Je vous remercie pour vos messages...
Je peux enfin discuter avec quelqu'un de ce qui me préoccupe et me ronge...
Je pense comme vous que la meilleure chose serait de prendre mes distances quelques temps et de le laisser se débrouiller...
Mais j'ai peur de faire plus de mal que de bien d'une part, ensuite je trouve toujours 1000 excuses pour ne pas le faire : après Noël, après les vacances, je lui laisse encore une chance, la prochaine fois c'est sûr je le quitte, etc...
Je manque de caractère ... il sait que malgré son comportement souvent odieux il ne risque finalement pas grand chose.
Il me manipule, et après une période de "grosse crise" il sait être doux comme un agneau.
Quand je ne lui adresse plus la parole, il me dit "mais qu'est ce que tu as (!!!!), "il y a une de ces ambiance dans cette maison (!!!!)" et hop c'est encore moi qui porte le chapeau...
J'ai déjà supporté tellement... en regardant en arrière je me demande comment j'ai fait. Je me suis fait traiter de tous les noms d'oiseaux en public et en privé, il m'a ruiné pratiquement toutes nos fêtes de famille, il était méchant avec ses enfants, m'a isolé de mes amis, m'a empêché de dormir des nuits entières, etc... Il n'a jamais levé la main sur moi car je l'ai prévenu, cette fois ci fermement, que je ferai immédiatement ma valise.
En ce moment il est plus calme, j'ai l'impression qu'il consomme peu ou pas du tout, ou alors il cache mieux son jeu, ou supporte d'avantage... mais je sais qu'il peut rester de longues périodes en contrôlant sa consommation. J'ai vérifié ses cachettes (çà devient une obsession chez moi ...) elles sont vides ou il en a trouvé d'autres (nous avons une très grande maison qu'il connait sur le bout des doigts).
Quand il a bu il devient "con", méchant, agressif, raciste, ou dépressif et se met à pleurer...
Il m'a dit le WE dernier que s'il buvait en cachette c'était de ma faute car je contrôle sa consommation et je l'embête avec l'alcool même lorsqu'il boit "raisonnablement". Quelle lourde responsabilité... Je lui ai envoyé par mail un test pour évaluer sa dépendant à l'alcool. Il m'a dit que d'après les résultats sa consommation était tout au plus un peut trop élevée (!!!!).
En principe je vais avoir bientôt le nom d'un prescripteur dans ma région, après il faudra encore le persuader d'aller consulter, pour l'instant c'est moi qui ai fait toutes les démarches. Je sais très bien que s'il n'a pas décidé lui même de se soigner on ne peut absolument rien faire, mais je lui ai préparé le terrain, je lui laisserai les coordonnées nécessaires le jour où je claquerai la porte pour de bon, et il fera comme il l'entend.
C'est un assisté, depuis qu'on se connait (30 ans) je règle tout à sa place, j'ai commis beaucoup d'erreurs, c'est un demi-Dieu à la maison...
Il n'a jamais fait aucune course pour la famille, par contre il me faisait des crises pas possible lorsqu'il manquait quelque chose dont il avait envie, et là je découvre qu'il s'achète son alcool, et du vin blanc en plus, lui qui dit "détester" le vin... çà a été un sacré choc. C'est un grand égoïste qui dépense sans compter l'argent du ménage pour ses ordis, télés, home cinéma, auto-radio, etc... et moi je dois me débrouiller pour m'en sortir avec les restes . Lorsqu'il y avait un souci à la banque c'est moi qui devait y aller, toute seule et honteuse et lui attendait tranquillement à la maison. J'ai presque honte d'avoir laissé faire tout çà . Bien sûr on se disputait mais çà ne changeait rien du tout à son attitude, un grand égoïste, avec un caractère de cochon, et plus il râlait et plus je me mettais en 4 pour tout faire... Je ne lui ai pas rendu service... Mais il a eu une enfance très difficile, il était limite maltraité, et moi je l'ai pris sous mon aile et je voulais tout faire pour qu'il soit heureux...
J'espère bientôt pouvoir vous donner de meilleures nouvelles...
Merci à vous tous, bon courage à tous ceux qui sont sur la bonne voie et à leurs familles...