Bonsoir babibel.
Entamer la démarche n'est pas chose très facile, un alcoolique n'arrive pas à imaginer ce que serait la vie sans alcool. Serait-ce une vie d'ailleurs? Je n'y peux rien, on pense comme ça...
Ce que tu peux lui dire par rapport au baclofène :
Ce traitement ne demande ni courage ni volonté ni souffrance. L'abstinence elle, fait appel à ces trois choses, et certainement plus encore.
Avec le baclofène, pas besoin de tout cela.
Arrêter de boire? il n'est même pas la peine de se poser cette question pour commencer le traitement. D'ailleurs, on peut continuer à boire tout au long du traitement, et même après "guérison".
Plusieurs jours avant d'aller voir mon médecin, je me posait cette question: "suis-je prêt à arrêter de boire?" je n'ai pas trouvé de réponse. Je suis entré dans son cabinet, je n'y avais toujours pas répondu.
Le médecin ne me l'a pas posée, tant mieux.
Plus jamais je ne me suis posé cette question par la suite. Je pouvais boire tant que je voulait. Je prenais mon traitement, donc "on" n'avait rien à me dire si je buvais. J'avais pris mon traitement comme on me l'avait demandé, ma part du contrat était faite.
Ce traitement demande juste du sérieux, de la rigueur et de la patience.
C'est beaucoup me diras-tu.... Bof, faut voir... Et puis vous êtes deux, être sérieux et rigoureux dans les doses et les prises, tu pourra l'aider. La patience pour ne pas faire n'importe quoi et monter trop vite? On sera là pour te conseiller.
On dit souvent "c'est le premier pas qui coute", même pas, ce premier pas n'est pas très difficile à faire avec le baclofène.
Alors courage, encourage le à venir voir quelques témoignages par ici.
Ou alors à se documenter sur le net.
un petit extrait de ce que j'ai écrit sur mon fil y a quelques jours :
"Ce que je ressens depuis mon indifférence? :
Une grande, une énorme impression de sécurité.
- Sécurité dans mon couple.
- Sécurité dans ma famille.
- Sécurité dans mon travail.
- Sécurité sur la route. (je faisait gaffe à ne pas conduire sous alcool, mais le risque de péter les plombs un jour me hantait en permanence)."
Cela fait réfléchir non?
Alors réfléchissez, ensemble, réfléchissez vite et bien.
Franck.
Indifférent à l'alcool, depuis le 01/10/2012 à 330mg/j.
A la vapote depuis le 25/10/14