Nouveau sujet Répondre Imprimer Syndication RSS 2.0

250 mg et basta !

Fin du parcours Baclofène : intolérance à la molécule.
Membre
Avatar de Anne2
  • Messages : 236
  • Inscrit : 09 Novembre 2011
  Lien vers ce message 16 Juin 2012, 10:25

Reprise du dernier message

Comme je l'ai dit, pour moi, par rapport a avant, le Baclofene est deja une enorme victoire. Je ne suis plus en 'souffrance' et recherche de mon prochain verre.

Je vais remonter tout doucement, si ca se passe bien. Pour le moment a 90 rien, donc on va passer a 100 bientot.

Je ne suis plus pressee. Dans ma premiere montee, il y avait des quantites d'alcool enormes. Maintenant, j'espere aussi que ca va mieux se passer.

Au pire je remonte et je ne trouve pas l'indifference totale, et apres tout c'est pas grave, car j'ai fait un bon bout de route.

J'ai aussi vu que les ES sont reversibles. N'ayant pas de problemes psychologiques, mon effondrement (car il faut bien le dire) m'a fait tres peur. Et puis mon mari se pose des questions aussi.
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 16 Juin 2012, 23:35
Anne,

J'ai reçu un témoignage en privé qui colle parfaitement au tien :

"Effectivement, le mélange baclo/alcool est détonnant. Tu n'es pas folle, ne t'inquiète pas. A de tels dosages, il faut s'abstenir de boire au maximum, voire ne pas boire du tout si c'est possible pour toi. Sans compter tous les autres effets secondaires qui sont décuplés par l'alcool.
Je te souhaite bon courage et de réussir. Moi, à cause des effets secondaires, j'ai dû arrêter progressivement, faire une pause et tout reprendre à zéro. Et cette fois sans boire. Et ça a marché beaucoup plus vite avec des effets secondaires supportables. Depuis bientôt deux mois je suis guérie. Tu es à un fort dosage, attention à l'alcool, il décuple tous les effets secondaires"


Je n'avais pas réalisé un seul instant que c'était le mélange des deux à 230mg qui m'a amené à des "confusions mentales". D'ailleurs, je n'avais conscience de rien. Je ne comprends pas ma consommation excessive entre 210 et 230.

Mardi dernier j'ai commencé à 230 mg en buvant le soir 2 litres de rosé.

Le lendemain, je suis partie en sucette.

Me reste plus qu'à réparer les dégâts. Lundi, à toute l'équipe, je vais dire que c'est à cause de l'antidépresseur que j'ai arrêté immédiatement, vendredi, une fois le diagnostique posé.

J'aurais pu tuer quelqu'un pensant que j'étais agressée. Cauchemar, paranoïa et réalité ,je confondais tout.

Je l'ai échappé belle ! Heureusement que ça été pris à temps et que je peux rester à 230 mg.

Certes, ce n'est pas un effet secondaire indésirable que tout le monde éprouve et heureusement : "Chers baclophiles, bienvenue à l'HP, votre nouvelle demeure".

Anne, je comprends que tu ne veuilles pas revivre cette expérience ahurissante et terrifiante.

Peut-être que tu rencontreras l'indifférence avant les 250 mg. Pourquoi aurais-tu le même seuil au deuxième essai ?

Ton histoire avec le baclo est restée dans ton corps.

Faudra que je pose la question à mon doc pour savoir si sa patiente a connu l'indifférence plus tôt.

On a évité la folie pure et l'aventure baclo continue. C'est ça l'essentiel.

Courage et patiente.

Surtout gaffe au mélange alcool et baclofène à un haut dosage de baclo.

A bientôt.

Marie
 
Administrateur
Avatar de Sylvie
  • Messages : 37004
  • Inscrit : 07 Mars 2011
  Lien vers ce message 17 Juin 2012, 14:19
Merci pour ton témoignage

Il peut être profitable à plusieurs


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 07 Juillet 2012, 19:51
Bonjour


Justement, je me posais la question depuis hier.

En lisant le fil de tristan (topo grosso modo) et les réponses notamment de Samuel, je me suis que j'étais en plein dedans.

J'étais à 230 mg pendant 4 semaines.

1er jour à 230 : 1 litre de rosé. Le Lendemain, graves confusions mentales. Je l'ai raconté. La folie ou le meurtre me guétaient.

2ème un verre de rosé seulement, les autres jours 1 verre ou deux. Ma psy prescriptrice, m'a alertée sur les confusions mentales et voulaient que je redescende immédiatement au risque de prendre du baclo pendant un an avant de rencontrer l'indifférence.

Je vois mon médecin hier et lui raconte que je n'ai plus de craving (bonne nouvelle ça !), que je ne bois plus en semaine et seulement quand je suis sollicitée par des amis. Ma consommation n'a plus rien à voir avec celle du début.

Elle pense que je suis guérie. Moi pas, il me manque un chouïa que j'ai depuis aujourd'hui à 240 mg.

Comment peut-on être guéri si on n'est pas indifférent ?

J'ai du rosé chez moi, sa présence me rassure. Je n'en bois pas sauf si des amis débarquent. Là, j'en bois un verre ou deux. Le plus que j'ai fait c'est 4 verres de rosé en 5 heures.

Donc, pas indifférente parce que j'achète du rosé et que j'en bois de temps en temps.

J'ai lu tant de témoignages sur l'indifférence : certains sont malades dès qu'ils boivent un verre, d'autres se sont détournés totalement de l'alcool. J'en connais même une qui regrette de ne plus pouvoir apprécier un bon verre de vin, elle ne peut plus tout simplement.

Finalement, ce n'est pas ce que j'ai envie de vivre : j'ai trop d'amis bons vivants pour qui l'alcool rentre dans le domaine du "festif". Je ne me reconnaîtrais pas en oubliant un verre de vin dans mon verre.

Et s'il y avait une alternative à l'indifférence ?

Je suis passée d'une consommation excessive à une consommation modérée non quotidienne. Cependant, je reste avec mon dosage et ma répartition en 5 fois et ne prends pas du baclo en plus si je sens une soirée à risque.

Je reste vigilante : je me regarde faire.

Finalement, je vais peut-être me sentir guérie d'ici peu sans connaître l'indifférence. C'est troublant!

Marie
 
Membre
Avatar de Nala (Soigné)
  • Age : 57 ans
  • Messages : 1139
  • Inscrit : 09 Aout 2011
  Lien vers ce message 07 Juillet 2012, 20:08
Bonsoir Mirza,

pour moi, l'indifférence (ou tout autre terme), c'est exactement ce que tu vis: plus de craving mais de temps en temps un ou deux verres si tu en as envie sans pour autant te mettre la tête à l'envers ensuite...

Tu bois un pot avec tes amis bons vivants mais tu ne consommes plus jusqu'à ne plus savoir t'arrêter: c'est exactement ce à quoi j'aspirais avec le baclo et c'est très bien comme ça.

Perso, je me sens indifférent car je peux passer dans les rayons alcool sans nécessairement avoir envie de tout vider, je peux aller dans un bistrot et boire un soft, je n'ai plus de pulsion vers l'alcool. Mais si l'envie d'une bonne bière se fait sentir quand il fait chaud, eh bien je la prends et la savoure...

Bonne soirée!
Eddy


Courage, patience et régularité sont les maîtres-mots vers la guérison.

"On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une." Confucius

Si je n'avais pas arrêté de picoler, me serais-je lancé dans ce grand défi?
 
Administrateur
Avatar de Sylvie
  • Messages : 37004
  • Inscrit : 07 Mars 2011
  Lien vers ce message 07 Juillet 2012, 20:13
Bonsoir Marie

Pour moi être guéri c'est être indifférent

Mais que signifie l'indifférence ?

Pour moi pas ne pas boire mais boire quand cela apporte du plaisir autre que se mettre minable.

Hier, quelqu'un a dit qu'elle n'avait pas repris le deuxième verre de rosé parce que la couleur ne lui plaisait pas

Pour moi c'est ça l'indifférence ..


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
Membre
Avatar de TRISTAN  ( soigné )
  • Age : 67 ans
  • Messages : 1628
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 07 Juillet 2012, 20:45
Bonsoir Marie,

L'indifférence pour moi c'est d'avoir invité des amis un soir et d'avoir oublié le vin.

