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Ma vie défile au travers des verres, je ne vois plus qu'eux

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  Lien vers ce message 15 Aout 2012, 17:33

Reprise du dernier message

Heureuse pour mon copain, calmement, posément, imperturbable, studieux, concentré, il avance pas

à pas vers sa réussite. Je suis fière de pouvoir te tenir la main durant les récrés Olivier.

Bisous crapuleux au passage de Sylvie cocci.


" Enlève le mot fatalité de ton dictionnaire, et tu verras que changera le monde." Franck Dunand
Il n’y a pas de fatalité pour celui qui veut bien oser.
 
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  Lien vers ce message 15 Aout 2012, 21:26
Rassure toi mon GRAND

On pense aussi à toi ................. FORCéMENT !!!!!!!!

La biz

Et félicitation pour ta maitrise tu progresse HEIN ?

Le Tigre


On refait pas sa vie, On la continue ................... dixit ......Francis Cabrel
 
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  Lien vers ce message 18 Aout 2012, 23:26
Cadeau pour mon copain de récré, lorsqu'il émergera enfin de sa nuit addiction alcool. Bises amicales Olivier.




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" Enlève le mot fatalité de ton dictionnaire, et tu verras que changera le monde." Franck Dunand
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  Lien vers ce message 21 Aout 2012, 18:01
Tiens moi aussi je te fais un cadeau, je l'avais prise pour toi, en plus,

Figure toi qu'à ce moment précis passent deux des nombreux touristes Français présents sur la Fondation,
et l'un à l'autre : "Tu crois qu'il l'a fait exprès de brûler la toile ou c'est un accident ?" Si si.

http://img690.imageshack.us/img690/803/img1820gu.jpg


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  Lien vers ce message 23 Aout 2012, 19:01
A frankolo et Sissi :

Très touché par vos cadeaux !

MERCI.
Message édité 1 fois, dernière édition par Addict', 27 Aout 2012, 0:46  
 
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Avatar de mamanou
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  Lien vers ce message 23 Aout 2012, 19:06
coucou mon Oliv!! comment vas tu? je pense à toi bien souvent et tu me manques toi et notre ti clan (siss, tigroo, david, marguerite, mathieu..)!! espère que tu vas bien et que tu continues ton tit chemin tranquilou!! gros bisous mumu


Lâcher prise, c'est ne pas adapter les choses à ses propres désirs,
mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.
 
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  Lien vers ce message 23 Aout 2012, 19:17
Bonjour Olivier

Longtemps que je n'étais pas venu sur ton fil, donnes nous un peu de nouvelles

Je penses que tu gères et que tu n'es pas loin de voir le bout du tunnel

Tu as presque gagné, voilà ton cadeau

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Daniel


La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin
 
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  Lien vers ce message 23 Aout 2012, 22:06
Ti coucou Oliv'

Bon ça Mirote bien sur ton fil

Et toi comment Baclotes tu ?

Bientôt en vacances de mémoires

Au plaisir de te croiser au labo

la biz

Tigroo


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  Lien vers ce message 27 Aout 2012, 0:43
Vu avec ma généraliste vendredi dernier : Au regard de l'évolution favorable de la situation depuis le passage à 220 mg/j, je reste à ce dosage avec une ordonnance pour monter si besoin jusqu'à 240 mg.
On se revoit dans quinze jours comme d'habitude depuis l'instauration de ce traitement.

Pour autant, et à l'instar d'autres personnes sur ce forum, je ne suis pas indifférent face à l'alcool mais mon regard s'est profondément modifié, et mes envies aussi.
Je n'ai plus de pulsions à boire jusqu'à être obligé d'aller me coucher, plus de consommation dès le réveil ou en période diurne.

Pour autant, je tente de mieux cibler mes failles et mes moments de faiblesse en ciblant mes prises. Aujourd'hui, le test n'a pas été concluant mais je persiste car j'aperçois enfin la beauté d'une possible victoire.

Allez : haut les cœurs !

Olivier.
 
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  Lien vers ce message 27 Aout 2012, 11:42
Salut Oliv',

Un petit coucou avant de "vaquer à mes occupations".

Je n'ai pas terminé la lecture de ton fil mais tes dernières nouvelles sont encourageantes et porteuses de grands progrès te concernant.
J'admire ta grande lucidité et ta persévérance, si calme, si posée.
La fin est proche,
Bravo !
DoMi


Pour mémoire : guérie à 65mg en 4 mois, puis chirurgie avec Baclofène interdit durant les 5 semaines d'hospitalisation/rééducation---> rechute dès la 4ème semaine ! Reprise du Baclofène août 2013 et re-guérison à 130mg en septembre 2014.
Augmentations toujours trèèèès lentes par 5mg ou moins. 0 effet secondaire sauf erreurs dosage-horaire.

Courage, Patience et Persévérance... Lentement mais Suuuurement...
 
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  Lien vers ce message 27 Aout 2012, 11:55
coucou Olivier, c'est bien tu continues ton ti bout de chemin lentement mais surement!

je suis presque certaine que la délivrance est proche vu que tu as une autre approche vis à vis de l'alcool!

allez un dernier tit coup de pouce et Youpidoo!

bonne journée et gros bisous Olivier mumu


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mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.
 
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Avatar de baxter (affranchi)
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  Lien vers ce message 28 Aout 2012, 17:41
Retour de congés, je lis le mot "victoire" sur un de mes fils favoris.

Ce mot, tu ne l'as bien sûr pas clamé, ce n'est pas ton style.
Et tu continues à avancer à ton rythme, sans précipitation, même si le but est proche.

"Festina lente", Olivier.

Et le moment venu, prends aussi le temps de le savourer, sans modération.
A ce propos, voilà une adresse qui pourrait te convenir pour la circonstance (et pour te reposer de tous tes efforts):


http://u.jimdo.com/www18/o/s854e5c4a77eca65d/emotion/crop/header.jpg?t=1300711007
Chambre Miró http://u.jimdo.com/www18/o/s854e5c4a77eca65d/img/ib7ca9d2cf3b5c4b6/1328550352/std/image.jpg
C’est au 1er étage de l’escalier de pierres que vous découvrirez la chambre dédiée au peintre Miró. Caractérisée par son mobilier Art Déco, vous l’apprécierez pour son charme et son authenticité.http://u.jimdo.com/www18/o/s854e5c4a77eca65d/img/i1eeea1644602e642/1328550465/thumb/image.jpg Miro, charme, authenticité :on croirait que l'endroit a été créé pour toi.


