Bonjour à tous

Voilà, j'ai 49 ans et mon mari 51, nous nous connaissons depuis 30 ans, sommes ensemble depuis 10 ans et mariés depuis 4 ans, nous avons deux magnifiques petites filles de 7 et 8 ans, et l'alcool gâche nos vies.
En ce qui me concerne je suis ce que l'on nomme communement une alcoolique mondaine, je consomme des alcools forts à raison de 2 ou 3 verres par jour, sans être jamais ivre, mais tous les jours ..
Mon époux par contre peut boire 4 ou 5 whisky et du vin à table, il est completement soul environ 1 fois par semaine et souvent cela engendre des disputes phénoménales, je n'en peux plus. Lorsqu'il boit il est capable de tout y compris de laisser sa paye au café du coin. Dernièrement nous avons parlé et je lui ai parlé du Baclofène, il est très motivé pour tenter le coup et moi aussi, il est bien évident que s'il cesse de boire je dois cesser aussi et je veux moi aussi me débarasser de cette addiction. Nous nous sommes rendus hier chez notre médecin traitant (enfin le nouveau, car notre médecin traitant est parti et pourtant il était formidable), là où nous habitons, nous n'avons pas le choix : on choisit un médecin référent et ensuite on reste avec ses remplaçants, j'ai déjà essayé d'avoir un rendez vous avec un autre médecin, mais ils refusent tous car nous ne sommes pas leurs patients et ils ont trop de clientèle pour en prendre de nouveaux. Bref, notre médecin a refusé tout net de nous prescrire du Baclofène, elle dit que cela provoque de graves troubles de la personnalité et engendre des dépressions pouvant mener au suicide. Elle nous a prescrit de l'AOTAL à tous les deux en nous demandant de nous faire suivre par un addictologue. Bref, rien à espérer, elle nous renvoie vers les alcooliques anonymes où nous n'avons aucune envie d'aller. Nous souhaitons trouver un médecin qui acceptera de nous aider afin que nous puissions reprendre le contrôle de nos vie. Je vous souhaite à tous beaucoup de courage et une longue et belle vie.

Pascale

Bonjour Pascale et bienvenue

Vous êtes malades comme nous tous, et la bonne décision a été prise
Il est bien de commencer par se procurer le livre du Pr AMEISEN "le dernier verre", il permet de comprendre la marche du baclofene
Ensuite tu envoie un message privé (fonction en haut à droite) à Viva en laissant tes coordonnées, elle te contactera pour faire le point et t'indiquera un prescripteur près de chez toi
Dès que tu auras l'ordonnance en poche, nous serons là pour vous conseiller toi et ton mari
Bon courage

Salut Pascale.

Ton médecin est un criminel qui s'ignore. L'Aotal, le Vespé, les tranxos, les benzos, les cures, les psy, les AA, j'ai donné.
Rechutes!
Toujours.
15 ans en enfer ou tout comme.
Lis effectivement le livre de O.A, Le dernier verre. Un titre aussi pourri que le livre nous parle.
...
En te lisant, je sens ta détermination.
Préparez vous à vivre autrement. A vivre dans un bonheur grisant. Aimez l'aventure qui s'offre à vous. Celle du Baclofène.
...
Nous te lisons bientôt.

Troubles graves de la personnalité ?
Peut être parle t-il de l'euphorie qui tombe sur certains quand ils se sont enfin débarrassés de l'alcool ..
Parce que perso, je n'ai pas vu grand chose d'autre

Contacte Viva, elle t'aidera

Bonjour Pascale,
Bienvenu ! Je suis presque dans le même shéma que toi ! Ne t'en fais pas, Viva te conseillera un prescripteur... et si vous êtes tous deux motivés, nul doute que vous vous déplacerez s'il le faut pour voir une personne qui acceptera de vous le prescrire et dans des doses convenables (pas des petites doses)...
J'ai lu des tonnes de témoignages de guéris ici, les Effets secondaires ne sont aucunement passés sous silence, et je n'ai jamais rien lu de ce genre ! je me demande si elle ne confond pas avec le champix qui pourrait lui être dommageable pour les personnes dépressives...
Sinon, je pense honnêtement qu'elle ne connaît pas bien le sujet....
Bienvenue ici !

