Puces et vers, un chat ado ou adulte supporterait encore, mais un crotchon qui est en train de grandir...
C'est bien qu'il ait été traité, à présent il dort pour se refaire. Il doit dégager un tas de toxines et les vers qui l'encombraient, avec ses diarrhées.
Tu l'as recueilli dans quelles circonstances? S'il était seul dans la nature, privé de sa mère, il a dû pour survivre manger des tas de saletés qui lui ont mis le tube digestif en pagaille. Tu connais ce beau livre d'Annie Duperey, "Les chats de hasard"? Elle raconte ses chats, et entre autres comment elle a été appelée par un chaton caché dans une haie, et qu'il a fallu une heure avant que le petit bout se hasarde à venir à elle, il avait dû faire quelques mauvaises rencontres. Le reste de cette histoire-là , la relation qu'elle a eue avec lui est assez extraordinaire.
Ta lutte que tu évoques pour manger me parle, par moments je trouve carrément chiant de devoir faire un repas, préparer un plateau équilibré. Alors je me fais des tartines par paresse, et le pain prend tout-à -coup une place démesurée, facile à absorber très vite. Je dois me pousser pour me faire un truc un peu plus élaboré, même un quart d'heure c'est trop long. Donc je vais tenter l'expérience de ne plus en avoir à disposition chez moi, et me forcer à prendre le temps de préparer du riz, des patates, des pâtes à la place, histoire d'être quand même calée quelques heures.
Tes habitudes alimentaires, si j'ose demander, c'est quoi? C'est intéressant cet aspect-là de l'habitude, parce que quand la pulsion disparaît, les réflexes installés depuis toujours ou presque, eh ben ils reprennent le dessus. Comme si le cerveau ne voulait pas lâcher ce dont il sait que ça lui fait du bien, ce qui le soulage.
Là je déjeune avec un verre de vitamines, un café sucré juste ce qu'il faut pour enlever l'amertume, et un quignon qui me reste. Je suis partie avant ça me chercher des clopes à la station-service, déjà 20' de marche, et je n'ai même pas eu envie de prendre du pain en même temps, alors que longtemps j'allais faire assez tôt des provisions gargantuesques pour ce premier repas, les dimanches matin - c'est férié chez moi aujourd'hui.
Que mettre à la place de cette habitude-là , quelle bonne raison de la changer? Pour moi ça s'est fait naturellement, avant même le baclo. Je pense que c'est lié au fait que j'ai changé de travail, que mes journées peuvent commencer tranquillement, au lieu des nausées de six heures du mat', et de l'appétit et la faim qui revenaient deux heures plus tard, alors que j'étais en plein boom d'un boulot que je haïssais. Alors j'attrapais quelques belles tranches du bon pain servi dans les hôpitaux, et un verre de lait, c'était ma bouillie réconfortante devant une nouvelle journée à lutter pour y faire rentrer tout ce qu'il y avait à faire. Et les jours de congé, revanche et réconfort avec des cassées pas possibles.
C'était lié à plein d'autres choses qui semblaient n'avoir rien à voir avec la choucroute, et pourtant!
Alors en décortiquant ce qu'il y a autour, peut-être y a-t-il là une chance de casser l'habitude?
A te lire, des nouvelles de toi et du minet. J'ai croisé le mien ce matin, en lui faisant un câlin pour puiser de l'énergie à vous envoyer aux deux, et spécialement au petitou.
Message édité 2 fois, dernière édition par , 17 Septembre 2012, 13:59