Les rêves sont en nous... Il suffit d'une étincelle! (Pierre Rapsat. Merci, Pierre!)
 
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  Lien vers ce message 29 Aout 2012, 21:00
Merci Baxter, tu as trouvé l'endroit idéal pour fêter avec mon copain de récré notre délivrance.

Une chambre Coccinelle à côté de la chambre Miro : si elle n'existe pas j'ai un stock impressionnant de cocci
offertes par mon ami. Nous en tapisserons les murs Olivier.

Soyons fous. Dans les entresols une salle de projection. Nous pourrons nous faire une toile avec Tigroo
qui se sera relevé de sa dépression post partum et aura enfin rempli son formulaire.

Délire : Daavid nous rendra visite.

Mumu, je te réserve la chambre Fabiola ? : arrêter de couper les petits pois en quatre et foncer ma belle,
nous t'attendons.

NON NON NON pas délirium trémens. Cocci folle : tu m'as reconnue Olivier.
Message édité 1 fois, dernière édition par cocci, 29 Aout 2012, 21:44  

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  Lien vers ce message 29 Aout 2012, 21:08
ahh ma sissi je te reconnais bien là! oui soyons fous!! retrouvons nous dans cette chambre!! toi, tigroo, moi, david, olivier, mathieu...

envoles toi ma sissi!! tu l'as bien mérité!!

gros bisous mumu
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  Lien vers ce message 29 Aout 2012, 21:09
bon la photo c'est pas ca!! lol je recommence! ;-)


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  Lien vers ce message 29 Aout 2012, 21:15
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  Lien vers ce message 29 Aout 2012, 23:44
Qu'il est bon de voir mes baclo-copains sur ce mur.

Une chambre d'hôtel pour tous les chenapans ? Houla... les calottes !

Vite, sonnez la récré d'urgence ! J'attends mon bisou crapuleux...

Oliv'
Message édité 1 fois, dernière édition par Addict', 29 Aout 2012, 23:46  
 
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  Lien vers ce message 31 Aout 2012, 22:56
Courageux et téméraire mon copain de récré :
« Chaque baiser est un tremblement de terre. » George Gordon, Lord Byron.

Ne pas l'effrayer :
- je débute par un sourire : le sourire est l'amorce du baiser, le baiser de l'âme.
- ensuite le baiser permis, officiel.

Le baiser légal ne vaut jamais un baiser volé.
Vivement l'heure de sa délivrance, dans la cour de récré, cachés derrière un arbre il l'aura son bisou crapuleux.

Il se souviendras toujours de ce baiser promis, il oubliera les baisers reçus.
Qu'importe : dans le bonheur d'autrui Sylvie puise son bonheur.


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  Lien vers ce message 01 Septembre 2012, 1:28
J'aime !
 
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  Lien vers ce message 08 Septembre 2012, 19:14
Toc toc Oliv, visite sur la pointe des pieds, dans ton baclo labo.

Absorbé par tes expériences, studieux tu travailles avec tes éprouvettes et ne prends plus le temps de
rejoindre tes copains de jeux dans la cour de récré.

Je suis impressionnée par ta patience, ton obstination.

La persévérance vient à bout de tout. En persévérant on arrive à tout.

Je pense à toi, j'espère pour toi.

Coccisissi garde en réserve le bisou crapuleux. Sylvie t'embrasse affectueusement.


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  Lien vers ce message 19 Septembre 2012, 22:04
Ol attention : ta copine de récré commence à s'énerver, épuisée de jouer à cache cache avec toi sans te
trouver dans la cour. Elle ne va pas tarder à piétiner de rage. La cocci calotte est en suspens.

Je plaisante mon grand petitout. Je sais que tu travailles à ton renouveau. Ne te laisses pas distraire par les
pitreries de cocci. Consacres toi exclusivement à ta réussite.

Bisous crapuleux mon valeureux.


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  Lien vers ce message 20 Septembre 2012, 13:56
A Oufnet...

Décidément, tu es toujours autant fidèle !

Je reviens dans la cour de récréation pour mon bisou crapuleux tant attendu...

J'ai travaillé dur dans le Baclo-Labo, jour et nuit, et je vous regardais jouer par la fenêtre. Je n'avais alors pas le temps de m'adonner à quelques minutes de répit, trop concentré à tester la Baclo-molécule, jongler avec les éprouvettes, les Baclo-Tubes à essai, et tutti quanti.

Mais je reviens avec une bonne nouvelle que je vais crier dans la cour de récréation très bientôt.

Oufnnet, que serais-je...

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement ?

Je t'embrasse jolie cocci.

Olivier.

http://www.leberry.fr/photoSRC/bqViVeldaWelbCzqvrtQUHXjfIr439HH1O0QOUBDXS6rlTwfrekIKEp0WxhnI6HoQW60D8tNDSyErlbVYtdy_/coccinelle_587064.jpeg
 
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  Lien vers ce message 20 Septembre 2012, 14:00
J'aime ca alors!!! rhoo tu as trouvé la clé pour fermer le labo??

bisous mon Oliv!


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Avatar de martha
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  Lien vers ce message 20 Septembre 2012, 14:54
à OLIVIER, SYLVIE, MUMU

c'est beau

c'est tout

courage, bizz, henriette :fsb2_yes:


un écrivain qui me tient à coeur, il aurait piqué la citation à Coluche, soit:

ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort, qu'ils ont raison
 
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Avatar de Daniel
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  Lien vers ce message 20 Septembre 2012, 15:11
Bonjour Olivier

Si tu commences à nous faire du FERRAT c'est que tu vas mieux
Sois sympa, dis nous en un peu plus


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  Lien vers ce message 20 Septembre 2012, 16:05
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche (une coccinelle à son aile)...
Et ce jour est arrivé!


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  Lien vers ce message 20 Septembre 2012, 16:51
Super !

Tous dans la cour de récré ! Olive,
Distribution de bonbons obligatoire avec les grandes annonces.


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  Lien vers ce message 20 Septembre 2012, 16:54
bon la récré est terminée là! si on passait aux choses sérieuses! oliv as tu fais tes devoirs et tes lecons? prends ton morceau de craie et viens vite au tableau nous faire un joli dessin!! on t'attends tous avec impatience!


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  Lien vers ce message 20 Septembre 2012, 17:59
Le texte, la cocci : touchée Ol.

