Coucou à vous tous
J'avais décidé de m'éloigner... Reprise d'une vie, rentrée scolaire, boulot, et l'indifférence, là , au près de moi.
Tellement indifférente, que même le baclo le l'ai oublié... prises un peu décalées et une ou deux doses simplement oubliées.
Par dessus, du stress et des angoisses injustifiées, un apéro très convivial, et je me suis sentie comme quelqu'un d'autre, quelqu'un qui ne souffre pas d'une maladie incurable.
Le résultat bien entendu en a été à la hauteur, une bouteille bue comme de l'eau. La retrouvaille avec "mon bien-être", mon goût pour l'ivresse... J'ai laissé faire...
Je ne suis pas inquiète, car je connais l'indifférence, mais je vous met en garde, la régularité, la concentration, le désir de guérir, certes, mais nous ne serons jamais comme ceux qui peuvent boire un soir, et plus pendant des jours. Notre cerveau, notre passé, est là , notre démon rôde, et la méfiance doit être là , à chaque seconde.
Même indifférent, nous restons fragiles, vulnérables. Surtout lorsqu'on ne vise pas l'abstinence. La frontière est fragile. Un instant de faiblesse, et les verres peuvent encore s'enchaîner...
Le bien-être ressenti de l'indifférence est lui aussi très dangeureux. On arrive à croire que nous sommes vraiment guéris, quand les verres nous laissent sans réaction. Pourtant, il n'y a aucun répit. Chaque jour est un danger... Restons sur nos gardes, et continuons notre chemin.
C'est pour moi, un rappel à l'ordre. Prudence, et surtout respecter les heures, et les doses de baclo. Pas toujours simples, quand l'alcool ne vous attire plus le moins du monde. On se fait parfois trop confiance...
La vie est mon amie ...