Bonjour Ă tous,
Petite présentation de ma situation...
J'ai pris conscience de ma dépendance à l'alcool il y a 5 ans. Je passe sur les détails qui m'ont amené à cette situation, parcours assez classique en somme : alcoolisations dans les fêtes étudiantes, puis consommations soutenues lors de repas d'affaires lors de déplacement sur les 5 continents environ 50% de mon temps, puis le midi pour décompresser au bureau... et l'enchaînement d'avoir besoin de boire 3 à 4 verres le midi, et idem le soir en rentrant, surtout bière, vin et kir, soit en moyenne 8 unités par jour, toujours à ces moments là .
En 2008, j'ai poussé la porte d'un centre spécialisé en alcoologie. Rdv avec médecin alcoologue, puis psychologue, prescription d'anxioliitiques, et médocs classiques (aotal entre autre), essais de consommation modérée très difficile à tenir, essais d'abstinence totale avec rechutes systématiques au bout de maximum 3 mois, etc.
Dans le centre, j'avais noté une très forte aversion envers le Baclofene, mon Psy disant que ce n'était pas un médicament miracle, etc. Elle était tellement agressive envers ce produit que cela en était choquant, ne laissant même pas le bénéfice du doute à ce traitement.
Au mois de mai, après quelques mois de rechute, je me suis dit que soit le médecin du centre me proposait du baclofene, soit je changeais de crémerie. Lors de mon rdv, avant même de demander la prescription, qu'elle ne fut pas ma surprise que le médecin me la prescrive de lui même !
J'ai commencé à 30 mg en 3 prises, puis ai augmenté peu à peu. Après 3 mois sans toucher une goutte d'alcool, rechute modérée pendant l'été, mais il est vrai que j'avais tendance à oublier mon baclo le midi...
À la rentrée, reprise du baclo à raison de 90 mg/jour. Chose curieuse, mon médecin me dit que 90 mg c'est suffisant. Après c'est une question de volonté...
J'ai à nouveau repris mon traitement sérieusement il y a 1 mois, et ai augmenté de moi même à 120 mg/ jour. 2 gros craving m'ont fait boire un midi avant Noël, et 1 autre avant hier.
La grande nouveauté pour moi, c'est qu'avant le baclo, j'aurais rebu le lendemain. C'est une certitude, alors que là je réussi à ne pas replonger dans la bouteille.
Cela dit, j'ai encore des envies de boire certains jours, alors il va falloir que j'augmente encore pour atteindre l'indifférence tant recherchée.
Une dernière chose pour ceux qui ont eu la patience de m lire jusqu'au bout... chez moi, pas d'ES, ou alors un peu de somnolences, mais rien de bien méchant. Merci encore pour ce forum.
Message édité 1 fois, dernière édition par Sylvie, 05 Janvier 2013, 11:49