Nous avons tant partagé en cachette dans les recoins de ton labo. Tant de secrets déversés dans le creux de l'oreille.
Nous avons évoqué le lieu : tu l'auras ton baiser crapuleux (attention, depuis, j'ai précisé baveux).

Je t'ai un peu bousculé, en parlant de renouveau et réussite. Te voici revenu dans la cour : merci.
Il est temps mon copain de récré de crier haut et fort. Tous nos amis de jeux attendent avec impatience.

Tu ne me dois rien Olivier, tu m'as tant offert. Tu m'as permis de t'approcher, de t'apprivoiser.
M'accorder ton écoute et ta confiance : honneur et bonheur.

Petit malin, crapuleux, baveux, tu as pressenti : exaspération, colère, trépignements = pleurs, tu as évité de
peu morveux.

Merci : maintenant goooooooooooooo


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  Lien vers ce message 09 Novembre 2012, 13:13
Bel anniversaire.

Tu nous manques.


Passe une bonne journée.

A très vite parmi nous.


Notre devoir est d’offrir notre expérience à ceux qui en sont démunis avec compassion et empathie, sans jamais oublier qui nous étions. Pour le Baclofene https://www.baclofene.com/radio/signer1.jpg
 
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  Lien vers ce message 09 Novembre 2012, 13:18
coucou mon oliv!! je plussoies avec sissi!! toi aussi tu me manques grave!j'ai eu des nouvelles de David hier et j'espère bien en avoir de toi aujourd'hui! reste plus grand monde de notre promo!!

en attendant je te souhaites UN JOYEUX ANNIVERSAIRE!!! je t'envoies de gros poutous!! à bientot

mumu


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  Lien vers ce message 09 Novembre 2012, 13:46
Bonjour Olivier

Joyeux Anniversaire


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  Lien vers ce message 09 Novembre 2012, 20:44
Olivier............. mon adoré copain de récré que du bonheur.


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  Lien vers ce message 10 Novembre 2012, 0:27
Happy_36_mister_Oliver


Répartition 120mg/j - 10h-30mg / 12h-30mg / 14h-30mg / 16h-30mg - Jusqu’à nouvel ordre
Prenez Soin de Vous
Bisous
Flo
 
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  Lien vers ce message 10 Novembre 2012, 18:59
Non, mais je dois halluciner....


Bref...



Bon anniversaire en retard l'ami.

Tu viendras nous donner quelques nouvelles un de ces quatre ?

J'espère que tu vas bien.

Bises


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  Lien vers ce message 18 Novembre 2012, 19:41
Un retour sur la pointe des pieds. Il y a longtemps que je songeais à le faire. Il me faut l’avouer, le temps passant, il est aussi ardu de revenir que de rédiger son premier article sur le forum.

Il me faut aussi l’admettre : certains d’entre vous m’ont marqué car au fil de la lecture, des partages, on noue des liens privilégiés, bien que virtuels. Pas tous… Le forum a été une force incroyable et une piste de réflexion immense dans le combat que je menais et pour lequel je suis toujours à la manœuvre.

Au fil de l’augmentation des dosages, la concentration s’envolait et le suivi de certains fils auxquels j’étais abonné m’apparaissait impossible à suivre tant les pages s’incrémentaient au fil des jours et les dialogues m’apparaissaient creux, sans intérêt.

Après être monté relativement haut en dosage (240 mg/j), régulièrement et toujours selon mes paliers depuis le début du traitement (+10 mg tous les 5 jours), mon appétence pour l’alcool s’est peu à peu atténué.

Ce n’est qu’en rapprochant les prises toutes les 90 minutes que j’ai pu éradiquer les envies irrépressibles de m’adonner à mon sport favori. Il est entendu que ce traitement « de choc » ne pouvait être mené en parallèle d’autres activités (professionnelle, associative, et autres).

***

Au terme d’une dizaine de jours totalement baclo-shooté, n’étant plus que l’ombre de mon ombre – j’aurais presque pu chanter Bambino -
« Les yeux battus,
La mine triste et les joues blêmes,
Tu ne dors plus,
Tu n'es que l'ombre de toi même, »
il m’a fallu descendre à un dosage plus acceptable. Sur les conseils avisés d’un professionnel aguerri avec la molécule, je suis descendu immédiatement à 150 mg/j en 3 prises.

Les effets délétères du dosage relativement élevé se sont rapidement estompés, sans que les envies saumâtres ne réapparaissent. D’où l’un de mes derniers commentaires où j’annonçais revenir prochainement avec une belle et bonne nouvelle.
J’étais donc libéré d’un poids incommensurable qui pesait sur tout mon être depuis plusieurs années : la dépendance physique et psychologique ! Des jours passèrent ainsi sans consommer et lorsque je partageais un verre, c’était un simple plaisir qui n’entraînait pas le cercle infernal que l’on connaît tous.

***

Puis je me suis absenté une quinzaine de jours, sans traitement et sans ordonnance. Acte conscient, acte prémédité, simple oubli ? En moins de 24 heures j’ai arrêté le traitement brutalement et totalement. Le sevrage fut terrible au niveau des effets secondaires, bien davantage que ceux subis à la montée.

Au terme de ce sevrage brutal et imposé, le cercle vicieux s’est enclenché de nouveau et la consommation délétère a repris ses droits, exactement de la même manière qu’avant le commencement du traitement.

Voilà pourquoi je ne dirais jamais, ô combien jamais, être guéri. Preuve en est, s’il le fallait !

J’étais stabilisé au niveau de la maladie grâce au traitement, comme peuvent l’être un diabétique, un hypertendu ou un asthmatique avec un traitement approprié et équilibré en tant qu’individu valétudinaire.

Sachant ce que j’avais vécu précédemment, la possibilité de juguler la consommation outrancière, j’ai repris dare-dare le traitement en reprenant illico un dosage à 150 mg/j, et en augmentant régulièrement. La volonté a primé sur les effets secondaires. De nouveau, je suis monté régulièrement jusqu’à 250 mg/j (je passe volontairement ici les effets secondaires), sans connaître le seuil de l’indifférence.

J’ai été jusqu’à me faire subir une période de sevrage contrainte, tout autant pénible que difficile.

La question qui se posait à moi : jusqu’où monter tout en conciliant les autres impératifs ? Il me semblait ne pas pouvoir aller très au-delà de ce seuil.

***

J’ai donc décidé de revenir à un dosage de 150 mg/j, et je dois avouer qu’entre 250 mg et 150 mg je n’ai pas vu de hausse marquante de ma consommation.