J'ai lu ton fil et je reviendrai vers toi pour parler de notre traitement qui ont certains points communs.
Notamment, le fait d'avoir tutoyé à haute dose ce que l'on appelle la folie.

Cet espace de parano. ou l'ont se sent habité par un autre.

Comme tu le dis trés justement, tout cela est parfois troublant.

Je suis aujourd'hui libéré de l'alcool mais aussi des effets indésirables du Bacloféne à hautes doses.

Toujours est-il que j'ai cette peur au ventre de voir ressurgir le spectre du Craving.
J'ai enduré 3 ans d'abstinence total et la fulgurente rechute a laissé des traces.

A bientôt, si tu le veux bien.


je comprends qu'on déserte une cause pour savoir ce qu'on éprouvera à en servir une autre.
 
Membre
Avatar de Sam70
  • Age : 55 ans
  • Messages : 318
  • Inscrit : 29 Mars 2012
  Lien vers ce message 08 Juillet 2012, 0:36
Bonjour Marie,

Comme tu l'as expérimenté avec fracas, l'association baclo + alcool à hautes doses = catastrophe.
Et le baclofène ne doit pas devenir un stupéfiant légal permettant de jouer avec une consommation d'alcool que l'on croierait maitriser...

Tu parlerais de boire une bouteille de gin en une nuit ou de plusieurs verres d'acool forts en une soirée, je t'alerterai sur le danger de ton état. Mais là je pense en lisant tes posts que tu as atteint l'indifférence. Tu dits que tu aimes boire qques verres de rosé avec tes copains lors d'un diner. Aimer bien vivre et se faire plaisir à table est un signe de saine guérison. Et l'indifférence n'est pas obligatoirement l'abstinence.

Sur ce sujet de l'abstinence, il y a deux écoles avant et après la libération. En l'occurence pour moi c'est une pierre angulaire de mon protocole. Je me sens bien et heureux en tant qu'abstinent en ce moment. Je me sens bien le rester encore qques mois car j'ai comme l'impression que mon corps a besoin de ne boire que de l'eau et ne respirer que de l'air pur en ce moment. Cet état m'est agréable pour me désintoxiquer le corps, l'esprit, le mode de vie, l'entourage, l'ame. Je sais par ailleurs que dans qques mois j'aurai de nouveau envie d'un bon single malt et/ou d'un verre de bon vin et d'un succulent cigare cubain. Lorsque l'envie me reprendra alors je m'en delecterai avec délice. Je suis donc pleinement confiant. Et puis ayant été poly-addicted pendant 30 ans, si je m'autorisais actuellement un verre de temps en temps, alors pourquoi pas une ligne de coke, un paquet de clope et une pute ?...
Voilà pour ma position et chacun vois midi à sa porte. Mais encore une fois, je suis persuadé que l'indifférence est parafaitement compatible avec une consommation raisonable et responsable d'alcool, de tabac. Celà pose problème lorsque cette consommation ainsi que la posologie de bacloffène deviennent un jeu pueril.

Force & Honneur,

Samuel


http://www.o-ameisen.org/
sblaise@o-ameisen.org
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 08 Juillet 2012, 16:28
Tristan vit, selon moi, l'indifférence comme tant d'autres.

Bonsoir Marie,

L'indifférence pour moi c'est d'avoir invité des amis un soir et d'avoir oublié le vin.

J'ai lu ton fil et je reviendrai vers toi pour parler de notre traitement qui ont certains points communs.
Notamment, le fait d'avoir tutoyé à haute dose ce que l'on appelle la folie.

Cet espace de parano. ou l'ont se sent habité par un autre.

Comme tu le dis trés justement, tout cela est parfois troublant.

Je suis aujourd'hui libéré de l'alcool mais aussi des effets indésirables du Bacloféne à hautes doses.

Toujours est-il que j'ai cette peur au ventre de voir ressurgir le spectre du Craving.
J'ai enduré 3 ans d'abstinence total et la fulgurente rechute a laissé des traces.

A bientôt, si tu le veux bien.


Oui bien sûr quand tu veux pour évoquer les confusions mentales

Alors je ne suis pas indifférente.


Bonsoir Marie

Pour moi être guéri c'est être indifférent

Mais que signifie l'indifférence ?

Pour moi pas ne pas boire mais boire quand cela apporte du plaisir autre que se mettre minable.

Hier, quelqu'un a dit qu'elle n'avait pas repris le deuxième verre de rosé parce que la couleur ne lui plaisait pas

Pour moi c'est ça l'indifférence ..


Alors je suis indifférente

Une copine du forum : elle ne peut plus boire une seule goutte d'alcool, à son regret. Elle est devenue abstinente comme Samuel. Julie non plus ne peut plus boire.

Donc je ne suis pas indifférente.

Je suis loin d'en être à ce niveau et ne le souhaite pas. L'indifférence les a amené à l'abstinence.

Je peux passer au rayon alcool mais en ne m'intéressant qu'à deux choses : Venezzio (sans alcool, je suis devenue accroc) et le rosé qui me rassure en ayant chez moi.

Pas indifférente.

En clair :

Je ne sais pas si j'arrive à faire comprendre mon trouble quant à la notion de guérison et d'indifférence

Si on boit de façon raisonnable sans jamais plus se mettre minable, sommes nous guéris même si pas indifférents ?

J'ai l'impression que l'étape ultime c'est celle que vit Samuel, Julie, Tristan et Ilka entre autre.

Le plus dur pour moi a été de tuer l'habitude du rosé en mangeant le soir. Ce n'est pas encore gagné.


Je vais continuer à me torturer les méninges en observant mon comportement.

Bonne après_midi.

Marie
 
Administrateur
Avatar de Sylvie
  • Messages : 37004
  • Inscrit : 07 Mars 2011
  Lien vers ce message 08 Juillet 2012, 16:46
L'abstinence n'est pas l'indifférence

Et pour moi ce n'est pas parce que le rosé te rassure que tu n'es pas indifférente


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
Membre
Avatar de Julie Maurice
  • Age : 64 ans
  • Messages : 1987
  • Inscrit : 08 Juillet 2011
  Lien vers ce message 11 Juillet 2012, 7:35
Belle Marie,

Mille excuses, je n'ai pas répondu à ton mp. Je viens de moins en moins sur le forum.

Je viens de prendre connaissance de tes derniers post et des réponses des autres.

Pour te rassurer : j'ai toujours du rosé dans le frigo, comme toi, ça me rassure. Il m'arrive parfois de prendre une cuillère à café.

Le vin en mangeant, c'était aussi l'étape décisive. Jamais en trente ans, je n'avais fait un repas sans vin. je le fais aujourd'hui.

Avec la descente, je commence à me retrouver psychologiquement. Va faire un tour sur mon fil, j'en ai parlé aujourd'hui.

Comme me l'a écrit si justement Sylvie quand je flippais au début avec les cuillères à café, "qu'est ce que ça peut faire par rapport à la conso d'avant," Et elle a entièrement raison.

Je pense sincèrement que le rapport psychologique au geste de se servir un verre, au fait d'avoir encore le rosé dans le frigo est majeur et qu'il faut se faire aider pour s'en débarrasser.

Il ne faut pas que tu sois tétanisée non plus si tu partages un verre ou deux avec des amis. C'est social. Juste social! Je peux déjà deviner les commentaires que tu feras à ce que j'écris :

Que moi je ne peux plus boire, que je touche à peine à un verre si on me sert.

Oui, Marie. mais je suppose que chacun vit sa guérison différement.

Et en finale. Si tu n'as plus de craving. Pour moi tu es guérie!

Je t'embrasse fort

Julie
 
Membre
Avatar de Julie Maurice
  • Age : 64 ans
  • Messages : 1987
  • Inscrit : 08 Juillet 2011
  Lien vers ce message 11 Juillet 2012, 7:37
Oublié, va faire un tour sur mon fil, je viens d'écrire quelque chose sur les "retrouvailles" du sourire. Encore un effet psychologique..
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 18 Juillet 2012, 22:33
Bonsoir chers Baclophiles.

Je sors de ma consultation auprès de ma psy-prescriptrice.

Elle me pense guérie.

