Bonsoir,
Nous sommes le 4 janvier 2013 et je suis indifférente à l'alcool depuis le 22 décembre 2012.
J"édite ce 1er message pour que les nouveaux qui arrivent sur le forum et qui cherchent le témoignage d'une personne qui ne buvait pas trop, mais qui a pris conscience qu'elle avait un problème avec l'alcool, puissent se retrouver là .
Avant, mon pseudo était : envied'ensortir et le titre de mon fil à partir de la prise du baclo : Le 1er jour du reste de ma vie.
Voilà ce que j'écrivais en avril 2012 :
Bonjour,
Voilà déjà quelques mois que je me suis inscrite sur ce forum, et que je n'ai écrit aucune ligne.
J'écris aujourd'hui car je reviens de chez mon médecin qui vient à nouveau de me refuser la prescription du baclofène.
Je lui ai pourtant parler du livre du dr Ameisen, apporté des docs tirées sur internet, la seule chose qu'il met en avant, c'est qu'il pense que je ne bois pas beaucoup.
Tous les jours depuis au moins 9 ans, un whisky coca, depuis au moins 3 ans, c'est passé à 2 et quand on a du monde, c'est 3 voire 4. Les doses, c'est pas des doses de bar, c'est "jusqu'au bas de l'écriture d'un verre clan campbell". C'est sûr, je ne suis pas bourrée tous les soirs, je ne me mets pas minable, mais j'en ai marre de ne pas pouvoir m'en passer.
Tous les matins, quand je me lève, je me dis ce soir, pas d'apéro, seulement, quand arrive 19h, je me dis que dans 1/2h j'y suis, et je me sens bien.
Mon mari pense que je n'ai pas besoin du baclofène, que tout est une question de volonté que je n'ai plus : pour lui plaire, il faudrait que j'arrête l'apéro, que j'arrête de fumer, et que je maigrisse.
Je pense que si j'arrivais à supprimer cette saleté d'apéro, je maigrirais, mais c'est pas ce qui me motive dans l'envie d'en sortir. J'en ai marre de cette routine alcoolique (whisky coca pas autre chose sinon état de manque), qui s'est installée dans ma vie et mon mari ne veut pas comprendre que ce n'est pas un manque de volonté.
Toute petite, quand il y avait un repas de famille, quand les invités partaient et que j'étais seule dans la pièce où l'on avait mangé, je finissais les verres d'eau de vie. Plus tard, jeune ado, je mangeais les fruits de la confiture de vieux garçon qui était dans le meuble bar de mes parents; à l'époque de mes premiers chagrins d'amour, je m'enfilais un ptit verre de martini ; pour les premières sorties en boite, j'étais minable tous les samedis soirs. Une fois, j'ai été tellement malade que je n'ai pas pu aller bosser le lendemain.
J'étais bourrée quand je suis sortie avec mon mari (ça faisait 6 mois qu'on se fréquentait en amis), lui aussi, il était bien allumé. La 1ère fois que j'ai rencontrée mes beaux-parents, j'ai trop bu aussi.
Il y a eu une période où nous nous sommes assagis, et où nous buvions que lorsque nous étions entre amis, mais mon mari a eu envie de boire l'apéro chaque fin de semaine quand je revenais de ma formation et je suis retombée dans l'engrenage.
Ce qui me pose aussi un problème, c'est lors de fêtes de famille, où je bois + que d'habitude, je gère, je gère, mais à un moment, je sais que celui qui vient, sera le verre de trop, mais je n'arrive pas à m'en empêcher, et je me rend ridicule à bafouiller mes mots. Les rares fois où j'arrive à stopper, je me sens mal (en manque) et après, je suis fière de moi, car je me sens bien et pas ridicule, capable de leur prouver que je ne suis pas l'alcoolique qu'ils pensent tous que je suis. Et que je pense aussi être. Y a que mon médecin qui ne le pense pas et les pros de l'ANPAA (eux ils pensent juste que je suis un sujet à risque).
Faut-il alors que je tombe dans l'alcoolisme aggravé pour que des pros me prennent en considération, sans n'avoir qu'à me proposer des séances de psy (avec eux, je n'y arrive pas, je bloque) ????
Aidez-moi, dites-moi si le baclofène m'aiderait à sortir de ça !!!
Message édité 5 fois, dernière édition par j'm'ensuissortie, 04 Janvier 2013, 20:39
Nous sommes le 4 janvier 2013 et je suis indifférente à l'alcool depuis le 22 décembre 2012.
J"édite ce 1er message pour que les nouveaux qui arrivent sur le forum et qui cherchent le témoignage d'une personne qui ne buvait pas trop, mais qui a pris conscience qu'elle avait un problème avec l'alcool, puissent se retrouver là .
Avant, mon pseudo était : envied'ensortir et le titre de mon fil à partir de la prise du baclo : Le 1er jour du reste de ma vie.
Voilà ce que j'écrivais en avril 2012 :
Bonjour,
Voilà déjà quelques mois que je me suis inscrite sur ce forum, et que je n'ai écrit aucune ligne.
J'écris aujourd'hui car je reviens de chez mon médecin qui vient à nouveau de me refuser la prescription du baclofène.