Dans le même temps, une démarche psy avec une thérapie comportementale me permet d’appréhender différemment le problème. Je laisse de côté l’indifférence au sens propre du terme, celle là-même que certains peuvent ici décrire. Je ne suis pas indifférent !

Force est de constater que je n’ai plus cet appel insensé et sans contrôle, que je ne m’alcoolise plus jamais en journée et maîtrise ma consommation.

Je m’autorise toutefois un lâcher-prise lors de certaines occasions telles mon anniversaire ou autre évènement festif. Mais en commençant le traitement, je n’ai jamais voulu retenir l’option de l’abstinence.ad vitam aeternam.

Rien n’est gagné, j’ai commis une grave erreur en stoppant brutalement le traitement, et en m’imaginant pouvoir être « guéri » d’une maladie incurable mais que l’on peut juguler.

Maintenant que j’ai appris à déceler les moments de faiblesse (solitude, frustration, colère, etc.) et que les « cravings » sont éradiqués, il m’appartient d’apporter une autre réponse aux problèmes.

Merci à tous ceux qui m’ont chaleureusement souhaité mon anniversaire. Il va me falloir du temps pour reprendre « le fil » mais rien n’est impossible. Preuve en est, non ?

Excellente fin de dimanche à tous.

Olivier
 
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Avatar de tomtom67
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  Lien vers ce message 18 Novembre 2012, 19:50
Salut Olivier,
je découvre ton fil, joli parcours tu y étais arrivé mais pourquoi pourquoi pourquoi avoir arrêté le baclo brutalement??
C'est tellement dommage!
 
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Avatar de cocci
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  Lien vers ce message 18 Novembre 2012, 19:58
A la prochaine récré, RDV derrière le 3ème arbre à gauche au fond de la cour, nous avons des comptes à régler copain.

Ton retour me procure une joie immense. Merci Olivier


" Enlève le mot fatalité de ton dictionnaire, et tu verras que changera le monde." Franck Dunand
Il n’y a pas de fatalité pour celui qui veut bien oser.
 
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Avatar de mamanou
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  Lien vers ce message 18 Novembre 2012, 20:11
bonsoir Olivier, je vais etre brève, j'ai peur que tu aies trouvé mes posts creux et sans intéret, ce que je comprendrais très bien vu mes 40pages! :-(

néanmoins je t'admire pour ton retour et pour ce que tu as fais! oui tu as eu le tort de tout arreter mais courageusement tu as tout recommencer et maitrises apparemment ta conso à l'heure actuelle! et bravo pour ta thérapie comportementale, ne relis pas mon fil, mais c'est vers ca que je me réoriente aujourd'hui!

je pense que tu es comme Sissi, tu maitrises ta conso, cravins éradiqués, en un mot BRAVO! et merci Olivier!

à bientot et bonne fin de week end aussi!

mumu


Lâcher prise, c'est ne pas adapter les choses à ses propres désirs,
mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.
 
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Avatar de baxter (affranchi)
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  Lien vers ce message 18 Novembre 2012, 20:26
Content de te revoir Oliv'


Les rêves sont en nous... Il suffit d'une étincelle! (Pierre Rapsat. Merci, Pierre!)
 
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Avatar de baxter (affranchi)
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  Lien vers ce message 11 Décembre 2012, 17:57
Dis, quand reviendras-tu?
Dis, au moins le sais-tu?
Ce serait bien de te lire, Oliv' (autrement qu'en MP).
Ce serait bien mais à toi de voir.


Les rêves sont en nous... Il suffit d'une étincelle! (Pierre Rapsat. Merci, Pierre!)
 
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  Lien vers ce message 03 Janvier 2013, 3:04
Bonsoir à toutes, et à tous,

Après quelques turpitudes et bien des vicissitudes, il est temps pour moi de revenir un peu plus régulièrement sur ce forum.

Celui-là même qui m'a tant appris, tant donné et grâce auquel j'ai pu rencontrer des personnes qui me sont devenues chères. La vie défile, les liens demeurent et cette solidarité est un pilier inébranlable dans la difficulté.

Depuis le début de mon traitement, beaucoup de choses ont favorablement évolué.

D'une part, j'ai appris à prendre du recul par rapport aux évènements : cette distance nécessaire pour appréhender autrement les difficultés.

Puis, la molécule m'a permis de prendre de la distance et de ne plus m'adonner de manière inconditionnelle à mon sport favori, par addiction, par réflexe ou par lâcheté.

Petit à petit, ma consommation irrationnelle a pris le large sans pour autant que je sois devu indifférent à l'alcool.

J'ai testé les périodes d'abstinence sans ressentir un besoin impérieux de consommer et sans souffrance physique à la clé liée au manque. Mais la pensée était bel et bien là, tenace, fourbe.

Ce que je peux aujourd'hui nommer "réflexe à consommer" est en fait une attitude de défense, de défiance vis à vie des évènements, vis à vis de moi.

Un travail psychologique associé me permet de prendre conscience de mes émotions, de les nommer, de les verbaliser; à défaut de les anticiper, de les gérer autrement que par un réflexe irréfléchi, constant de part la répétition.

Les analyses de sang sont bonnes, étonnamment bonnes. Pour autant, je reste fragile, je demeure bien loin de cet état décrit couramment appelé l'"indifférence". Non, ô combien non, je ne suis pas indifférent !

Simplement, mon regard a changé. La rééducation est longue, le chemin semé d'embûche, la convalescence parait être sans fin.

Mais oui, ma vie a changé, mon regard aussi. Jamais je ne saurais me dire "guéri" car je ne le suis pas. Peut-être un jour oserais-je dire que je suis stabilisé ? Peut-être...

Je n'ai pas opté pour l'abstinence totale même si à certaines occasions j'ai pu la pratiquer sans grande difficulté grâce au Baclofène. Il m'arrive de déraper encore, et pourquoi le cacher... Parfois, non plus toujours et tout le temps. C'est très souvent "voulu" et non plus "subi" ou "contraint". Et cette différence-là, croyez-le, est énormissime.

Je suis en tous les cas devenu serein, et je travaille ma "sérénitude" au quotidien.

Alors je vous souhaite à toutes et à tous une année de lumière, de confraternité et de réussite. Et soyez sage dans vos objectifs...

A très bientôt, sans oublier de vous adresser tous mes remerciements les plus chaleureux.

Olivier.
 