Je lui rétorque que les vrais guéris sont "indifférents" et se détournent spontanément de l'alcool jusqu'à ne plus pouvoir en boire, certains à leur grand dam.Parce qu'ils sont incapables d'apprécier un verre d'un grand vin. Ils ne peuvent pas simplement.

Elle fait partie d'un réseau de médecin qui s'est tissé autour du baclofène.

Pour elle, l'effet baclofène se mesure à notion de "sans effort". Sans effort particulier, grâce au baclofène certains réduisent leur consommation de manière à la rendre "normale" selon les critères de l'OMS. D'autres se détournent de l'alcool définitivement. C'est simplement une histoire d'individu. Chacun réagit différemment. Comme pour une chimio.

L'essentiel est l'effet baclofène.

En ce qui me concerne :

Je n'ai plus de craving. Avant dès 19 heures pétantes, je me ruais sur le pastis pour l'apéro. Cet apéro était juste une mise en bouche avant de me jeter sur ma boisson de prédilection le "rosé".

Aujourd'hui, je me jette sur le "Venezzio", un apéritif sans alcool et pas forcément à 19h.

Je bois un verre de rosé, parfois 2, parfois rien. Lors de soirées plus "conviviales" et "festives", je vais jusqu'à 4 verres de rosé- apéro compris sur 3-4 heures. Au regard de ma consommation passée, c'est peanuts !

Mon médecin pense que "j'y suis". Moi pas encore vraiment mais ne veux pas vivre un rejet total de l'alcool au regard de mes amis bons vivants.

On a négocié 250 mg et je n'irai pas plus loin.

Mon corps supporterait pas plus, je le sens. Déjà à partir de 19 heures, je titube sous l'effet du baclo et parfois je pique du nez d'un seul coup.

250 parce que je vais vivre pendant mes congés de grands dangers : mes amis, ma famille vont m'inciter à boire. J'ai un peu la trouille même si à un moment, chez mois arrive le "je ne peux pas plus".

J'ai tellement la trouille de revivre les confusions mentales.

Ca m'est arrivée encore il n'y pas longtemps, une semaine ou deux.

J'ai cru qu'un contact internet depuis près de 6 mois (sans l'avoir vu ou eu au téléphone), me demandait de l'héberger et si j'avais reçu ses jetons. Je n'ai rien compris. Grosse panique. Au bout d'un moment, je confondais "jetons" avec "flocons". J'ai cru que c'était un malade mentale, alors j'ai effacé tous ses messages. Il s'est inquiété. Après coup, impossible de vérifier si j'étais encore dans le monde des "je pars en sucette". Mais j'ai écrit : je te laisse avec tes flocons, tu n'es pas net. Houlà, encore la folie qui me guettait.

J'ai eu encore la trouille. Je n'en ai pas parlé à ma psy : elle m'aurait fait redescendre illico presto le baclo pour recommencer une montée douce sur un an. Dans ces conditions, j'aurais arrêté le baclo. Un an c'est trop long.

Quoiqu'il en soit attention alcool et baclo à hautes doses. Même un verre ou deux, enfin pour ceux qui vivent les confusions mentales. On peut basculer. C'est mon gros effet secondaire.

Donc voilà, je suis à 250 mg et je vais y rester un bon bout de temps en faisant attention a mon gros effet secondaire réellement dangereux.

Je n'écris pas souvent, mais quand je m'y mets, je ne m'arrête plus.

Prenez soin de vous.


Marie
 
Administrateur
Avatar de Sylvie
  • Messages : 37004
  • Inscrit : 07 Mars 2011
  Lien vers ce message 19 Juillet 2012, 9:47

Je lui rétorque que les vrais guéris sont "indifférents" et se détournent spontanément de l'alcool jusqu'à ne plus pouvoir en boire, certains à leur grand dam.Parce qu'ils sont incapables d'apprécier un verre d'un grand vin. Ils ne peuvent pas simplement.
Marie


Bonjour Marie

Non les indifférents ne se détournent pas tous de l'alcool.
Pour moi ceux dont tu parles, ceux qui n'apprécient plus un verre de grand vin, tout du moins s'il l'appréciaient pour autre chose que l'ivresse avant, sont ceux qui sans doute sont montés au delà de leur dose.

De façon personnelle, je peux boire, je le fais avec plaisir et je me sens parfaitement indifférente.
Indifférente signifiant que mon rapport avec l'alcool a changé.
Je n'attends plus l'apéro, je ne fais plus de stock, je ne bois que ce que j'aime

Et de ce que tu racontes, je pense que ton médecin a raison, tu es guérie.

Franchement, je pense que tu n'a pas besoin de monter, je pense même qu'à 20mg de moins tu aurais le même effet.

Il va y avoir des sollicitations, et alors ?
Je suis prête à parier que tu n'iras pas au delà des 4 verres, comme tes amis.

Ne t'inquiète pas si c'est tous les soirs, c'est les vacances.
Observe les autres, tu verras que ton comportement est similaire à celui des autres.
L'alcool fait partie de la société
Message édité 3 fois, dernière édition par Sylvie, 19 Juillet 2012, 9:52  

Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 22 Juillet 2012, 0:27
Merci Sylvie d'être intervenue sur mon fil.

Je ne suis pas guérie cf à mon message à "J'ai un fil".

A chaque montée "clef", ma consommation a augmenté.

Je comprends le désarroi des "hautes doses", quand on lit j'ai guéri à " 60, 100 ou 120".

Il y a beaucoup d'aide pour les nouveaux. Normal. Sans votre soutien, je n'aurais jamais commencé le traitement. Mais au fil et à mesure des augmentations, on trouve de moins d'écho. Du moins c'est un ressenti.

C'est vrai, beaucoup ont guéri entre temps.

Finalement, on rencontre un gros désert à partir de 200.

Merci Sylvie, d'être toujours là.

Marie
 
Membre
Avatar de Anne2
  • Messages : 236
  • Inscrit : 09 Novembre 2011
  Lien vers ce message 22 Juillet 2012, 0:48
Bonjour Marie

Encore une fois je me retrouve bien dans ton temoignage et je suis de nouveau au meme stade. Maintenant a 240, quelques jours d'abstinence, et puis decide de boire un petit peu pour 'voir' la gureison. Je bois peu.

Psychologiquement pas tjs terrible, mais je tiens le coup car je sais que ce n'est pas vraiment moi et que cq ca partir.

Pour le soutien, je me sens un peu pareil, malgrre le fait que je sois moi meme distancee du forum un peu.

Anne
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 23 Juillet 2012, 18:50
Bonjour Anne

Dis moi, tu ne serais pas guérie quelque part ?

Tu bois peu et sans effort grâce au Baclofène. Alors ?

J'ai eu un petit écart à mes débuts de 250 mg et maintenant tout va. C'est difficile d'admettre la guérison ou la quasi et on ne saute pas de joie.

On se méfie encore. Enfin c'est ce qui m'arrive. Je verrai après mes congés. De toute manière, je n'irai pas au delà de 250 mg. C'est un accord avec ma psy et surtout parce qu'il faut que je fasse attention aux confusions mentales si je bois de l'alcool. Et puis mon corps est saturé de Baclo.

tu as testé ce verre pour voir la guérison ?

Tu es à 240, tu comptes monter encore ? Est-ce nécessaire ?

A bientôt.

Marie
 
Membre
Avatar de patrik
  • Age : 71 ans
  • Messages : 151
  • Inscrit : 06 Avril 2012
  Lien vers ce message 23 Juillet 2012, 19:36
250 ouahhhhhhhhhh j ai fait une montee a 210 (erreur), si on etait pas venu me chercher je tournerai encore en rond dans ma cour( et ce soir la conso zero incapable d aller a la reserve)
mon toubib etant pas chaud pour monter si haut , a cause des reins il parait


je suis en harmonie avec mon avatar, si si !!! ça le fait, je maitrise
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 23 Juillet 2012, 21:02
Bonsoir Patrik

Peut-être es tu monté trop vite ?

Tu as un prescripteur, c'est l'essentiel. Mais apparemment, il te suit dans tes demandes plutôt que l'inverse.

Je ne suis pas arrivée à 250 mg du jour au lendemain. J'ai commencé le Baclo le 7 mars, ça ne date pas d'hier, avec des paliers à 180 et surtout 230 (presque 4 semaines).

