Bonsoir à tous,
je viens de me re connecter au site, après 4 mois d'abstinence connexion
J'avais fait le 1er pas en aout, en demandant à Viva une liste de médecins prescripteurs ; tr gentiment elle m'a répondu de faire "une présentation" préalable ... Une sorte d'introspection psychologique que je n'ai pas su gérer en public (via le forum), et pourtant chaque semaine qui passe, je pense à ce forum, à cette aide ultime qui pourra me sortir du gouffre.
Alors je vais le faire, humblement, en qq mots:
j'ai 38 ans, belle, dynamique, bon job , 2 enfants bien ds leurs baskets,.. un mari que je sponsorise accessoirement, mais là n'est pas le problème.
L'origine de ma dégringolade dans l'alcoolisme date depuis 13-14 ans je pense.
je ne m'en suis pas rendue compte de prime abord, l'alcool étant juste un remède pour suppléer un exam raté, une énorme séparation amoureuse, et puis certainement un traumatisme de l'enfance, une souffrance de la séparation et de l'abandon.
En fait, je ne sais pas vraiment, mais j'ai trouvé refuge ds l'alcool; d'autres le trouve dans le chitt (ortho?), la cocaine ou autres - moi, c'est l'alcool.. en apparence mieux
A chacune de mes 2 grossesses, j'ai pensé pouvoir m'en sortir haut les bras, car il etait hors de question pour moi de boire durant ces périodes.
Mais j'ai replongé, le soir toujours.
Depuis ma connexion en aout, j'ai fait ce chemin psychologique de chercher à m'en sortir par moi même et depuis peu, je me lance des challenges:cesser d'acheter des bouteilles de vin pour ne pas être tentée.
j'ai réussi à me formater à cette "abstinence" pendant ...4 ou 5 jours maximum, mais je replonge ...
c'est en cela que le baclophène sera, je pense, "le dernier recours " pour moi. J'ai compris au travers vos moulte messages et lecture du sujet, que c'est une dépendance psychologique, liée à certaines connexions nerveuses.
Je pense avoir fait un grand chemin psychologique, je suis prête à etre médicalement aidée pour être sevrée, car j'en ai envie. J'ai l'impression d'être proche du but, il me faut juste cette aide médicale indispensable pour arriver à ce but que je me suis fixée: pas d'addiction à l'alcool.
Si vous avez des médecins prescripteurs sur Paris, idéalement qui savcent parler en connaissance de cause de l'addiction à l'alccol, je vous en serai infiniment reconnaissante.