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Avatar de Frankolo
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  Lien vers ce message 03 Janvier 2013, 9:21
Salut Olivier,

Content d'avoir de tes nouvelles.

Pourquoi es-tu resté scotché si longtemps sur cette polémique qui concerne le terme "guéri" ?
Nous avons fait cent fois le tour de cette discussion.
Du moment qu'on prend encore du Baclo, on se soigne, on se traite.
Une fois libérés du craving, on appelle ça comme on veut, soigné, libre, affranchi, indifférent, et on tolère même l'utilisation du mot "guéri",
parce que l'important est que la personne qui l'emploie y trouve son compte.
Y trouve sa satisfaction personnelle.

Tu as dû nous lire, quand même...
La situation que tu décris, ta situation, correspond en tout points à celle de pas mal d'entre nous.
Le craving est mort, et basta.
Le reste.... Oui, pour beaucoup il faut modifier certains comportements et pour quelques uns, même, suivre une thérapie comportementale,
s'ils ont envie d'aller plus loin dans la maitrise et qu'ils ont besoin d'une approche psy.
Encore une fois, chacun doit y trouver son compte, sa satisfaction.
On a écrit quelques posts sur le sujet.

Je suis très content pour toi.
Tu as réussi, tu as gagné ton combat.
Et quand tu iras à la fondation, tu pourras contempler les œuvres sans penser à ton sport favori.

Je te souhaite une très belle année 2013 et tout plein de bonnes choses.

Bises
Message édité 2 fois, dernière édition par Frankolo, 03 Janvier 2013, 9:45  

" Nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté... " Henri Jeanson
 
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Avatar de Sylvie
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  Lien vers ce message 03 Janvier 2013, 11:36
Bonjour Olivier

Moi aussi je suis bien contente d'avoir de tes nouvelles.

Ta phrase : "Il m'arrive de déraper encore, et pourquoi le cacher... Parfois, non plus toujours et tout le temps. C'est très souvent "voulu" et non plus "subi" ou "contraint". Et cette différence-là, croyez-le, est énormissime." me plait ..

Tu vois voulu à la place de subi, pour moi c'est cela être "guérit" ou plutôt libéré.
Le baclofène n'empêche pas de boire, on ne le fait simplement pas de la même façon


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
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Avatar de Julie Maurice
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  Lien vers ce message 03 Janvier 2013, 18:24
Je suis sciée par ce que je viens de lire. Sciée.

Bonne année Olivier
 
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Avatar de cocci
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  Lien vers ce message 05 Janvier 2013, 18:18
Ol


" Enlève le mot fatalité de ton dictionnaire, et tu verras que changera le monde." Franck Dunand
Il n’y a pas de fatalité pour celui qui veut bien oser.
 
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Avatar de Addict'
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  Lien vers ce message 05 Janvier 2013, 21:55
--> Salut Franck,

Merci de ton message, toi le fidèle compagnon de ce parcours parfois long et difficile qui fut le mien à l'instar de tant d'autres.
Pour te répondre, mon éloignement du forum, transitoire, ne l'a pas été sur une quelconque polémique à propos de la guérison.

Parfois, à très hautes doses, je me suis senti creux, fatigué, atone. Dans ces circonstances, je ne trouvais à peine la concentration minimale pour vous lire; c'est sans compter l’énergie que je n'avais plus pour décrire mes sentiments, mes difficultés, les coucher et vous les faire partager.

C'est vrai, il faut savoir le reconnaître : peu importe la relation actuelle avec la bouteille, le "craving" est éradiqué. Finies les heures à songer aux stratagèmes que l'on saura mettre en place pour pratiquer le sport favori, terminé l'engrenage qui prend à n'importe quel moment de la journée et qui saborde le planning, exit les rendez-vous manqués et les excuses bidons.

Ma vie a changé grâce au Baclofène, mon rapport à l'alcool tout autant.

Comme le décrit Oufnet, la vie d'"après" reste parfois problématique pour certains. L'alcool a occulté pour une grande partie d'entre nous les problèmes. Il nous faut savoir les appréhender sous un autre angle, sans béquille et cette convalescence-là peut être problématique, hasardeuse, épique ou non gérable. Elle prend du temps...

A mon tour, je te souhaite beaucoup de bonheurs tout au long de cette nouvelle année.

Est-ce que les nouvelles sont bonnes de ton côté ?

A très bientôt.

La bise.

Olivier.



--> Sylvie,

Merci d'avoir crée ce forum, d'aider les personnes dans le besoin.

L'échange de nos difficultés, de nos rapports avec le traitement et l'écrit sont salvateurs.

Je te souhaite une très joyeuse année et de nombreuses libérations grâce à ton entre-aide.

A bientôt.

Olivier.


--> Julie Maurice : Je n'ai pas encore lu votre fil, mais merci de ce passage sur mon fil.

A mon tour, je vous souhaite une superbe année 2013, lumineuse et fraternelle.

Olivier.


--> Ma coccinelle adorée,

Ça y est, nous voilà dans la cour de récré du Baclo-Labo... Youpi !

Je t'embrasse.
 
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Avatar de cocci
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  Lien vers ce message 22 Janvier 2013, 21:39
Cocci copine chipie, envie titiller son copain de récré.

Je sais que tu ne lis pas en ce moment, j'en profite.
Jeu entre nous mais dédié à tous : nous nous rejoignons enfin libres dans la cours de récré grâce à notre entraide
notre partage.

Nous avons accepté l'aide de l'autre, des autres, nous avons osé mettre en application des préceptes qui nous semblaient
déments, nous avons osé non pas faire confiance mais tenter de. Nous nous sommes apportés énormément, je parle de la multitude
des intervenants sur nos fils.

Olivier, tu m'as fait voir rouge tant de fois, je ne t'ai pas épargné non plus.
(Cocci rouge : pléonasme lorsque l'on connait SylvieCocci)

RDV 3ème arbre en partant de la gauche pour bisou crapuleux.
Message édité 1 fois, dernière édition par cocci, 24 Janvier 2013, 11:39  

" Enlève le mot fatalité de ton dictionnaire, et tu verras que changera le monde." Franck Dunand
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Avatar de mamanou
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  Lien vers ce message 22 Janvier 2013, 21:40
+1 avec sissi! reviens!! bizz


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  Lien vers ce message 20 Juillet 2013, 3:18
Un post en hommage à Olivier AMEISEN dont j'apprends le décès avec émotion.
Il a tant œuvré pour que le Baclofène soit reconnu dans le traitement de l'alcoolisme et donné un horizon à tous ceux qui n'en avaient plus...
Simplement, Merci à vous.