J'ai lu beaucoup de témoignages notamment ceux des guéris à 300 mg/jour voire plus. Si c'était le prix à payer, j'étais prête. Sauf que mon corps ne supporterait pas plus que 250 mg. Y a pas de gloire, juste un but à atteindre.

Tu as pris 200 en trois doses ! Ca doit déménager! Et tu as été très vite en montée.
Pourquoi n'essaies tu pas en plusieurs prises ?. Mon danger était vers 19h et je commence dès 10h.

10h:50, 13h:50, 15h:50, 17h:50, 18h30:50.

En 5 prises tout à été mieux physiquement pour moi.

Finalement, si tu te sens bien à 160 mg, restes-y et prends le temps de laisser la molécule agir.

Bon courage Patrik.

A bientôt.

Marie

Ps : j'ai perdu presque 3 kilos sans faire de régime en mangeant comme un chancre. Super ça ! . Baclo surement, enfin la consommation moindre.
 
Membre
Avatar de Anne2
  • Messages : 236
  • Inscrit : 09 Novembre 2011
  Lien vers ce message 25 Juillet 2012, 14:38
Pour repondre a ta question, non je ne suis pas guerie. Je sens que je ne suis pas indifferente. Pas encore du moins!
 
Membre
Avatar de Daniel
  • Age : 62 ans
  • Messages : 6429
  • Inscrit : 25 Janvier 2012
  Lien vers ce message 30 Juillet 2012, 22:44
Bonsoir Marie

Je venais un peu aux nouvelles

Comment sont les ES, tu supportes?

Bises


La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 30 Juillet 2012, 23:23
Bonsoir Daniel.

J'ai du faire un méli-mélo dans mes messages. Je voulais répondre à coach mais j'ai du répondre dans un 1er temps à quelqu’un d'autre. Donc mon message a du apparaître 2 fois.

Je parle un peu de moi et de mon état psychologique actuel.

Toujours à 250 mg et n'irais pas plus haut. Trop d'impacts chez moi.

Grosso modo, il ne faut pas être trop exigeant avec soi. Je suis une perfectionniste, et à ce titre, jamais satisfaite et ne lâche pas prise. Ca vaut pour le baclo, le boulot etc..

A partir du moment où je ne me mets plus jamais minable ou "bleue", dixit mon ado, alors je devrais être satisfaite.

Me reste ces confusions mentales qui se rappellent à moi par petites touches de temps à autres. Comme vendredi dernier. Faut que je fasse gaffe à ne pas trop boire. Je crois qu'un verre de rosé, c'est trop.

Peur de basculer dans la folie. Pour l'instant, je gère et sais reconnaître après coup que je confuse. Mais après coup. Seulement. Ce ne sont pas des choses que je ne raconte pas à ma psy-prescriptrice qui me ferait descendre tout de suite le baclo à zéro pour reprendre ensuite pendant un an.

Je vais tâcher d'être vigilante. Bientôt les vacances

Merci Daniel. Je t'embrasse.

A bientôt.

Marie
 
Membre
Avatar de Anne2
  • Messages : 236
  • Inscrit : 09 Novembre 2011
  Lien vers ce message 31 Juillet 2012, 0:51
Je ne mesure pas bien tes effets secondaires, et ta vie.

Tu n'es pas tres loin. Essayez de monter, meme avec un autre type de soutien, est ce possible?

Un arret de travail? Quelqu'un qui aide avec la prise en charge du quotidien.

Je comprends ce que tu racontes. Je suis la si tu veux parler.

Anne
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 31 Juillet 2012, 18:26
Bonsoir Anne

Pour l'instant ma vie ce sont mes 2 enfants de 16 et 11 ans, mon travail et ma reconstruction physique et psychologique.

En ce qui concerne mes effets secondaires notamment les confusions mentales, il vaut mieux que tu lises mon fil. A partir de 230 mg, ça a commencé . En fait je crois des choses qui ne sont pas réelles : des comportements, des phrases. J'ai eu des hallucinations que je n'ai plus .

Pas de somnolence, au contraire, je suis hyper active. Mais je suis un peu à bout à cause de ces nuits sans sommeil même en prenant de l'immovane.

Je n'irai pas au delà de 250 mg. Mon corps ne supporterait pas. Je le sens bien. Et mon esprit est trop fragile : je sens que je peux basculer encore dans la confusion mentale. C'est aussi un deal avec ma psy prescriptrice qui pense que ma dose seuil était 230 mg.

Beaucoup de remises en question en ce moment. Mais ce qui m'importe aujourd'hui, c'est d'arriver à dormir pour ne pas craquer.

Et puis, je maigris. - 3,5 kg en mangeant pizza, chips etc. Faudrait pas que la perte de poids continue trop non plus.

J'attends ma dernière prise de baclo de 18h30 et vais m'allonger sachant que je ne dormirai pas

répartition : 50 à 10h, 13h, 15h, 17h et 18h30

Merci Anne. A bientôt.
 
Membre
Avatar de Daniel
  • Age : 62 ans
  • Messages : 6429
  • Inscrit : 25 Janvier 2012
  Lien vers ce message 14 Septembre 2012, 22:15
Bonjour Marie

Joyeux Anniversaire

Bises

Daniel


La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 16 Septembre 2012, 11:40
Ah Daniel !, je n'avais pas vu que tu m'avais écrit. Merci.

J'en profite pour raconter mes vacances sous baclo à 250 mg. Dose maximum supporté par mon corps et mon esprit.

Je suis partie avec ma fille pour un long périple dans le grand sud.

1er arrêt : cavalaire. Ma soeur. Nous ne buvions que le soir 2 pastis et 2 ou 3 verres de vin. J'avais honte de m'enfiler les 25 gélules en cachette. Elles ne servaient à rien.

2ème arrêt : 100 km de toulouse chez une autre de mes soeurs. J'ai bu comme tout le monde, sans me rendre minable. Ma soeur qui était abstinente suite à cure et post cure. Je n'étais pas le bon exemple pour évoquer le baclo et l'indifférence. Mais je l'ai fait pour le cas où elle craquerait. Ce qui est arrivé il y a une semaine. Elle boit à nouveau comme 15.

3ème arrêt : les Landes. Bu à peu près raisonnablement, sauf un soir où je n'ai pas su dire "non" à plusieurs sollicitations de Limoncello (liqueur de citron). Cuite mais j'ai bien dormi.

3ème et 4ème arrêt chez des épicuriens bordeaux et Sarlat. Des repas de 4 heures, une dizaine d'invités chaque soir. j'ai bu comme tout le monde, beaucoup et manger comme tout le monde beaucoup. J'ai su apprécier les grands vins. Ca c'est un plaisir que certains sous baclo ne peuvent plus avoir.
A quoi me servait ce baclo ? Il ne fonctionnait pas. Pris 4 kg.

Retour chez moi. Une bouteille de rosé m'attend. Je commence à la boire seule, comme avant.Un verre ou deux. Puisque le baclo ne fonctionnait pas. Je pensais aux analyses de sang que je devais faire en vue d'une hospitalisation. Dans quel état allons nous retrouver le VGM, les transaminases et tout ce qui concerne le foie ?

Je ne supporte pas en train de boire seule. Je décide donc d'arrêter l'alcool hors convivialité, seule. En espérant des résultats sanguins clean. Déjà que j'ai annoncé à l'anesthésiste et au chirurgien que j'étais sous baclo, manquerait plus que mon bilan sanguin soit vérolé par les abus des vacances.

Hier, j'ai fait les analyses de sang. J'ai réalisé que c'était la 1ère fois que je le faisais sans avoir bu plus d'une bouteille de rosé la veille. Pendant la chimio et les nombreuses analyses de sang, je buvais beaucoup. Les résultats sanguins étaient désastreux et la prise d'alcool était camouflée. Une tête de zombie qu'on pouvait mettre sur le compte de ma premièredu sang et non pas de la 2ème (alcoolisme.


Le Baclo, finalement ça marche d'une drôle de façon. En semaine, je ne bois pas. Pas envie et l'idée du goût ne me tente pas. Ce week-end, c'était mon anniversaire. D'habitude une bouteille entamée non vidée aurait finit dans mon gosier après le départ des invités. Là, non.