Salut Pascale
Encore un toubib débile,sachant que l'aotal n' à jamais guérit des alcoolo,ma psy elle même vient de me le dire.Elle croit fort au baclo.Donc encore un toubib qui ne sais pas de quoi il parle.Le suicide par le baclo ça se serait.Comme le dit Sylvie c'est plutôt l'euphorie,la vie qui enfin à un sens et comme je le dis depuis que je suis indifférent,je surfe sur l'océan de la vie.
Trouvez vous un véritable toubib,qui veut sauver des vies et non pas les détruire.Viva vous aidera.

Enfin,bienvenue sur le bateau Baclo.Icivous trouverez des gens pour vous aider et vous soutenir,
nous sommes derriere vous et surtout ne jamais désarmer et
ne pas vouloir aller trop vite

A plus Alain dit rene522002

Bonjour Pascale, et bonjour à ton mari,

Le seul trouble de la personnalité que j'ai eu en me soignant, c'est celui de me débarrasser
de mon jumeau maléfique, cet affreux moi qui, lorsque j'avais picolé et que je me mettais en colère, pouvait faire flipper n'importe qui. In vino veritas rien du tout.
Nous sommes quelques uns à avoir eu ce petit problème et à l'avoir résolu.
S'arrêter de boire n'importe comment n'empêche pas de s'engueuler, mais certainement de s'engueuler
pour de stupides raisons et à tout va.

Vous aussi vous vous débarrasserez de cette impérieux besoin de boire l'apero plus le reste,
et vous retrouverez un peu d'harmonie certainement.

Les amis t'ont indiqué la marche à suivre alors...
C'est parti !

Merci à vous tous pour votre accueil parmi les "Baclophiles"

Nous avons encore discuté hier soir mon mari et moi et nous sommes déterminés
Parce que .. Parce que la vie est belle, que nous avons des enfants magnifiques et en pleine santé, parce que nous avons des projets
et comment faire lorsque le matin on n'arrive pas à décoller , qu'on a l'esprit dans le brouillard ?
Mon mari aussi se met à faire n'importe quoi lorsqu'il a abusé de la bouteille et cela nous a fait nous séparer durant 8 mois l'année dernière, c'est à ce moment là qu'il a fait une cure d'Aotal et un séjour à l'hôpital d'une semaine, il a tenu (en serrant les dents) deux mois.. Puis un copain, un verre, un deuxième.. Avec la certitude qu'il pourrait arrêter au moment choisi..Tu parles, tu y es, tu es dedans jusqu'au cou..
Et je suis d'accord avec Frankolo, in vino veritas c'est du blabla, je connais mon époux depuis la fac , c'est un homme instruit et cultivé et gentil comme tout et surtout patient car j'ai un caractère de cochon.et bien lorsqu'il a bu il n'est pas l'homme que j'ai épousé, c'est Mr Hyde, en tout cas celui là je n'en veux pas sous mon toit.
quant à moi, lorsque je bois, ça me rend parano, c'est un comble, d'en arriver à douter des siens.
Mon mari n'a plus son permis, annulé (récidive de conduite en état d'ivresse), je dois l'amener et aller le chercher au boulot tous les jours, il est en train de prendre des cours de code , et en a marre. Il convient que tous les ennuis qu'il a eu sont liés à la consommation d'alcool.
Bref, l'alcool est diabolisé à présent après avoir été longtemps un élément important du lien social : on boit l'apéro entre potes, entre copines, dans les cérémonies en tout genre. J'ai l'exemple de ma grand mère qui , jusqu'à son dernier jour, ne refusait pas un verre de bon vin lors d'un repas et prenait un petit verre de muscat avec le sacro saint Pars-Brest du dimanche.
C'est ainsi que nous voudrions vivre, profiter des bonnes choses , savourer sans rouler sous la table, et non pas tout stopper et prendre des médocs à tout va tout en n'arrivant pas à nous débarasser de l'envie.
Le médecin nous a orienté sur la permanence addictologie qui se tient tous les lundis matin à l'hôpital local ce qui supposerait à mon époux de ne pas aller bosser le lundi...De plus dans une petite ville où tout le monde se connait, je n'ai pas trop envie de me retrouver avec la DDASS au trousses. De plus, je n'ai pas aimé la façon dont le médecin nous a considéré alors que nous venions en pleine confiance pour lui exposer notre problème, elle nous regardait comme des insectes répugnants, n'aurait elle pas du éviter d'être dans le jugement vu sa position ?
Ah oui, lors de ses périples alcoolisés, mon époux est rentré un soir chez nous et, comme mon fils aîné refusait de lui parler parce qu'il était ivre, il a tout cassé dans la maison, chez moi c'était Beyrouth, résultat mon fils a eu peur et a appelé les gendarmes qui sont venus lui disant de se calmer, il a sauté sur les gendarmes, les frappant et les insultant , bilan : 9 mois avec sursis... Génial non ?
Là il y en a marre, il sait qu'il ne maîtrise plus rien, et après m'en avoir beaucoup voulu (ce qui est humain), il admet que le véritable fautif c'est l'alcool qui a le pouvoir de nous faire devenir ce que nous ne voulons surtout pas être. Vous me pardonnerez d'avoir été si longue, mais ça fait du bien.
Bonne route à tous, à bientôt
Pascale