Le cardiologue, croisé du médicament dont il affirmait qu'il l'avait guéri de l'alcoolisme, a succombé jeudi à une crise cardiaque. Par AFP
Le cardiologue Olivier Ameisen, qui a défendu avec conviction l’usage du baclofène, le médicament qui l’a «guéri» de l’alcoolisme, est mort jeudi d’une crise cardiaque à Paris à l’âge de 60 ans, a-t-on appris vendredi dans son entourage.
Frère de Jean-Claude Ameisen, le président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), il avait publié en 2008 Le dernier verre, un livre à succès vendu à 40 000 exemplaires dans lequel il avait témoigné de sa «guérison».
Tombé dans l’alcoolisme alors qu’il exerçait aux Etats-Unis, Olivier Ameisen a été guéri de l’envie irrépressible de boisson en s’auto-administrant des doses élevées de baclofène, au point de devenir «indifférent» à l’alcool. Il n’avait cessé depuis de militer pour la reconnaissance de ce relaxant musculaire commercialisé depuis 1974 dans le traitement de l’alcoolisme, en dépit des réticences exprimées par une partie de la communauté scientifique.
A LIRE AUSSI notre portrait Après (dé)boire
Sa croisade a fini par porter ses fruits. En juin, le patron de l’agence du médicament ANSM, Dominique Maraninchi, a annoncé que le baclofène allait bénéficier d’une première reconnaissance officielle en France avec une autorisation de prescription «temporaire» pour soigner la dépendance à l’alcool.
 
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Avatar de cocci
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  Lien vers ce message 07 Octobre 2013, 22:13
Oliv :fsb2_wink: cocci


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Avatar de TIGROO
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  Lien vers ce message 21 Octobre 2013, 18:12
Oliv' :fsb2_yes: Tigroo


On refait pas sa vie, On la continue ................... dixit ......Francis Cabrel
 
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Avatar de Scyane
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  Lien vers ce message 09 Novembre 2013, 1:21
Joyeux Anniversaire Oliv'.


Arc en ciel : phénomène optique et météorologique qui rend visible le spectre continu de la lumière du ciel quand le soleil brille pendant la pluie.
 
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Avatar de martha
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  Lien vers ce message 09 Novembre 2013, 1:59
tant qu'à faire

joyeux anniversaire OLIVIER


un écrivain qui me tient à coeur, il aurait piqué la citation à Coluche, soit:

ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort, qu'ils ont raison
 
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  Lien vers ce message 09 Novembre 2013, 20:27
*
eh! olivier
joyeux anniversaire
vive la fête !!!
*
 
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  Lien vers ce message 09 Janvier 2014, 23:44
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  Lien vers ce message 09 Janvier 2014, 23:47
Moonhhh qui voilà!! mon Oliv!! comment vas tu?? ami fidèle de notre promo! moi aussi je te souhaites le meilleur pour 2014! dis moi où tu en es? même en MP si tu préfères!!

Suis bien contente de te revoir!

Gros bisous mon Oliv! et à très bientôt j'espère!

Mumu


Lâcher prise, c'est ne pas adapter les choses à ses propres désirs,
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  Lien vers ce message 09 Janvier 2014, 23:47
Apres bien de turpitudes et de vicissitudes

Bien aise de te retrouver parmi nous.


Ni tout a fait la même
Ni tout a fait une autre
 
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Avatar de Florence...
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  Lien vers ce message 24 Aout 2021, 12:30
Bonjour Addict',

Je constate que tu es un dinosaure du forum ( :fsb2_wink: ) et que tu es passé aujourd'hui.
Je suis allée jeter un œil sur ton fil et je l'ai trouvé riche en enseignements tout en étant assez concis.
Tu pourrais venir nous dire où tu en es s'il te plaît ?
Merci.
L'expérience des anciens est à juste titre très prisée des nouveaux.


Un joli néo-proverbe trouvé sur le net :
Il y a des jours avec et des jours sans.
Et les jours sans, il faut faire avec...
 
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Avatar de Addict'
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  Lien vers ce message 21 Mai 2023, 17:36
Le 13 avril 2012 j’écrivais mon premier message sur ce forum en proie à bien des vicissitudes avec l’alcool.
Dès lors, j’avais débuté un traitement avec le Baclofène après avoir obtenu la confiance de mon médecin généraliste grâce à la documentation fournie sur ce forum.
J’ai eu recours à une dose élevée de Baclofène avec des ordonnances qui allaient jusqu’à 280 mg par jour. Durant les phases les plus aiguës, il m’est arrivé à cette époque de grimper jusqu’à 320 mg.

Je l’ai décrit, ma relation à l’alcool avait été modifiée et les analyses de sang (GGT, CDT) révélaient des taux dans la norme à la fin de la même année. Pour autant, je n’ai jamais vraiment connu la délivrance, je ne l’ai jamais ressentie ni jamais vécue comme telle, ce que certains nomment l’indifférence, d’autres la guérison.
J’avais seulement appris à mieux gérer mes consommations, dompter mes envies irrépressibles de consommer de l’alcool grâce au Baclofène ; mais au prix d’effets secondaires importants il faut bien l’avouer (décharges électriques, acouphènes, endormissement partout et tout le temps, sommeil erratique). Ces mêmes effets qui m’ont peut-être poussé à interrompre complètement et rapidement le médicament après avoir repris le contrôle des consommations et m’estimer, à tort, hors de danger.

Pour autant, j’avais bien remporté une première bataille contre l’alcool et gagné une belle victoire qui me rendait ma fierté égarée.

*
***


Au fil du temps, des épreuves, des rencontres, du stress et des différents éléments qui composent une vie, la consommation anarchique d’alcool a repris son lent et sinueux chemin, me rappelant malheureusement que la dépendance alcoolique est bel et bien présente. Je m’accordais alors de plus en plus d’entorses, à des doses de plus en plus importantes d’alcool et de manière de plus en plus régulière.
Je ne détaillerai pas ici le chemin et le parcours de la dépendance alcoolique que chacun connaît ô combien tristement, souvent douloureusement, toujours amèrement.

Le travail a toujours été un élément de protection important pour moi et un bouclier étanche contre mes envies d’alcool. Je n’ai jamais consommé pendant mes heures de travail, même si avec le recul je pense que certains matins j’arrivais avec de l’alcool dans le sang toujours présent, pas encore totalement à jeun de mes consommations de la veille. Et que le midi, je m’accordais parfois une, des fois deux bières pression au restaurant.