Je ne supporte plus mes ES. Comme la plupart, j'ai des acouphènes, les bruits sont amplifiés.
j'ai surtout des insomnies même en prenant 2 immovanes. Je n'ai pu dormir que 2 nuits entières de toutes mes vacances. Je me réveille toutes les 2 heures, je ne parviens pratiquement jamais à me rendormir. J'ai les mains qui picotent. Paresthésie ?

Le pire reste les terreurs nocturnes. Les cris, dont le mien, que j'entends ou crois entendre. Les mêmes pensées qui font comme une ritournelle sur un fond de chanson que j'ai pu entendre dans la journée. J'ai eu peur de devenir folle. La réalité, la fiction ? Je ne sais plus quelle était la bonne rive.

Déjà que je n'étais pas une des convives les plus sympathiques. J'ai du décevoir. Je suis en état d'hyper stress permanent. Tendue. Tout me panique. J'ai connu l'effet relaxant du baclo à un moment. Je ne sais plus à quelle dose. Je vais tenter de le retrouver.

Le 11 septembre, je vois ma psy prescriptrice.

Je veux descendre au regard des ES, surtout à cause de la confusions mentale.
Elle pense que je suis en surdosage de baclofène. Je le crois aussi. La confusion a commencé à 230 mg. 230 mg a été aussi le début de quelques jours d'abstinence.

Elle me dit guérie. Je le pense aussi. Enfin !

Je ne bois plus mes 2-3 pastis et 1 bouteille de rosé, voire plus, quotidiennement. Quel changement!. Le tout sans effort puisque c'est le baclo qui a agit.

Cependant, je sens un manque, un vide. Je n'ai pas envie de boire seule du rosé et je suis en manque. Peut-être de son côté anxiolytique.

Depuis le 11 septembre et jusqu'à mardi prochain, je descends pour atteindre 230 mg et vais y rester. Ce n'est pas la descente de la guérison mais du surdosage. Il n'y aura pas de retour du craving qui est éradiqué depuis les 200.

Au moment, où je n'y croyais plus, c'est venu. Maintenant, je voudrais récupérer moi d'avant.

Je me méfie encore. Hâte de la disparition des ES. Stabilisation.

Merci à tous ceux qui m'ont soutenue, à ceux qui écrivent sur le site que je lis tous les jours.

Merci à toi Daniel pour tes appels téléphonique en début de traitement et ta présence.

Traitement commencé le 07 mars 2012.

A bientôt.

Marie
 
Administrateur
Avatar de Sylvie
  • Messages : 37004
  • Inscrit : 07 Mars 2011
  Lien vers ce message 16 Septembre 2012, 11:52
Bonjour Marie

Drôle d'analyse que tu fais

Je lis et me dis mais ça marche très bien le baclo pour elle !

Tu as raison, redescends ..
Je suis sure que tes analyses seront bonnes


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
Membre
Avatar de Daniel
  • Age : 62 ans
  • Messages : 6429
  • Inscrit : 25 Janvier 2012
  Lien vers ce message 16 Septembre 2012, 12:09
Bonjour Marie

Je me suis demandé où tu étais passé

Le baclofene, fonctionne très bien pour toi, c'est génial

Je t'appelles bientôt

Bises


La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 16 Septembre 2012, 12:20
Sylvie.

Pour résumé sur mon voyage.

Me suis sentie ridicule à prendre mes 25 pilules en cachettes alors que la consommation était modérée comme à chaque fois avec eux. (1ère étape du périple)

Ensuite, au regard de la consommation de vin et de la nourriture gargantuesque que j'ai engloutie, j'ai pensé que ça ne fonctionnait pas.

Mais c'est une fois de retour et seule chez moi qu'il y a eu un "Tilt". Alors que le rosé c'était surtout seule et en grosse quantité avant.

D'où ma drôle d'analyse.

Ok Daniel.

Bises
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 02 Novembre 2012, 0:11
Bonsoir.

Je suis intolérante au baclofène. Le verdict est tombé avant hier.

J'ai commencé à en prendre le 07/03/2012. Depuis juin je me bats avec les 230-250 mg, sans effets probants.

Les effets indésirables sont très forts sur moi : confusion mentale et hypertension et les autres qu'on connaît tous ( sudation, insomnie, difficulté d'élocution, de concentration, etc..).

Avant le baclo, je n'avais jamais souffert de maladies mentales ou cardiaques.

Je plonge dans la paranoïa et les hallucinations visuelles ou auditives. Toutes les situations au quotidien (prendre sa voiture, se garer, attendre chez le médecin, répondre au téléphone, ouvrir une lettre...) sont devenues anxiogènes.

Mes 2 dernières visites chez mon généraliste ont démontré une tension à plus de 16. Chez la psy-prescriptrice : 19.10 mercredi dernier (après avoir attendu 15 minutes assise dans le fauteuil). Avec un tensiomètre chez moi: une fois à 21. Pas envie d'un infarctus.

Ma psy fait partie d'un réseau de prescripteur de baclofène. Elle a du recul et un retour des expériences.

Au regard du ratio bénéfice/risque, pour la 1ère fois de sa carrière, elle m'a demandé d'arrêter le baclofène. Il devenait trop dangereux pour moi.

J'étais à 240 mg. Je descends de 40 mg chaque semaine. Lors de mon prochain rendez-vous, je serai à 120 mg.

Certes, on peut se dire au premier abord "8 mois pour rien avec des effets secondaires dangereux".

Je pense que je vais me retrouver, celle d'avant le baclo : la conviviale, la souriante. Pas l'exclue, l'antipathique que je suis devenue.

Et depuis le baclo, une fois le déni rejeté et inscrite sur cette liste, j'ai eu le temps d'appréhender l'alcool et ses dérives, la consommation raisonnée et pour les plus chanceux, l'indifférence.

Le clap de "Fin" n'est pas encore envisageable pour moi. Je vais tenter, en tuant "l'habitude",en me contraignant un peu, de faire un compromis à 100 mg avec elle, puis que c'est à 120 mg que mes troubles psychiques ont commencé.

Mon expérience peut être utile à d'autres. Cependant, un médecin traitant n'aurait pas pu dire "confusion mentale". Si le problème n'est pas pointé du doigt alors le patient ne réalise pas sa dérive. D'ou l'importance de se faire suivre par un psy plutôt que par un généraliste. Quant on en a la possibilité, bien entendu.

A bientôt.


Marie
 
Membre
Avatar de Daniel
  • Age : 62 ans
  • Messages : 6429
  • Inscrit : 25 Janvier 2012
  Lien vers ce message 02 Novembre 2012, 14:14
Bonjour Marie

Une nouvelle pas très cool, n'hésites pas à venir poster tout au long de ta descente

Courage

Bises


La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin
 
Administrateur
Avatar de Sylvie
  • Messages : 37004
  • Inscrit : 07 Mars 2011
  Lien vers ce message 02 Novembre 2012, 15:18
Bonjour Marie

Dans tes derniers posts, tu semblais avoir gagné ou presque.
On a rien compris ou il s'est passé un truc ?


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
Membre
Avatar de Viva
  • Messages : 2702
  • Inscrit : 08 Mars 2011
  Lien vers ce message 02 Novembre 2012, 16:49
Marie,
Vraiment ahurie d'apprendre cela, intolérance au Baclofène, je pense que personne, ni même le Pr Olivier Ameisen n' avait envisagé cela.

Tu dois être si déçue et soulagée de ne plus endurer ces ES.


Tu préconises d'être suivi par un psychiatre, plutôt qu'un généraliste,sachant qu'il s'agit d'une maladie neurobiologique, pourquoi, penses-tu cela?


Le Baclofène est un hypotenseur et chez toi il agit à l'inverse.

Il est important pour nous de comprendre, ce qui se passe.

Merci pour ton message et les réponses que tu pourrais nous apporter.

Prends bien soin de toi.



Notre devoir est d’offrir notre expérience à ceux qui en sont démunis avec compassion et empathie, sans jamais oublier qui nous étions. Pour le Baclofene https://www.baclofene.com/radio/signer1.jpg
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 02 Novembre 2012, 23:42
Merci Viva, Sylvie et Daniel.