Bonjour Pascale

Vider son sac fait du bien, tu as cerné vos problèmes, l'essentiel maintenant est de vous reconstruire
Aller à la permanence addictologie pour écouter des bonnes paroles, sortir de l'entretien pour partir sur l'abstinence, un véritable calvaire, pas le meilleur plan
Contacte Viva, un entretien avec elle et tu seras gonflée à bloc, elle connait tous les bons mots pour réconforter les gens
Ensuite, un rdv avec le toubib qu'elle t'indique, le début du traitement et la renaissance
Envie de profiter des bonnes choses, c'est le rêve de tous ici, d'abord il faut nettoyer cette putain d'addiction, et repartir sur de bons rails

Salut Pascale.

Tu n'es pas longue du tout. Tu verrais certains de mes posts ... ;-)

Effectivement, les chemins classiques de la santé : on connaît.
Se faire regarder comme des pauvres gars sans aucun espoir, fichus : on connait aussi.

C'est un peu pour ça qu'on s'est retrouvés ici, entre malades. De la volonté et de la force, en fait, on en a plein.
Et puisque les médecins aux traitements classiques nous pensaient fichus, et bien nous avons décidé de prendre nos vies en main grâce à l'aide
des gens de bonne volonté qui avaient voulu, à un moment donné, servir de guides aux autres, grâce à cette nouvelle arme contre l'alcoolo dépendance qu'est le baclofène.

Pouvoir se battre c'est énorme pour nous, avec le graal à la clé en cas de succès : le choix de boire ou de ne pas boire.

Ton mari et toi êtes complètement sortis du déni et ça va vous faire gagner un temps monstrueux, et augmenter vos chances de réussite.

Est-ce que ton mari lit le forum, ou au moins ce que nous nous écrivons sur ton fil ?
Ce serait bien.
Je n'ai pas tout cassé chez moi mais j'ai quand même du remplacer quelques meubles, et du me faire quelques bandages aussi.
Bon, j'ai aussi été hospitalisé une fois parce que je me suis pris la jambe sur un portail à piques, mais c'était involontaire,
même si j'étais évidemment saoul comme un étudiant. Bref.
Tout ces derniers mots pour dire :
Il faut chasser Hyde le plus vite possible de votre vie de couple.
Il laisse des traces, même une fois qu'on s'est soigné, cela fait partie des choses dont on ne rigolera jamais en y repensant. Jamais.
Ce que je pourrais vous suggérer de faire, c'est ce que j'ai fait moi. Mais bien sûr il faut être capable de s'y tenir.
Pendant le traitement, j'ai continué de m'alcooliser. Mais je m'étais juré de ne plus m'alcooliser au point de remettre le couvert sous mes habits de démon.
Tout en évitant de se mettre la pression de ne pas boire du tout, j'essayais simplement de limiter la casse, et de garder le contrôle.
ça a marché.
Depuis le moment où j'ai posté mon premier message sur ce forum, fin février, jusqu'aujourd'hui, mon entourage n'a plus jamais vu Hyde.
Et on s'en porte mieux !

