Bonjour Diomède,
Les fourmillements que tu décris chez ton mari, et qui cessent dès qu'il bouge, ça ressemble à ce que j'appelle, chez moi, des "impatiences". C'est nerveux : ces fourmillements circulent le long des nerfs, contractent, agaçent, on n'a qu'une envie : bouger ! Ce qui me le déclanche inévitablement, c'est le sommeil impossible à satisfaire, par exemple si je suis invitée, qu'on reste assis longtemps et que ça dure un peu trop tard, que le sommeil arrive mais qu'il est impossible de se lever et de partir , alors là , ça commence : sortes de décharges dans la jambe gauche, le coccyx, les articulations du bras gauche..infernal et je commence à me trémousser.
Malheureusement aucun médecin n'a su me l'expliquer, ni bien sur trouver un remède. Mais un psychiatre m'a dit un jour qu'en psychiatrie les "impatiences" existaient. Bon. Il n'en a pas dit plus, s'agit-il des mêmes ?
Ce que je sais par contre, c'est que
- le zinc, dans les cocktails de vitamines et minéraux, par exemple, me le déclanche au bout de quelques jours d'imprégnation, et que je le sens en me couchant, dès que je suis immobile. Impossible alors de trouver le sommeil. C'est peut-être ça chez ton mari, le dosage étant trop fort à un moment, ça sature et provoque ces fourmillements...
- si je veux faire cesser ces fourmillements, je dois me faire "mal" (non ce n'est pas du masochisme ! )par exemple me tourner le poignet jusqu'à sentir la douleur, à ce moment là , ça court-circuite le fourmillement, comme si ça "occupait la ligne".
Mais je suis d'accord, on ne peut pas passer la journée à se faire mal !

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Ce que je te raconte ne te servira sûrement pas à grand-chose, sauf, peut-être, que ça existe chez d'autres et que d'autres substances peuvent le provoquer.
Bon courage à tous les deux !
Bonne Nuit Diomède !
Garder le cap coûte que coûte ...