Certains médicaments qu'on donne aux enfants peuvent ou les exciter ou les endormir. Il y a la chimie à la fois du produit et celle du corps et du mental.

Dans mon histoire, peut-être aurais-je pu guérir à 300 mg ou plus mais pas dans mes conditions actuelles. A savoir rester à l'hôpital pendant 1 mois. Je ne le peux pas.

Je ne suis pas du tout soulagée de perdre mes troubles liés au baclofène. Je suis déçue d'arrêter le parcours. à sa

Un généraliste aurait-il fait le lien entre mes propos raconté de façons anodines et détachées et la notion " de confusion mentale" ? Aurait-il compris que mon hypertension était du à la prise de 250 mg de baclofène ? Il y a quelques jours j'ai cru que ma fille de 11 ans était partie à 5 heures du matin pour aller chercher un "truc" près de son ancienne école. J'y ai cru jusqu'au lendemain. Mais grâce à ma psy et son diagnostique posé ultérieurement, j'ai compris que j'avais eu encore une hallucination. Je n'évoque qu'à peine le courrier incendiaire que j'ai envoyé à mon généraliste qui avait laissé mener la consultation par sa stagiaire. Là encore, après une semaine, j'ai réalisé que mon esprit était, encore altéré.

Olivier Ameisen n'aurait pas pas pu envisager un tel effet, parce qu'à lui tout seul il ne peut être le canalisateur de tous les effets du baclofène sur les patients.

Ma consommation a chuté avec le baclofène. Il y a des jours où je ne bois pas parce que j'ai peur de devenir schizophrène et de faire n'importe quoi. Je bois environ (pas ce soir) 1 apéritif et 1/2 bouteille de vin. Plusieurs fois j'ai cru le but atteint pour réaliser quelques jours après que je m'étais trompée.

Avec le temps je suis devenue fataliste : j'avais une chance sur 10 millions d'être atteinte de la maladie du sang qui sommeille en moi. Je suis intolérante à la cortisone et malheureusement au baclofène. Au lieu de me sentir détendue, je sens pointée la crise cardiaque à chaque montée de stress pour des futilités. Fataliste pas dans le sens "défaitiste".

Mes troubles mentaux m'auront appris à être une habituée du "excusez moi". j'ai du le faire à mon généraliste, à mes collègues et à mon chef de service et bientôt à 3 de mes amis. En gros "Excusez moi" je n'étais pas moi-même.

Viva. je pense que ma psy a du évoquer mon cas dans son réseau de médecins prescripteurs de baclo. Veux tu que je lui demande quelque chose en particulier ?

J'amorce la descente de 40mg toutes les semaines. je suis actuellement à 200mg. Descente presque à la verticale.

Ca me chier quand même tout ça !

A Bientôt.

Marie
 
Membre
Avatar de Frankolo
  • Age : 46 ans
  • Messages : 2302
  • Inscrit : 25 Février 2012
  Lien vers ce message 03 Novembre 2012, 2:15
Bonsoir Marie,

Un message avant d'aller me coucher.
Je t'ai lue hier, ai respecté ton point de vue, et le respecte autant aujourd'hui.

Je ne sais pas si on peut parler d'intolérance au Baclofène ou si tout simplement
Puisqu'on est entre nous, on ne pourrait pas parler simplement de grosse gifle liée au traitement.
Tu en as marre et je te comprends.
Tu en as bouffé, et pendant des mois, peu importe que ce soit une psychiatre ou une généraliste,
elle a vu que c'était too much, suffisamment pour que tu la fasses stresser et elle a dit stop.
Normal.
Ne dit on pas toujours dans ces cas là qu'il faut respecter le point de vue du médecin - quelle que soit sa spécialité -
parce qu'en ayant un vrai contact avec le patient il est le seul à même de voir le danger ou de diagnostiquer ?
Ta doc a fait son diagnostic, bon ou mauvais, de toute façon le fait est que tu n'en peux plus.

Un compromis efficace et deculpabisant pour toi, j'essaye ?
Tu descends à 100, 150, et tu y restes pendant quelques semaines.
Et tu nous dis comment tu te portes.

Quel que soit ton choix, Marie, saches que nous le respecterons.
Je suis sur que tout le monde ici pense comme moi que le plus important,
c'est que tu te sentes le mieux possible.

Des bises


" Nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté... " Henri Jeanson
 
Administrateur
Avatar de Sylvie
  • Messages : 37004
  • Inscrit : 07 Mars 2011
  Lien vers ce message 03 Novembre 2012, 10:50
D'accord avec Frank, bien sur ..


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 03 Novembre 2012, 23:16
Merci Frank pour ton intervention.

Je n'ai pas reçu de grosse gifle liée au traitement, du moins vécue comme telle. Je n'avais conscience de rien. Ma confusion mentale n'était pas quotidienne et je n'ai jamais pensé que je n'en pouvais plus du Baclo.

Néanmoins, mes tachycardies et mon stress perpétuels m'inquiétaient. Je ne comprenais pas mon hypertension , (15, 17, 19, 21). Je pensais être éligible à une crise cardiaque. C'est ma psy-prescriptrice qui a fait le lien entre l'hypertension et le Baclo.

Mercredi dernier, j'étais à 240 et je suis à 200 mg. Honnêtement, je le réalise aujourd'hui, mon coeur ne bat plus la chamade. C'est génial ! Une révolution pour moi ! Et dire que j'ai rendez-vous avec un cardiologue mercredi prochain! Vaut mieux le voir pour rien et ne vais pas lui parler du Baclo. Je me sens si bien à 200 mg, du moins côté coeur ! Le nirvana !

Là où je te rejoins cher Frank, c'est que je vais pas laisser tomber l'affaire.

Quand je reverrai ma psy, je serai à 120 mg. D'après elle, mes troubles mentaux sont apparus à ce seuil.

D'accord, j'ai convenu avec elle que j'étais en danger, après coup. Cependant je vais négocier une pause à 110/100 mg. Je ne veux pas lâcher le baclo et me retrouver à zéro. Je veux y croire encore. Je m'accroche encore à cette molécule. je me demande pourquoi d'ailleurs. Elle a fait partie de ma vie pendant 8 mois. La peur de me sentir orpheline sans elle.

Je ne sais si ici des gens ont vécu le zéro Baclo quitte à reprendre ensuite.

Je me sens moins seule dans ce combat quodidien..Merci encore.

A bientôt.

Marie
 
Administrateur
Avatar de Sylvie
  • Messages : 37004
  • Inscrit : 07 Mars 2011
  Lien vers ce message 03 Novembre 2012, 23:45
Bonsoir Marie

Je vais en rajouter une petite louche ..

Tu dis aller mieux à 200mg, alors perso je descendrais moins vite que ce que ta psy demande
Parce que ce n'est pas parce que tes troubles sont apparus à 100mg qu'ils ne vont pas disparaitre avant

Ceci dit, les conseilleurs ne sont pas les payeurs


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
Membre
Avatar de Indifférente
  • Messages : 1389
  • Inscrit : 12 Novembre 2012
  Lien vers ce message 23 Décembre 2012, 14:03
Bonjour Mirza.

Je ne suis pas médecin mais d'après le mien le baclo est plus un hypotenseur.

Mais aussi j'ai des problèmes au coeur et je prends du sotalex pour ralentir celui-ci.

C'est anti-arythmiques qui est indiqué dans l'irrégularité du rythme cardiaque.

Tu as raison va chez ton cardiologue c'est lui le mieux placé.

Bisou et bon dimanche.

Martine.


POUR CONNAITRE LE CHEMIN, INTERROGE CELUI QUI EN VIENT.

Proverbe chinois.
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 23 Décembre 2012, 16:46
Merci Euphoria d'être venue sur mon fil.

Jusqu'alors j'hésitais à raconter mon histoire baclo peu banale au regard des différents témoignages. Tu m'en donnes l'occasion.

En novembre, suite à mes confusions mentales et mon hypertension, je suis passée de 250 mg à 120 mg en 2 semaines. Sans encombre. Mon coeur s'est assagi d'un coup, ce qui m'a permis d’éviter un week-end branchée à un appareil pour mesurer la tension jour et nuit. J'ai annulé mon 2ème rendez-vous chez le cardiologue.

