Bon allez, assez déconner pour ce début de mâtiné.....
Hier PierreMichel a écrit ceci:
en fait, j'ai compris enfin que le Baclofène ne résout rien,
il met juste un terme à la dépendance, et met l'ex-l'alcolo devant ses responsabilités retrouvées, dans une situation de choix facile,
car plus d'état de nécessité absolue de boire,
il faut juste bien analyser ses motivations, c'est à dire savoir ce que l'on veut,
un peu de volonté alors, et voir enfin la réalité de sa vie,
qui est récupérable, tout ira bien,
qui ne le sera pas, et ça ne changeras rien,
se sortir de l'alcoolisme ne reste qu'une démarche personnelle, aidée miraculeusement par le Baclofène,
alors du Baclo oui,
mais du perso et de la com ici; sûrement,
enfin, la sortie de notre dépendance est un long chemin; on démarre, on va mieux, on chute, on repart, on va de nouveau mieux, et on rechute...,
Il est ardu le chemin, mais c'était comment avant ?
Vert de jalousie de n'avoir pas pu écrire un aussi beau passage, un superbe résumé, je me suis couché, la mort dans l’âme, pestant sur ma petitesse d'ecrivassier de comptoir, vouant aux pires supplices des geôles de Guantanamo, l'auteur de ces phrases sataniques, mais oh combien justes.
Cherchant moult tortures à infliger à Pierremichel dans les annales du camp S21 pour m'avoir mit le nez dans le caca, je suis resté assez tard, fouillant sur le web, retrouvant les recettes de cuisine de l'inquisition, nazis, staliniennes, khmer rouges, israéliennes, américaines, je passais d'une fenêtre à l'autre, en jetant un œil sur ce qui s’écrivait sur le forum la nuit venue, il y avait longtemps que je ne l'avait pas fait.....
Finalement, j'ai rangé tout mon matériel de torture, mes pinces, mon chalumeau et divers objets coupants.
Ah la nuit, cette belle salope aux multiples visages, elle sait y faire, elle t'envoie loin, moins loin parfois, elle te fait faire conneries que tu ne regrettera pas, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Toujours dans mon fauteuil de spectateur, plus les heures passaient, plus les acteurs fatiguaient, peinaient, j'avais vraiment beaucoup de peine à voir la détresse suinter par les petites aérations latérales de mon écran, heureusement des passagers sont sur la bonne voie, ce qui me donne beaucoup de plaisir. par moment je me surprenais à vouloir intervenir, me lever et envoyer une salve d'applaudissement, mais la pudeur de me mettre ainsi dans une position ridicule, retenais mes pulsions.
Message édité 2 fois, dernière édition par fred3007(gueri), 03 Octobre 2012, 8:43