Avez vous contacté Viva ? Des nouvelles dès que vous en avez.

Bon courage à tous les deux.

PS : un caractère de cochon ? raconte nous, ça me fait marrer si c'est pas sous mon toit ;-)

bonsoir Pascale

Deux grands spécialistes du baclo viennent de te répondre.
Pour ma part je vais , dans la mesure du possible apporter ma modeste contribution à votre future guérison, qui sera plus ou moins rapide , on ne réagit pas tous de la même manière à la molécule.
Mais dans tous les cas la seule façon de guérir avec le baclo c'est prendre :
- patience
- et ses doses régulièrement.
pour ce qui est de la modification du tempérament qd on diminue la picole, moi j'ai juste à vous faire part d'une réflexion de ma femme qui ne boit pas une goute d'alcool (qui ne sait pas que je me soigne, et ( ou car ) qui refuse d'admettre que je suis alcoolo), elle m'a dit , "c'est marrant ça fait au moins deux mois qu'on ne s'est pas engueulé, " ...... bizarre ça fait à peu près deux, bientôt trois que je suis sobre comme un chameau, ( qui boit un peu tout de même) . Moi j'ai la sobritude du chameau, elle (ma femme) a son caractère.

je vous embrasse tous deux, surtout toi et vous dit bon courage.

@ plus avec de bonnes nouvelles

Merci à tous pour vos messages encourageants

J'ai eu VIVA au téléphone hier, elle m'a donné les coordonnées d'un médecin dans mon secteur, j'attends demain avec impatience pour prendre un RV
Je vous tiens au courant.

J'ai parcouru le site et notamment le fil sur les effets secondaires, ça fiche un peu la trouille, non ?

Depuis l'enfance, je suis sujette à des crises d'angoisse qui se transforment parfois en crise de panique, l'idée de la mort m'est insupportable, je ne veux pas mourir.

Bon, je sais que je suis bonne pour tous les psy-machinchose, mais j'espère que tout ceci ne va pas s'aggraver.

Bon j'arrête, on verra lors du rendez vous avec le médecin.

A bientôt

Pascale

Bonjour Pascale

Du calme, les ES sont variables, certains ont un peu, d'autres galèrent
Il faut souffrir pour être belle, non?
Ne t'inquiètes pas tout va bien se passer

bonjour
petite maxime :
"il ne faut pas trembler avant d'avoir la fièvre "

@+

jeanus

Bonjour à tous

Voilà, on va voir le docteur samedi matin.

Hier j'ai parlé à une amie infirmière, qui est au courant de nôtre situation, à l'hôpital où elle travaille elle utilise le Baclofène depuis toujours (grands accidentés ), elle dit qu'ls le proposent aussi aux personnes qui sont addicts, elle m'a dit que sur la liste des effets indésirables il y avait : "risque de bien être", alors ça c'est terrible, si en plus on se sent bien

Elle confirme que les effets du Champix ont été épouvantables, car les personnes n'avait plus envie de rien .. ni de vivre d'ailleurs.

Bref, elle m'a confortée dans ma décision. Mon époux est prêt aussi à changer de vie, il s'est trouvé une nouvelle passion. Pour son anniversaire, je lui ai acheté une barque (c'est un pêcheur) il fait des plans d'aménagement et d'achat de matériel !!!

Je vous tiens au courant, bon courage.

Pascale

Bonjour

Tout d'abord désolée pour mon absence mais mon ordi a fait des caprices , c'est réparé.

