Bonjour à tous mes amis, anciens, présents, futurs,
Avant d’aller faire un tour sur les discussions préférées de mes petits camarades, je pose un petit post sur la mienne. Contre toute attente, je ne me suis pas encore étouffé dans mon vomi, ni mis la tronche dans un mur, ni noyé dans mes mictions !
Contre toute attente également, je ne me suis même pas replongé tout simplement dans une alcoolisation délirante.
Le changement de vie, une existence paisible à la campagne et une stabilisation à 60mg/jour, me permettent de maintenir une conso, certes très au dessus de la moyenne, mais possible avec une vie de famille. Je ne dis pas, loin de là , que je pourrais m’en contenter. Ma conso remonte inéxorablement et j’en sais les dangers. Mais j’avais surtout très peur de replonger brutalement, ce ne fut pas le cas !
Aujourd’hui, ma verve et mon énergie jadis au service de ma boîte, me servent à tenter de ratrapper mes conneries d’avant : patrimoniales, bancaires, auprès des edf/gdf-box-impôts etc. C’est délirant de constater combien le système peut te piquer comme pognon quand tu reste enfermé quelques années dans une bouteille !
Et pas que le système, la famille et les amis aussi...
Enfin bon. Je n’ai plus Toitoine pour vous faire marrer, et mes histoires administratives et financières, ça va faire chier tout le monde... Reste mon potager !
Et bien oui ! mon potager m’a permis de vivre un truc marrant à bord d’un TGV. Ecoutez bien le père Castor mes amis !
L’autre jour, je reviens de deux semaines à Paris pour les trucs chiants cités plus haut, et je me retrouve en première en face d’un gonze genre bobo parigo iphone, ipod, ipad, itêtedecon.
Durant le trajet, je téléphone à ma moitié pour m’enquerir de mon potager. On parle patates, poules, poireaux et autres choses.
Brides de conversation :
- Ă propos des patates : ... mais il faut les buter ces connes, putain, je part deux semaines, et il faut que je me fade de les buter en rentrant !
- à propos des poireaux : ... c’est sûr que si tu les arrose pas un peu, y vont rien donner ces enculés. S’te plaît, arroses-les bien de ma part, hein ? Tu leur dis bien que ça vient du patron !
- à propos des poules (qui pondent que dalle en août, normal) : ... Tu vas voir si elles vont rien rien donner ces conasses ! Le coq rentre ce soir à la maison, j’vais leur faire rentrer la méthode à grands coups dans l’oignon !
- à propos des radis noirs : ... Oh pour les noirs, pas d’affolement ! si on s’en occupe bien, y vont devenir des vraies andouillettes d’exportation. C’est rustique ces machins là , ça pousse dans les pires environements ! Tu verras, bientôt on saura plus quoi en foutre tellemment y en aura !
Une fois mon téléphone coupé, le mec en face de moi me dit :
"Monsieur, je ne veux surtout pas savoir ce que vous faites dans la vie, ENTENDEZ MOI BIEN CA NE M’INTERRESSE PAS ! Mais la façon dont vous parlez des gens avec qui vous traitez vos affaires, c’est c’est... REVOLTANT ! Vous êtes un raciste misogyne et un mec abjecte ! »
Ah putain, j’avais pas autant ris depuis mon premier dragon shuffle réussi !
Le mec a quand même fini par entendre mon explication, dificile du fait que je hoquetais de rire trois fois par phrases, et à me présenter ses excuses.
Pour finir, il m’a payé une bière au wagon bar et m’a dit que c’était juste mon vocabulaire qui merdait, ce en quoi il a totalement raison.
voilà mes bons amis. La prochaine fois, je vous parlerai de mes nouveaux voisins à la cambrousse, il y en a de très chouettes.
Fx.
S'il y a des milliers de formes d'intelligence, il y a des millions de formes de connerie.