Je sais que ce n'est pas logique, mais il y a bien eu lien de cause à effet. Je n'avais jamais ressenti le côté relaxant du Baclofène. Au contraire, j'étais tendue, confuse, angoissée, renfermée, sauvage, antipathique.

Je demande à ma psy de rester un peu à 120mg le 17 novembre. Une arrivée à zéro, c'était trop dur psychologiquement : 8 mois de dérèglement physique et mental pour rien. Pour que le Baclo ne fonctionne pas pour moi. Pas juste.

Retour du craving et de la consommation à outrance : 3 large ti-punchs serrés le soir un cubi en 3 soirs. Tous les soirs, le même scénario. Je me trouve ridicule avec ces 12 cachets qui ne me font rien. Je pense à ce moment là, que je vais lâcher le baclo. Histoire d'avoir une saloperie de moins ingurgitée par jour.

Je me lance dans l'achat de 1/2 bouteille de vin réalisant à quel point le cubi est dangereux. Les punchs plus nombreux, mais je me tiens à la 1/2 bouteille de vin. Un verre en appelant d'autre, j'allais me jeter sur le rhum quand mon fils me dit je suis bleue (bourrée). Il y avait longtemps que je ne l'avais entendu ce mot "bleu". Je me mets à bouder intérieurement, ne voulant pas lui donner raison, je ne me sers pas le rhum pur. Mine boudeuse, bras croisés et poings serrés je réfléchis.

Je me dégoûte à me voir boire un verre, fumer 3 cigarettes et reprendre un verre et les cigarettes qui l'accompagne. Main gauche le verre, main droite la cigarette. C'est sans fin. Les deux amis (alcool et tabac) qui s'entraident pour me bousiller la santé et le porte-monnaie. Belle image d'une descente aux enfers. J'ai quand même deux enfants à charge de 16 et 11 ans ! Je me trouve hideuse, lamentable. Je me promets alors de plus boire en semaine et de tenter d'arrêter la clop. J'achète une cigarette électronique et des patchs.

Je fais un effort, me contraints puisque naturellement le baclo n'a pas agit sur moi.

C'est encore frais mais aujourd'hui, je ne bois pas d'alcool en semaine sauf si accompagnée d'amis pour un apéro. Je bois moins vite mon verre que mes amis. Le week-end, je m'autorise un peu de vin en mangeant. J'ai abandonné le ti-punch. L'improbable est arrivée : je me suis détournée de l'alcool. Ca ne me dit plus rien. Je bois 1 verre de vin ou 2 et j'oublie de le finir. A part 3 écarts (sans en acheter) depuis le 10 décembre, je ne fume plus de tabac.

Un jour en fin d'après-midi, je me trouve nerveuse sans raison : je réalise alors que j'avais oublié de prendre le baclo (14h-16h-18h). Sa prise quotidienne me relaxe. Je me sens détendue.

Le baclo a fonctionné différemment chez moi. Je suis calme et j'ai renoué des relations normales avec mon entourage (a 250mg, j'étais à l'ouest).

Et mine de rien : tabac et alcool en moins, ça fait près de 300 € qui reste sur mon compte bancaire par mois.

Je n'ai pas compris le cheminement du baclo en moi : la montée des dosages a été douce (4 mois pour être à 250 mg) et je continuais de boire, même s'il y a eu quelques jours d’abstinence.

Relaxée, détachée de l'alcool mais méfiante et vigilante. Je suis soulagée. Pourvu que ça dure !

Marie
 
Membre
Avatar de Célestin
  • Messages : 1865
  • Inscrit : 09 Mars 2011
  Lien vers ce message 23 Décembre 2012, 17:11
Bonjour Marie,

Vraiment content que tu aies trouvé ta solution, et elle n'est pas banale : ton aptypicité face au baclofène est pleine d'enseignements, mais lesquels ? En tout cas se méfier toujours d'une trop grande généralisation des préceptes établis.

Te voilà en bonne posture pour aborder sereinement les fêtes de fin d'année car tu t'es déjà fait ton cadeau.


Libéré en octobre 2010 à 150 mg aujourd'hui à 40xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxLe baclofène en clair : un exposé de BeaurepairexxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxMon parcours
 
Membre
Avatar de Frankolo
  • Age : 46 ans
  • Messages : 2302
  • Inscrit : 25 Février 2012
  Lien vers ce message 23 Décembre 2012, 17:48
Salut Marie,

Moi aussi, très, très content des bonnes nouvelles que tu apportes.

Quel parcours !

Décidemment, on n'a pas fini d'être surpris par le Baclo et par les baclonautes.

Passe de très bonnes fêtes de fin d'année,

Je te souhaite le meilleur.


" Nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté... " Henri Jeanson
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 24 Décembre 2012, 0:19
Merci Celestin et Frankolo.

Il n'y a pas de conclusion à mon histoire Baclo. Chaque individu réagit différemment à la prise du Baclofène. Le baclo a son propre mode de fonctionnement. Ce n'est pas forcément : monte ta posologie et tu connaîtra l'indifférence.

Ne pas lâcher le morceau, quoiqu'il arrive, c'est ce que je retiens. Il est le seul remède à l'alcoolisme.

Je n'y croyais plus, j'étais terriblement déçue et amère. Contre toute attente, je me suis détachée de l'alcool.

Ce résultat est un beau cadeau, c'est vrai. Pourvu que ça dure.

Bonne soirée
 
Membre
Avatar de Daniel
  • Age : 62 ans
  • Messages : 6429
  • Inscrit : 25 Janvier 2012
  Lien vers ce message 24 Décembre 2012, 10:46
Bonjour Marie

Ton parcours nous prouve que personne ne maitrise parfaitement la prescription du baclofene

L'essentiel est que tu ai pu trouver une solution qui te convienne et permette de vivre libérée

Grosses bises


La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin
 
Administrateur
Avatar de Sylvie
  • Messages : 37004
  • Inscrit : 07 Mars 2011
  Lien vers ce message 24 Décembre 2012, 11:55
Moi aussi, je suis bien contente pour toi ...


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
Membre
Avatar de daavid
  • Age : 56 ans
  • Messages : 2085
  • Inscrit : 22 Mars 2012
  Lien vers ce message 24 Décembre 2012, 15:50
Marie, je viens de lire ton dernier post : c'est mon cadeau de Noël.

Sinon j'avance une théorie : le lâcher prise.
C’est parfois quand on abandonne tout espoir que tout devient possible...

Je t'embrasse fort.

daavid


daavid dropping deaad
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 24 Décembre 2012, 18:08
Merci Sylvie et Daniel.

En fait, je voulais me trouver jolie. Trop d'alcool et de cigarettes n'aident pas à avoir un visage reposé. Je m'aime mieux maintenant physiquement et moralement.

Daavid !

Vieille branche! Que deviens-tu ? Toujours abstinent et sous baclo ? Raconte..

Je t'embrasse fort aussi et souhaite à tous de passer de joyeuses fêtes.
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 05 Janvier 2013, 23:48
Bonsoir

Il y a des moments où une bonne biture et un sommeil éthylique peuvent manquer.

J'ai déjà un cancer du sang rare, une sorte de leucémie chronique. Je ne peux le nommer ici à cause des moteurs de recherche sur internet. Et puis on s'en fout.

Je viens d'apprendre qu'à cause de ma faiblesse immunitaire liée au dégâts de la chimio, un autre cancer a pointé son nez contre tout atteinte : cancer du col de l'utérus.

Dur à avaler.

Dans un autre temps, je me serais vautrée dans l'alcool pour faire une sieste ou profiter d'un gros sommeil en plus.

Mais voilà, je prends du baclofène. Je ne dors que grâce à l'immovane un peu, la nuit. Même crevée par manque de sommeil, les siestes sont impossibles.

J'ai bu un peu ce soir, 1,5 verre de pastis et 1/3 de rosé, je n'arrive pas à plus malgré une volonté de cuite pour oublier l'espace d'un instant. Je ne peux plus boire trop. Je n'y arrive pas, non pas par dégoût, parce que je ne peux plus aller plus loin.

L'alcool n'est plus mon poteau, ma béquille et quelque part ça fait chier.

Ca créé un manque quand même, un vide, un vide superficiel, mais un vide réel.