Nous sommes allés deux fois chez le médecin recommandé par Viva, une première fois samedi 29 pour trouver porte close, une seconde fois vendredi 5 octobre , résultat : il ne prescrit plus de Baclofène, il l'a fait mais a peur des retombées en cas de problèmes. Cependant il est formel : ça marche et ça marche même très bien !!!

Il nous a dirigés vers une clinique psychiatrique dans laquelle on pratique le sevrage au Baclofène, c'est à 100 km de chez nous , on verra

Ce qui m'a le plus inquiétée, c'est qu'il dit que selon lui plus aucun médecin généraliste ne va s'aventurer à prescrire du Baclofène en dehors de son "champ d'application", alors comment allons nous faire ?

J'ai envoyé un message perso à Viva pour lui expliquer la situation , peut être a t elle d'autres adresses. Je l'espère ..

Je me demande si je ne vais pas appeler tous les médecins du secteur pour poser directement la question, mais vont ils me répondre ?

Pour l'instant coincés, pas encore découragés, mais cela devient urgent de trouver un professionnel qui accepte de nous aider.

A très bientôt, bon courage à tous

Pascale

Bonjour Pascal

Ce que le médecin t'a dit est faux.
Si lui a reculé, d'autres prescrivent et n'ont pas l'intention d'arrêter
Ne te décourage pas, Viva te donnera une autre adresse.
Et sinon, tu peux aussi demander aux pharmaciens qui prescrit à haute dose, cette méthode est assez efficace

Bonjour,

je découvre ton fil...

Franck a ouvert récemment un fil sur les plus belles conneries qu'on nous a raconté, tu devrais poster celle-là, elle aurait sa place...


Celle la n'est pas mal non plus.

En admettant que peu de nouveaux médecins viennent rejoindre le "club des baclofenistes" (et cela reste à démontrer), il en existe déjà pas mal et tu vas bien en dégoter un dans ton secteur.

Ne vous découragez pas, vous avez déjà fait la démarche qu'il fallait en voulant vous sortir d'affaire et en venant ici, le reste va suivre. Un peu de patience et zou...

Bienvenue à Guérisonville

Bonjour à vous tous

Bon voilà, nous avons rendez vous tout à l'heure à 16h15 avec un médecin, non pas celui dont Viva m'a donnée les coordonnées mais un dans ma ville.
C'est le médecin de mon père, il y est allé vendredi matin pour sa visite mensuelle et lui a parlé de notre situation et du Baclofène, il a dit que ça marchait très bien pour les addictions et que nous n'avions qu'à passer le voir . Rendez vous pris dans la foulée ..

S'il accepte de nous aider je donnerai ses coordonnées à Viva.

J'ai hâte d'être à cet après midi, j'avoue que je déprime un peu, moi qui ai toujours fait face, là c'est comme si tout se relachait, il faut que je me fasse violence pour me laver, pour balayer, pour faire à manger .. finalement si je n'avais pas mes enfants, je trainerais l'oeil morne et le cheveux gras au milieu d'un dépotoir.

Je n'ai pas envie de faire les papiers, de faire les comptes, de passer les coups de fil que je dois passer, j'ai envie de m'assoir et d'attendre ... Depuis l'âge de 14 ans je porte tout sur mes épaules (ce sont mes grands parents paternels qui m'on élevée et mon grand père est décédé alors que j'avais 14 ans , ma grand mère savait à peine lire, il a fallu faire les papiers et les comptes et les chèques et ...), ensuite j'ai toujours tout assumé, dans mes couples c'est moi qui faisait tout : les papiers , les chèques, les courses, les comptes, la logistique quotidienne.. et là.. quelque chose a cassé. Plus la fibre !!

Que se passe t il lorsqu'on n'a plus la force ? Je tiens à vous rassurer, je n'ai nullement l'intention de me suicider, pas envie de mourir non plus (voir mon fil de discussion plus haut), je crois que je vais attendre que ça passe , peut-être faut il de temps en temps lâcher prise ?

Désolée de vous en ... avec mes problèmes psy , je vous tiens au courant ce soir et je transmets en MP à Viva.