Le confinement lié à la COVID-19 m’a contraint au télétravail, comme des milliers de travailleurs, avec comme tout un chacun des sorties autorisées drastiques et limitées dans le temps et l’espace. Le phénomène de glissement a été sournois, intense, ravageur. J’ai alors consommé de l’alcool sans limitation, parfois dès le matin, alternant une boisson caféinée et un verre de vin peu de temps après le réveil. La sieste méridienne s’imposait à moi et marquait alors une pause, un moment de répit, un temps nécessaire à la récupération et à la poursuite de la journée.
Le déconfinement a été également une période tout aussi compliquée et difficile à gérer. Je ne pouvais plus consommer dès potron-minet, je devais me rendre sur mon lieu de travail en voiture et absorber une charge de travail intense à un rythme soutenu et inextinguible.
Dès mon retour le soir à la maison, pourtant épuisé, j’absorbais de grandes quantités d’’alcool pendant la soirée, comme pour rattraper le retard pris à prendre mon premier verre de la journée.
La semaine achevée à ce rythme, je passais mes week-end totalement alcoolisé, alternant les phases d’endormissement et les phases de consommation, et ce, plusieurs fois par jour et par nuit. Le cycle infernal des alcoolisations et des réalcoolisations se répétait invariablement, comme pour prendre de l’avance sur la semaine à venir où je devrais gérer la frustration et le manque.

J’ai pris conscience tardivement de la dangerosité de la situation, de la descente en pente raide que j’étais en train de dévaler à grande vitesse, et de la barre rocheuse qui était en contre-bas et dans laquelle j’allais inévitablement me fracasser si je ne déviais pas de ma trajectoire.

J’ai alors repris un traitement, cette fois avec du Baclorur - le nom commercial avait changé pour une question de prise en charge, toujours sur prescription de mon médecin généraliste qui m’a renouvelé sa confiance. J’ai de nouveau progressivement augmenté les doses sans l’once d’un changement perceptible ni de diminution des consommations d’alcool. Au contraire, la descente se poursuivait inexorablement, rapidement, de manière précise et certaine.
En parallèle, j’ai alors consulté un médecin alcoologue qui a poursuivi la prescription de Baclocur. Un anxiolytique a été introduit pour mieux appréhender le stress au travail et gérer plus facilement les phases anxieuses.
A 180 mg par jour de Baclocur, et sans l’ombre d’une amélioration d’aucune sorte, il est rapidement apparu inenvisageable, déraisonnable et irresponsable de poursuivre l’augmentation des doses ; je devais conduire sur des distances importantes et concilier ma vie professionnelle et la poursuite du traitement. Un arrêt de travail après un confinement aussi long que celui lié à la pandémie n’était pas non plus une option envisageable ou une carte à jouer après une absence aussi longue en présentiel.

Mais le corps a eu raison de l’esprit, ou l’inverse peut-être. Qui sait ?

*
***


Un matin de fin de semaine, il me fut impossible de sortir du lit, après une ultime crise anxieuse qui semblait paroxystique et des pleurs incessants accompagnés de tremblements intenses et profonds. L’idée d’aller travailler, de devoir faire face à mes collègues et aux tâches à accomplir donnait lieu à un sentiment d’impuissance global, de désœuvrement sans fond, de dépréciation totale.
Il me fut aussi impossible de m’asseoir dans le lit, de me redresser, d’esquisser un mouvement sans ressentir des douleurs subaiguës dans le bas du dos qui irradiaient le corps entier.
Après une bonne heure à tenter de retrouver un semblant de calme, j’ai enfin pu prévenir de mon absence.

Je n’ai malheureusement pas pu joindre mon médecin généraliste. Le week-end qui a suivi n’a fait que confirmer et intensifier les symptômes qui venaient d’éclater au grand jour : des larmes, des tremblements, une anxiété profonde, une dévalorisation générale et grandissante, des douleurs lombaires invalidantes et persistantes.
Le point d’orgue fur l’apparition brutale d’idées sombres et macabres, l’installation d’une profonde tristesse, le dégoût profond de ce que j’étais devenu, puis maintenant l’impossibilité de faire face à mes responsabilités professionnelles.
J’ai pu rencontrer en urgence en médecin psychiatre en visioconférence qui a pris le temps du diagnostique pour m’annoncer ce que je savais déjà : une dépendance à l’alcool, un épuisement professionnel et un syndrome dépressif caractérisé. Un arrêt initial de travail de 15 jours m’a été prescrit avec instauration d’un traitement antidépresseur.

Peu de temps après, j’ai alors pris une décision qui m’est apparue comme un besoin, une absolue nécessité, un passage obligé. Ce que j’ai toujours refusé semblait s’imposer, à savoir une hospitalisation. D’une part, pour me protéger de moi-même et mettre à distance le produit alcool. Il fallait absolument imaginer que je pouvais survivre et puis finalement vivre sans prise de boisson alcoolisée, même une seule journée. Seul, j’en étais incapable et il m’était devenu impossible de passer une seule journée sans consommer de l’alcool. Aucune dose de Baclocur n’aurait pu à ce moment-là m’extirper de la maladie et me venir en aide, fut-ce telle très élevée.
L’obsession pour l’alcool était chevillée au corps et à l’esprit. J’étais devenu totalement entravé par le produit, asservi à l’alcool.
Le médecin alcoologue, bien que réticent à l’hospitalisation dans mon cas, s’est résolu à faire droit à ma demande. Nous avons alors envisagé une hospitalisation de 5 jours dans le service pour s’assurer d’un sevrage physique en sécurité, en milieu hospitalier, et faire une rupture totale avec le produit et mes routines quotidiennes.
On m’a fait alors visiter les lieux, le service, les espaces collectifs, l’hébergement et présenté à l’équipe présente ce jour-là.

J’avais alors 3 jours devant moi pour anticiper mon séjour, me préparer à l’idée d’un sevrage que j’ai choisi et réunir quelques affaires. 3 jours durant lesquels j’ai pu me projeter dans la structure qui m’avait été précédemment présentée.
Pendant ce cours laps de temps, le médecin m’a demandé de poursuivre le traitement de Baclocur de manière inchangée, soit 180 mg/jour.

