donc, je me dois de préciser,
c'est vrai que ce peut-être long de tout relire à chaque fois,
moi:
presque un an de baclo, 150mg/jour en 5 prises, je joue l'imprégnation,
plus aucune nécessité physique de boire,
par contre, un gros problèmes psy qui à (ré)apparu,
mon incapacité totale à vivre seul ; de ma trajectoire familiale et professionnelle, c'est à dire que bien sur, je vois quel'quin le w.end,
mais plus aucune activité professionnelle,
vacance totale pendant cinq jours, donc je merde, des soirs,
ça, c'est mon état de vie actuel
avant, c'était l'horreur journalière, que tout un chacun pourra comprendre,
c'est un mèdecin psychiatre qui m'a fait accéder au baclofène,
et qui me suit maintenant régulièrement,
et qui n'est pas forcément heureuse de ma trajectoire non-linéaire, mais qui est due à ma situation personnelle de ce jour,
elle m'écoute, n'est pas directive, mais me conforte dans mes perspectives,
donc je vais changer, sur nombre de points,
pour les autres:
et bien, une même trajectoire, avec je pense un ou plusieurs problèmes de vie, basiques,
qui ont trouvés leur solution dans l'alcool,
donc même situation, même solution détestable, même constat de loupé dans notre société,
à vous de développer votre analyse,
il ne reste donc que des solutions,
le baclo, bien sur,
et une démarche volontaire à la base, et pendant la montée,
mais je reste sceptique sur cette notion de "seuil d'indifférence",
qui je pense ne peut s'évaluer que par rapport aux autres,
à l'épreuve des relations familiales, amicales, professionnelles, autres...,
c'est là que l'on peut juger de son état, c'est à dire le refus du deuxième verre...,
bon, moi, je n'ai pas tout ça, je n'ai que ma psy,
je conçois très bien que c'est loin d'être suffisant,
je vais changer ma vie,
mais pour les autres, il faut qualifier l'aide nécessaire,
être exigeant, pour soi et pour les autres,
se servir sans états-d'âmes de tout ce qui sera mis à disposition,
c'est une question de survie personnelle, personne ne peut intervenir autrement,
et il n'y a pas dans mon texte un quelconque esprit dogmatique,
juste un souhait: que le plus grand nombre s'en sorte, plus ou moins,
avec des plus, et des moins, comme moi, et oui !!,
ce serait déjà pas mal,
bon, terminé,
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir; qui reçoit ne doit jamais oublier.