Bon courage à toutes et tous
Pascale

Salut Pascale,

Vous allez commencer l'aventure. La seule qui tienne la route aujourd'hui pour vous.
Me croiras tu si je te dis que dans quelques semaines, tu prendras du plaisir à faire à nouveau toutes les taches que tu sais faire?
L'alcoolo dépendance est cette maladie qui nous empêche de nous accomplir. Au jour le jour; Et d'avoir des perspectives d'avenir.
...
Tu as un relâchement. Ce matin.
Lorsque tu sortiras de ce rendez vous, racontes nous l'état d'esprit dans lequel tu es.
...
Tout ira bien et mieux maintenant.

Bien à vous.

bonjour pascale,

super nouvelle, dis moi!!

vous allez pouvoir vous aider mutuellement, dans votre traitement,

c' est un atout supplémentaire.

et ne t'inquiete, ici tu peux tout dire, enfin presque, évite les insultes, tout de même

a tout a l'heure,

on compte sur toi

zabou

Bon résultat des courses : Baclofène à 0,5 à augmenter tous les 3 jours jusqu'à 30 mg, je n'ai pas l'impression qu'on va y arriver comme ça, mais bon, pas le choix à priori, le médecin ne savait pas de quoi nous parlions, il nous a dépanné car il connait mon père mais il nous a dit qu'il nous ferait une seule prescription que ce n'était poas la peine d'y revenir.. charmant !!!

Donc nous allons devoir aller voir le médecin conseillé par Viva.

Il dit qu'il y a des risques de dépendance, ce à quoi j'ai répondu qu'avec l'alcool et la clope il y avait des risques de mort et qu'à tout faire j'aimais autant être addict à un médicament ne présentant pas de risques particulier.

Je lui ai parlé de l'association et des résultats obtenus par l'administration du Baclofène, il était très étonné qu'il y ait une association à ce propos. De plus il affirme que ce médicament ne marche que pour l'alcool s'il est accompagné d'un suivi psychologique, j'ai répondu que, selon ce que j'avais lu et entendu, cela marchait pour toutes les addictions. Il m'a rétorqué qu'étant médecin il n'adhérait pas aux "conversations de comptoir", elle est pas belle la vie ?
J'ai gardé mon calme (mon ordonnance en dépendait) tout en lui disant tout de même que 30 mg ne nous amènerait pas à la guérison. Il a dit "on verra ça dans 15 jours sauf si vous avez continuer à boire, dans ce cas ce n'est pas la peine de revenir".

Docteur j'ai un cancer , bien nous allons vous traiter mais si dans 15 jours vous l'avez encore ce n'est pas la peine de revenir !!!
Bref, c'est très con, je trouve.

Bon je vous tiens au courant

Bon courage
Pascale

Bonjour Pascale,
tu peux aller voir mon fil pour voir mon parcours. ( "Ca y est, c'est parti" )
Je pense que ce n'est en effet pas la peine d'aller retourner voir ton toubib.
Le mieux est que tu ailles voir celui préconisé par Viva.
En effet,le baclo est assez révolutionnaire et beaucoup de toubibs ne voudront pas y croire
tant qu'ils n'ont pas vu de résultats in vivo.
Perso, j'en ai parlé à mon toubib que j'apprécie beaucoup. Il m'avait préconisé de mettre 2 verres a table : un pour l'eau et l'autre pour le pinard... Je l'ai fait 2 soirs....
Jusqu'il y a peu, il n'y avait pas de solution pour l'addiction à l'alcool d'où l'embarras des toubibs quand on se présente avec cette pathologie.
Du coup, je suis allé voir le toubib de Viva. J'y suis allé 2 fois pour l'instant et je retourne vendredi.
L'avantage, c'est qu'il connait très bien le sujet et est donc de précieux conseil. Ca rassure !!
Il m'a même appris qu'un autre médoc était en pahse d'étude avec des prises plus espacées... Mais bon, ce sera pour les suivants.
Ensuite seulement, une fois que je serai guéri, j'irai revoir mon toubib avec le bouquin d'Ameisen pour l'éveiller à la révolution.
Je piste l'indifférence. J'ai éliminé apéro, bières et digo. Mais pour le pinard du soir à table, c'est du coriace !!
Allei, on va y arriver !! Tenir le cap !