Je lui ai pourtant parler du livre du dr Ameisen, apporté des docs tirées sur internet, la seule chose qu'il met en avant, c'est qu'il pense que je ne bois pas beaucoup.

Tous les jours depuis au moins 9 ans, un whisky coca, depuis au moins 3 ans, c'est passé à 2 et quand on a du monde, c'est 3 voire 4. Les doses, c'est pas des doses de bar, c'est "jusqu'au bas de l'écriture d'un verre clan campbell". C'est sûr, je ne suis pas bourrée tous les soirs, je ne me mets pas minable, mais j'en ai marre de ne pas pouvoir m'en passer.
Tous les matins, quand je me lève, je me dis ce soir, pas d'apéro, seulement, quand arrive 19h, je me dis que dans 1/2h j'y suis, et je me sens bien.

Mon mari pense que je n'ai pas besoin du baclofène, que tout est une question de volonté que je n'ai plus : pour lui plaire, il faudrait que j'arrête l'apéro, que j'arrête de fumer, et que je maigrisse.

Je pense que si j'arrivais à supprimer cette saleté d'apéro, je maigrirais, mais c'est pas ce qui me motive dans l'envie d'en sortir. J'en ai marre de cette routine alcoolique (whisky coca pas autre chose sinon état de manque), qui s'est installée dans ma vie et mon mari ne veut pas comprendre que ce n'est pas un manque de volonté.

Toute petite, quand il y avait un repas de famille, quand les invités partaient et que j'étais seule dans la pièce où l'on avait mangé, je finissais les verres d'eau de vie. Plus tard, jeune ado, je mangeais les fruits de la confiture de vieux garçon qui était dans le meuble bar de mes parents; à l'époque de mes premiers chagrins d'amour, je m'enfilais un ptit verre de martini ; pour les premières sorties en boite, j'étais minable tous les samedis soirs. Une fois, j'ai été tellement malade que je n'ai pas pu aller bosser le lendemain.
J'étais bourrée quand je suis sortie avec mon mari (ça faisait 6 mois qu'on se fréquentait en amis), lui aussi, il était bien allumé. La 1ère fois que j'ai rencontrée mes beaux-parents, j'ai trop bu aussi.
Il y a eu une période où nous nous sommes assagis, et où nous buvions que lorsque nous étions entre amis, mais mon mari a eu envie de boire l'apéro chaque fin de semaine quand je revenais de ma formation et je suis retombée dans l'engrenage.

Ce qui me pose aussi un problème, c'est lors de fêtes de famille, où je bois + que d'habitude, je gère, je gère, mais à un moment, je sais que celui qui vient, sera le verre de trop, mais je n'arrive pas à m'en empêcher, et je me rend ridicule à bafouiller mes mots. Les rares fois où j'arrive à stopper, je me sens mal (en manque) et après, je suis fière de moi, car je me sens bien et pas ridicule, capable de leur prouver que je ne suis pas l'alcoolique qu'ils pensent tous que je suis. Et que je pense aussi être. Y a que mon médecin qui ne le pense pas et les pros de l'ANPAA (eux ils pensent juste que je suis un sujet à risque).

Faut-il alors que je tombe dans l'alcoolisme aggravé pour que des pros me prennent en considération, sans n'avoir qu'à me proposer des séances de psy (avec eux, je n'y arrive pas, je bloque) ????
Aidez-moi, dites-moi si le baclofène m'aiderait à sortir de ça !!!
Je me suis battue contre les autres, mais surtout contre moi-même ...