C’était un lundi à 10h00 que j’ai franchi les portes du service, cette fois-ci non plus pour une consultation externe mais pour une courte hospitalisation. Rapidement toutes mes craintes se sont estompées et aucune des représentations que je j’avais d’une cure, d’un sevrage, d’une hospitalisation ne s’est révélée exacte.
Dès le premier jour, le traitement de Baclocur a été abaissé à 140 mg concomitamment à la prise d’un Valium 3 fois par jour.
J’ai vécu ces 5 jours comme une délivrance, un moment pour moi et à moi, une période nécessaire, un sas de décompression après avoir frôlé la décompensation. La seule chose qui m’était imposée était de prendre mes repas en collectif et mon traitement à l’infirmerie à heure fixe. Le reste du temps, j’étais libre de me reposer dans ma chambre, de regarder la télévision dans l’espace collectif, d’aller discuter avec les équipes soignantes ou de participer aux diverses activités (randonnées, aquagymn, remise en forme, hypnose, sophrologie, ateliers de préparation à la sortie, de perfectionnement du sommeil, etc. ).
Évidemment en 5 jours, je n’ai pas pu tout faire, mais je me suis employé à remplir mes journées par tout ce qui me procurait de la détente, du plaisir ou du divertissement.
Je n’ai jamais ressenti le moindre manque physique ou psychique d’alcool grâce à une prise en charge optimale : médicamenteuse, humaine et professionnelle, thérapeutique et bienveillante.
D’autres copains d’infortune avaient besoin d’une hospitalisation plus longue et/ou d’une postcure.

J’ai donc quitté le service après avoir accepté de prolonger mon arrêt de travail et poursuivre les activités proposées sous le régime de l’« hôpital de jour ». Je pouvais choisir librement les activités et les consultations dont j’avais besoin. Ce fut une bonne transition après le retour à domicile pour rythmer les journées et consolider les acquis.
J’ai pris une autre décision, celle de poursuivre mon abstinence à l’alcool, aidé par une béquille sur laquelle je peux désormais m’appuyer : le Baclocur. Désormais, j’arrivais enfin à prendre des décisions, ce que je ne savais plus faire de manière éclairée et indépendante.

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Depuis l’hospitalisation, je n’ai pas retouché d’alcool sauf de manière très ponctuelle, exceptionnelle et seulement un fond de verre pour goûter du vin, et seulement le goûter. Je n’ai plus d’envie irrésistible et irrépressible de boire, je me sens libre, et finalement indifférent au produit.
Boire de l’alcool n’est tout simplement plus un sport favori, une passion dévorante et débordante, un puits sans fond, le creuset du désespoir et surtout plus l’abîme de toute ma vie. J’apprécie la sobriété désormais.

Bien sûr, je reste prudent, attentif à mes pensées ou à mes émotions et veille ne pas oublier le Baclocur. Parfois, survient une courte pensée d’alcool, principalement le soir lorsque je suis seul : s’agit-il d’une envie, d’une réminiscence, d’une nostalgie, d’une pensée, d’un désir ?
Je ne saurais le dire, le décrire, l’écrire mais c’est facile de prendre le dessus et de chasser vertement cette image.

Je n’évite aucune situation dite à risque car finalement je me rends compte que toutes les situations peuvent être prétexte à la consommation. L’alcool est présent partout, à tous les niveaux, dans toutes les couches de la société, à toutes les occasions et s’en procurer est d’une facilité déconcertante. Je n’ai pas non plus changer mes fréquentations ou modifier les lieux dans lesquels j’avais pour habitude de me rendre. Je me découvre un goût immodéré pour de nouvelles boissons ou cocktails sans alcool.

J’ai dû repenser mon quotidien, conscient que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Désormais , je m’accorde beaucoup plus de temps de bien-être durant lesquels je pars marcher au grand air, j’écoute de la musique, je me plonge dans la lecture, ou fait des exercice de respiration, de musculation, de méditation. Je me suis découvert une appétence pour la cuisine. Pendant que je prépare les repas, je suis concentré à la tâche et les quelques ruminations ou pensées indésirables s’effacent. L’atelier cuisine à la maison peut s’avérer thérapeutique !
Mon teint de peau a changé, mon visage s’est affiné ; il s’est éclairé. J’ai peu à peu réussi à m’affranchir des anxiolytiques. Après un changement d’antidépresseurs par 3 fois, j’ai désormais un traitement efficace, que je supporte bien et je poursuis le Baclocur.

Après 9 mois d’abstinence à l’alcool, je prends actuellement 120 mg de Baclocur par jour, sans aucun effet secondaire, répartis en 3 prises identiques et à heure fixe. J’ai trouvé mon rythme et le bon dosage pour ressentir durablement l’indifférence, la délivrance, l’indépendance. Le médecin me laisse toute latitude pour surfer entre 100 et 140 mg par jour.
Je le disais précédemment, je reste prudent, tel que je le suis aujourd’hui encore avec la cigarette. J’étais un gros consommateur de cigarettes blondes, 3 paquets par jour.
Je viens de fêter mes 10 ans d’abstinence au tabac, ayant fait le choix de ne plus retoucher une seule cigarette.
J’ai refait ce même choix de l’abstinence pour l’alcool avec l’aide du Bablocur.

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Le bilan est plus que jamais positif en ce 21 mai 2023 : je suis, sevré, indifférent, abstinent, libéré de l’alcool et du tabac. En même temps, je suis prudent et vigilant.
J’ai eu de la chance de pouvoir compter tout à la fois sur mon médecin généraliste, le médecin addictologue et le médecin psychiatre qui continuent tous 3 de me suivre aujourd’hui.
Il faut savoir se donner le temps pour mûrir sa décision, s’affranchir du produit et surmonter les épreuves et les difficultés sans alcoolisation. Il ne faut pas non plus négliger sa convalescence pour mettre en place de nouvelles habitudes de vie, s’habituer à vivre différemment, savoir s’écouter pour finalement se retrouver.

Personnellement j’ai pu m’appuyer sur un étayage de professionnels de la santé bienveillants et aguerris. J’ai trouvé la solution qui me convenait le mieux, celle qui était le plus confortable pour moi. Elle n’est ni un modèle ni un exemple à suivre.
Je tenais simplement à vous la partager.
Message édité 4 fois, dernière édition par Addict', 01 Juin 2023, 12:56  
 
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Avatar de Sylvie
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  Lien vers ce message 21 Mai 2023, 19:45
Bonjour

Merci pour ton témoignage, il est très beau et très fort
C'est vraiment chouette que tu aies réussi à t'en sortir !


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
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