A+
Robin

Bonjour

Bon :
- un il n'y a aucune dépendance avec le baclo
- deux, le suivi psy est un plus dont certains ont besoin, pas tous. Et ça ce n'est pas moi qui le dit mais des médecins psychiatres ou psychothérapeutes
- trois, qu'il se renseigne un peu. Imprime lui peut être ceci Documentation Calaméo

Bonjour à tous
Après l'échec de la recherche d'un prescripteur nous avons été découragés, mais, avant Noël, nouveau déclic, il fallait que je m'en sorte. Mon mari est sur le coup d'un sursis avec 2 ans de mise à l'épreuve et obligation de soins (débordements dus à l'alcool)
Donc nous sommes allés à Montpellier, et là nous avons été écoutés et pris en charge.
Depuis les choses ont évolué : moi j'en suis à 90 mg et j'ai diminué ma consommation (plus que deux verres par jour et parfois un seul); ES : je ne dors plus et j'ai tout les muscles qui me brûlent, je travaille (poissonnière dans un supermarché, avec des tonnes de glace à mettre sur l'étal), je m'endors au boulot et je n'arrive pas à me reposer ensuite car mon sommeil est haché. Bon je dois revoir le médecin mercredi 12, on verra ce qu'il en dit. Je tiens le coup mais j'ignore combien de temps ça va durer.
Et financièrement je ne peux pas me permettre d'avoir un arrêt de travail.
Quant à mon mari, il a commencé le baclofène durant quelques jours, lorsqu'il y pensait, il a ensuite pris le prétexte des fêtes à venir pour reporter, puis a fini par cesser le traitement, la raison : il veut que la décision vienne de lui, pas de la justice, résultat : 1 bouteille par jour, les clopes par 2 paquets, le PMU, le cannabis, tout est reparti comme avant et je me retrouve seule avec mes efforts, à gérer la maison seule (il est au chômage et ne fait rien), j'ai même arrêté de fumer (on a acheté la cigarette électronique le 1er janvier tous les deux). Je ne peux pas l'aider, il fait une sorte de dépression, vis en total décalage avec nous (j'ai 4 enfants à la maison) je reste concentrée sur ma guérison, je n'ai pas la force pour lui.
Je remercie les personnes qui m'ont aidée, sans elles et sans ce forum, Dieu seul sait sur quelle route je serais partie.
A bientôt

Bonjour,

Pour ton mari, effectivement, la décision doit venir de lui!!!

Quant à toi, je vois que tu es déjà sur le bon chemin!!!
Pour le sommeil, demande un somnifère

Biz
Isa

Bonjour et re bienvenue, Pascale

Comme le dit Fraggle et diront les autres, ton mari doit s'impliquer dans le traitement pour avoir toutes les chances de réussite.

Pour le sommeil, on conseille ici le Théralène qui n'est pas addictif. Assure-toi de ne pas avoir de prises trop tardives après 17 / 18h

À te lire,
Albéric

Bonjour Pascale

Je viens de lire ton parcours du combattant fin 2012, tu as enfin trouvé un prescripteur qui te suis c'est vraiment là le primordiale.

Je pense que dans un premier temps tu dois être égoïste et ne penser qu'à ta propre guérison, tu ne pourras pas mener les 2 combats de front, même si tu en as la volonté tu risquerais de t'épuiser.

Lorsque le traitement commencera à faire effet sur toi, cela servira peut-être de déclencheur pour ton mari.

Courage n'hésite pas à venir ici trouver du soutien, du réconfort et des conseils.

A bientôt

Bonjour Pascale.

Tu as enfin trouvé un prescripteur, chouette !

Pour ton mari, effectivement il faut que ça vienne de lui. Mais patience, peut-être que de voire que tu t'en sors le motivera.

Si tu as trop d'ES, fais de plus longs paliers.

Courage !