Bien découragée ce soir. Plus trop envie de me battre. Et pourtant, je n'en suis pas loin.
Samedi soir, (hier) fête de la musique.
(Je m'ennuie de toute façon. J'ai beau me démener pour faire plein de choses, il me manque chez moi, de l'attention.
Je vénère les conjoints(es) de ce forum. Bravo ! Continuez à aider vos femmes ou vos maris. Je suis une femme qui aimerait que son mari soit à ses côtés dans ce combat. Il n'en est rien. C'est très dur.)
J'avais tout fait pour ne pas être tentée. J'avais pris mes baclos à ma dose habituelle + 10mg.
30mg à 12h00 - 40mg à 14h00 - 70mg à 17h00 - 80mg à 18h30
A 17h00, j'ai failli dire à mon mari que je n'irai pas ce soir ! (je sentais déjà un petit craving arriver et j'avais envie de m'y abandonner dans la soirée).
A 18h30, j'ai pris mes 80mg et 1/2 h après, j'étais fin prête ! Sûre de ne plus avoir de tentation autres que de plaisir !
J'étais finalement contente d'y aller. Enfin, contente ! Pas mécontente d'y aller, quoi ! On s'est donc retrouvés, mon mari et moi, attablés en face d'un groupe de musique, avec un saucisse merguez et 0,25l de Leffe chacun ; Un verre, quoi. Mon mari ne boit pas. Enfin, juste quand nous sommes de sortie ou que je fais un bon plat qui ne saurait se passer d'un bon petit vin. En semaine, c'est devenu rare.
J'ai "dégusté" tout cela avec plaisir. J'ai même versé le quart de mon verre dans celui de mon mari, car je n'en avais plus envie. J'avais mis un temps fou déjà à boire mes 3/4 de verre. J'étais bien, là , assise à écouter de la sik. Pas envie de boire. Depuis que je prends du baclo, j'ai pris l'habitude de toujours avoir un petite bouteille d'eau dans mon sac. Ne serait-ce que pour prendre mes baclos où que je sois. Donc, j'avais plutôt envie de boire un peu de ma petite bouteille.
Puis, nous nous sommes levés et sommes repartis flâner dans les rues avoisinantes, s'arrêtant devant les autres groupes de sik; C'était bien sympa.
Mais environ à peine 1h00 après, il m'a pris une sacrée envie de fringale. J'avais envie de remanger une merguez-frite. Mais on a continué à déambuler dans les rues, et à s'arrêter devant chaque groupe de musiciens.
Mais plus l'on s'éloignait de l'endroit où nous avions mangé, plus mon besoin de re-manger se faisait sentir. Et plus je sentais une certaine impatience m'envahir.
Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Enfin, si ! Mais je ne voulais pas y croire. je refusais cette idée ! Non, plus jamais ça !!!!
Un moment, on s'est arrêtés devant un groupe de jeunes musiciens qui n'en finissait pas de se mettre en route. J'avais plein de fourmillements dans les jambes, puis dans les bras. J'étais impatiente, plus rien ne commençait à m'intéresser. Je trépignais. Et là , je me suis dit : OK ! Ca recommence, quoi !!!
Alors là , j'ai compris ce qu'il se passait ! J'étais exactement dans le même état que lorsque j'avais des cravings. C'était un craving !
J'ai dit à mon mari que je le laissais là , que je le rejoindrai plus tard mais que j'avais vraiment envie de manger à nouveau. Et là , je me suis mise à dévaler toutes les rues que nous venions de arpenter pour retrouver l'endroit où j'avais eu tant de plaisir à déguster ma mergue-frite-0,25 de Leffe, en écoutant tranquillement la musique. Quel plaisir !
Seulement, là , je ressentais bien l'impatience que j'avais dans tout le corps à retrouver ce plaisir ! J'y allais frénétiquement ! Devant chacun des groupes de musiciens, il y avait encore une telle foule, que de s'y glisser pour parvenir à la dépasser, relevait d'un gymkhana pareil aux heures de pointe du métro parisien. Étouffant, stressant !
Le parcours pour atteindre mon but me paraissait interminable ! Mais étonnamment, mes jambes m'y portaient sans faillir, avec force conviction.
Lorsqu'enfin, j'y suis arrivée, j'ai pu reprendre la même table que nous avions quittée 1h30 plus tôt et j'ai commandé ma merguez-frite avec mon verre de Leffe.
Et j'ai dégusté tout ça toute seule, tranquillement.
Est-ce-que j'avais besoin d'être là toute seule peinarde à écouter la musique, ou bien, était-ce ce seul verre de bière qui me manquait ?
Toujours est-il qu'une fois mon 2ème petit en-cas dégusté toute seule, j'étais apaisée. Je suis repartie rejoindre mon mari, sans plus aucune tension.
Je lui ai dit que je n'avais mangé qu'une barquette de frites pour assouvir ma petite fringale. Tu parles !
N'empêche, qu'en fin de soirée, il m'a proposé de nous arrêter boire un verre avant de repartir et qu'à nouveau, je n'avais qu'une hâte, c'était de boire à nouveau un verre de bière !!!! Ce que j'ai fait avec lui. Par plaisir ou pour assouvir je ne sais quel démon ? Je n'en sais rien.
Il faut que je me méfie, c'est tout ce que je sais!!!!.... mais ça, j'le sais !!!
Message édité 3 fois, dernière édition par Laurine, 24 Juin 2013, 3:56
"J'ai besoin du bonheur de tous pour être heureux." André Gide.
300mg : - 60mg à 12h00 - 70mg à 14h00 - 80mg à 16h00 - 90mg à 18h00