus de 30 années d’alcoolo-dépendance. De temps à autres, j'ai même le luxe de me faire un petit excès entre amis...

@ Junon, si tu penses que ma réponse à Sissi est erronée, je retire immédiatement mon post et je te laisse le soin de lui répondre... ou pas.

Yves

Junon, je te suis depuis longtemps déjà sans intervenir sur ton fil, que te dire!

Savir que tu es toujours au bord du chemin me chavire le coeur.

Simplement accepte la proposition de Sylvie, reprend tout à zéro ou presque avec une aide individuelle tu vas sans doute y arriver.

le Baclo tu le sais mieux que moi provoque une réaction chimique, pourquoi ne fonctionnerait il pas pour toi?

peut être qu'en te sentant soutenue, aiguillée tous les jours dans ta démarche tu auras la surprise d'atteindre une dose seuil bien inférieure

et de pouvoir gérer tes ES au coup par coup.

Voila, ce petit mot, rien que pour t'encourager, ton désaroi me navre

Bises à toi

Brigitte (la mère de Ric)

Merci Brigitte.
Que te dire de plus qu'un merci ?
Il est sincère.
Oui, je suis toujours au bord du chemin...

Yves, je ne sais pas si ta réponse est appropriée ou non.
Tu ne sais pas ce que je fais pour en sortir.
Tu as posé ton jugement, avec ton ressenti et ton parcours.

Je ne viens plus souvent sur le site, juste pour lire que l'espoir est LA.
Je n'ai jamais dit que je ne recommencerais pas.

Je vis (ou plutôt je ne vis pas) avec l'alcool. Je ne peux pas m'en passer, je maitrise,
non pas l'alcool, mais ma consommation.
Et je suis désolée, Yves, si cela ne correspond pas à l'image de "l'acoolique telle que Yves".

Dans l'alcool, comme dans toutes les maladies, il y a différentes facettes.

J'essaie, je tente, de faire comprendre une autre facette. Mais les mêmes malades.

Tant de monde vient sur ce site. Tant de monde s'y inscrit. Et TELLEMENT de monde n'y échange pas.
Disons leur, dites leur que tous les malades de l'alcool ne sont pas OBLIGATOIREMENT au bout du rouleau.

Mais qu'ils n'en sont pas moins pour autant malades.

A mots couverts, ou à mots ouverts, dès que l'on est obligé de boire on est alcoolique.
Désolée Yves, de ne pas être encore trash, mais j'y viens.

Ne soit pas plus obtu que ceux qui refusent le baclofène.
Accepte la différence.

coucou Junon,

Il est evident que chacun ne peut juger et aider qu'avec son propre parcours, quelquefois maladroitement.

Je sens en toi tellement de souffrance, je sais que tu as lutté pour des résultats qui te paraissent stériles.

Tu arrives avec le baclo à maitriser ta consommation, c'est déjà une victoire ne crois tu pas?

Moi je ne suis pas médecin, mais il me semble que dans ton cas tu peux peut être pour l'instant te contenter de cette demi victoire (je vais faire hurler dans les chaumières mais tant pis).

Attend peut-être quelques temps pour reprendre preque à zéro, lorsque tu l'auras décidé toi même si ta demie victoire ne te semble plus satisfaisante.

et puis viens parler un peu ici quelquefois, tu sais rien n'est simple pour personne, tous réagissent avec leur vécu leur expérience, leur quotidien, le baclo est une aide incontestable

la guerison définitive est plus problèmpatique pour certains.
Bises à toi

Brigitte.