bonsoir Berger,
ce que je vais dire ici n'engage que moi,
première cure en 2006, cinq semaines, sorti avec en bandoulière 12 séresta 50 par jour,
cinq ans pour m'en sortir,
c'est sur que t'a pas envie de boire avec ça, ni de rien d'autre, d'ailleurs...,
deuxième cure en 2011, en RP, également cinq semaines,
milieu protégé pour celle ou celui qui a besoin de faire un break, de se reposer,
mais attention aux personnes que tu va y rencontrer (patients, hospitaliers, autres...),
les motivations de chacun sont obscures,
et je n'ai jamais rencontré ailleurs autant de rigidité dans les discours,
sorti de là , reprise de ma conso, comme si de rien n'était,
pire même,
ma démarche: ma psy qui m'a rattapé par "le fond de la culotte",
et qui m' a mis sous baclo,
et ce ne reste aujourd'hui qu'un parcours difficile,
énorme prise en compte de ma situation perso, sur tous les plans,
j'ai opéré des changements radicaux dans ma vie,
sous l'oeuil attentif, mais non directif, de ma très chère Psy (qui fait partie de l'équipe de Beaurepaire),
attention: les effets de l'alcool nous sont communs; pas l'origine du problème, encore moins sa solution (existe t'elle d'ailleurs...),
la survie, ce ne doit rester qu'une démarche personnelle, voulue,
personne autrement ne pourra quoi que ce soit pour toi,
il est illusoire, sauf pour de forts caractères, de croire que l'on pourra reprendre le cours d'une vie de "normal",
sans avoir fait le ménage dans sa vie,
le baclo nous permet, tel un sous-marin, d'émerger, après une longue plongée,
mais la mer ne nous à pas attendu, elle reste houleuse, allez!, indifférente, malgrès les radeaux qu'elle nous propose,
tu sais, j'oserais une parabole:
un problème de calcul, en classe de sixième:
le résultat est froid, logique, normal quoi, clinique,
l'énoncé du problème a été cogité par un humain, dans sa complexité,
l'explication de la solution doit être explicitée par un humain, dans sa compréhension de l'élève,
sinon, on finit pas rester réfractaire aux mathématiques,
on ne reste émotionnellement que des enfants, que des hypersensibles,
on a besoin de pédagogues,
je ne sais pas si j'ai été clair, là ,
mais je suis d'accord avec moi-même,
et je reste, des fois, avec des problèmes ponctuels,
et là , j'appelle au secours mes béquilles,
ici, le plus souvent,
en m'exprimant, en me connaissant bien,
bises à toi, à vous tous,
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir; qui reçoit ne doit jamais oublier.