Dans le malheur, l'alcool ne m'est pas réellement nécessaire. Je ne serais que plus malheureux. C'est bon mais bon. Rien qui ne m'effraie tout de fois là dedans, mais je me souviens ne boire que normalement les jours de gros temps.
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En revanche, lorsque le ciel se dégage. Qu'il est des perspectives d'avenir, la bouteille se rappel à moi tôt le matin jusque tard le soir. Tôt, c'est pas bien. Non, non, non. On vous l'a déjà dit. Mais le soir à l'heure de l'apéro qui sonne comme la cloche pour la cour de récré...
Heureusement pour moi, c'est le matin que j'ai le plus envie. Congés, bords de mer, ballades photos, parler avec les anciens, se promener dans le centre et acheter l'équipe, s'assoir à une terrasse et voir les bretons s'enquiller du blancs à 9-10 H... ET... Les envier...
Je dis heureusement parce que comme vu plus haut: Le matin on t'as dit non! ça fait alcoolique. Donc pour des raisons de sauvegarde de mon bonheur actuel et surtout du fait de la molécule sans laquelle mon bonheur actuel, hein, je me te le colle au fond d'une bouteille de chouchen et je me la vide en mer, et bien (suis un peu), je ne bois pas le matin.
Donc, quand arrive l'heure de la récré, j'ai déjà moins soif... Et puis j'aime moins boire avec tout le monde. Je suis un alcoolique solitaire. Je suis un jaloux. La bouteille, je vous le révèle, m'aime plus moi que vous autre. Je suis son véritable amant. Elle ne se relèvera pas de la perte de mon corps...
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Bref, lorsque je vais bien, que je n'ai rien a oublier, bien au contraire, j'ai envie de me la coller grave.
J'ai envie d'être PLUS heureux. Et ça me les casse.
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Stabilisation à 220.
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Indifférent à l'alcool mais pas à un verre de Château Léoville-Barton St.Julien 2003, depuis la mi-juin 2012.