C'est con !

Marie
 
Membre
Avatar de mamanou
  • Age : 67 ans
  • Messages : 5311
  • Inscrit : 11 Avril 2012
  Lien vers ce message 05 Janvier 2013, 23:52
Bonsoir Marie, je pense n'etre jamais intervenue sur ton fil malgré que je l'ai suivi de loin en loin!

juste une chose, tiens bon, le cancer du col de l'utérus je l'ai eu à 32ans et j'en suis sortie!! alors courage il n'y a pas de raison que ca ne se passe pas comme ca pour toi!!
je pense bien fort à toi et je t'embrasse!


Lâcher prise, c'est ne pas adapter les choses à ses propres désirs,
mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 06 Janvier 2013, 0:17
Merci Mamanou

Disons que ça a été soudain, à peine 2 mois après une conisation réussie pour cellules pré cancéreuse. Maintenant cellules cancéreuses : Hystérectomie en prévision, minimum. Pas trop de défenses immunitaires en même temps. Bon on n'est pas sur un forum de cancers.

Ok, je vais essayer de ne pas me faire de bile.

Dans un autre monde, j'aurais souhaité les enfants chez leur père et moi siroter du rosé et commater. Ah zut, j'ai un job aussi à assurer.

Au lieu de ça, je tourne en rond. Je ne peux pas boire pour oublier.

Tu sais que j'ai commencé à picoler sérieusement lors de ma chimio : je ne pouvais rien avaler de solide, et un toubib m'avait conseillé la vodka et le jus d'orange pour les calories. Le jus d'orange pour l'énergie.

Tu bois encore toi ?

Merci pour tes encouragements. L'alcool et ses effets me manque un peu.

Je t'embrasse et te dis merci.

T
 
Administrateur
Avatar de Sylvie
  • Messages : 37004
  • Inscrit : 07 Mars 2011
  Lien vers ce message 06 Janvier 2013, 0:26
Bonsoir Marie

Pas de bol en effet.
Cancer du col de l'utérus, à priori pas trop grave si pris à temps ..

Et ta leucémie ? c'est sous contrôle ?


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 06 Janvier 2013, 1:32
Bonsoir Sylvie

Mon 1er cancer est un cancer des anticorps. On l'appelle aussi la "maladie des Présidents" (wikipedia). Mladie rare mais tu trouveras son nom sur internet. Elle est incurable mais je ne m'en tire pas trop mal avec elle après chimio.

Mon hémato m'avait dit que si besoin étant, on me ferait des transfusions d'immmunoglobulines (anticorps humains). Pas de maladies hivernales, tout allait bien. Mais apparemment c'est trop tard, le mal est fait. J'étais fatiguée et ai perdu 5 kg (sans régime), mentalement en accusant le Baclofène (en ayant une pensée pour les boulimiques). Mais je n'étais pas en surpoids.

Merci d'être intervenue, fidèle soldat, Sylvie.

J'ai voulu exprimé un mal être et un manque de notre copain alcool. Ca m'a fait du bien. Un bien fou, même !

Cependant, je ne souhaite pas que cette discussion soit alimentée parce que certains ont déjà évoqué le manque bienséant de leur copain alcool une fois guéris.

Une réponse de Mamanou et de la tienne me comble amplement.

Merci encore.

Je reviendrai, j'espère bientôt, pour être figurée dans les "guéris". Pour l'instant, je reste vigilante et espère avoir assez de courage pour le reste de mes épreuves.

A bientôt

Marie
 
Membre
Avatar de Daniel
  • Age : 62 ans
  • Messages : 6429
  • Inscrit : 25 Janvier 2012
  Lien vers ce message 06 Janvier 2013, 14:29
Bonjour Marie

Tu commences à t'en sortir avec le baclo et une tuile te tombe sur la tête
Je t'envoie plein de courage et de gros bisous
Si tu déprimes, si tu as un coup de blues, mon téléphone est toujours à ton écoute

Bises


La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin
 
Membre
Avatar de mamanou
  • Age : 67 ans
  • Messages : 5311
  • Inscrit : 11 Avril 2012
  Lien vers ce message 06 Janvier 2013, 15:19
Bonjour Marie, à nouveau je tiens à te rassurer, le cancer du col est un de ceux qui se soigne le mieux surtout quand il est prit au début! je m'imagine que cela doit etre terrible pour toi cette nouvelle épreuve et je comprends tout à fait que l'alcool puisse te manquer pour oublier un peu tout ca!

je pense bien à toi, je t'envoie des tonnes de courage et donnes moi de tes nouvelles de temps en temps si tu le veux (meme en MP si tu préfères)

gros bisous Mumu

PS : oui je bois encore mais plus grand chose par rapport à avant donc je persévère!


Lâcher prise, c'est ne pas adapter les choses à ses propres désirs,
mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 23 Janvier 2013, 20:01
Bonsoir le Forum

En décembre, j'avais le moral dans les chaussettes à cause de mes ennuis de santé.
En début de ce mois, j'ai fait le point avec mon médecin. Il me semblait que mon corps partait en eau de boudin.
Je ne l'avais pas remarqué au début, mais je maigrissais depuis décembre. En 1 mois 1/2 j'avais perdu pratiquement 5 kg sans faire de régime.
J'ai dit à mon médecin que j'accusais le Baclofène et les désordres digestifs qu'il m'occasionnait (selles fréquentes).
Cette perte de poids m'angoissait parce qu'elle n'était pas contrôlée et maigrir davantage me faisait peur et pas envisageable au regard de ma corpulence. Jusqu'où cela pouvait-il aller ?
Il m'a répondu : ne serait-ce pas la disparition de l'appétence ?
-ah, non, non sûrement pas ! (sous entendu, je ne buvais quand même pas à ce point ! (mon oeil)) On a convenu que si je perdais encore du poids que je ferai un scanner.

J'ai vu ma psy prescriptrice, hier, et lui parle de la réponse de mon généraliste.
Elle me confirme qu'elle a pu observer de très grosses pertes de poids suite à l'arrêt de la consommation immodérée d'alcool parmi ses patients.

A 100 calories le verre de vin, chaque soir, je prenais pratiquement 800 calories ! Apéritifs et une bouteille voire plus de rosé. Comme si je mangeais en plus dans la journée un repas très très copieux.

C'est impressionnant ! Et c'est aussi la signature de, je crois, la guérison. Je sais que Julie Maurice a beaucoup maigri, mais régime ou seulement arrêt de l'alcool ?

Je suis redescendue à 110mg de baclo à cause des ES (fin de l'hypertension mais grand stress inexpliqué et tension élevée encore).

En principe, tous les guéris ont du maigrir..

A bientôt.

Marie
 
Membre
Avatar de mamanou
  • Age : 67 ans
  • Messages : 5311
  • Inscrit : 11 Avril 2012
  Lien vers ce message 23 Janvier 2013, 20:12
Bonsoir Marie, je suis contente d'avoir de tes nouvelles qui somme toute ne sont pas mauvaises!

fatalement que l'on perd du poids quand on arrete de boire donc ne t'inquiètes pas et surtout, ca c'est génial, tu vas pouvoir manger tout ce que tu as envie pour reprendre un peu de kilos!

si je comprends bien tu es toujours bien indifférente à l'alcool? ca c'est génial!

et tes problèmes de santé : leucémie et cancer col de l'utérus où en es tu? t'es tu faite opérée pour le col?

je t'envoie de gros bisous et tiens moi au courant!
mumu


Lâcher prise, c'est ne pas adapter les choses à ses propres désirs,
mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 23 Janvier 2013, 23:43
Bonsoir Mamanou

Je pensais que la perte de poids était lié à mon état de santé général. Comme je suis en plein changement de mutuelle santé, je n'ai pas fait encore les analyses de sang demandées par ma gynéco, dont les gamma GT (elle m'avait demandé si je buvais et lui avais répondu que "oui, par le passé, l'alcoolisme n'est pas facile à assumer) ni celles prescrites par mon généraliste. Donc, je ne sais pas où j'en suis au niveau de cette fameuse leucémie chronique et de mon état immunitaire.
En ce qui concerne le col, biopsie dans 2 mois : il est trop tôt au regard de la dernière intervention en septembre pour encore me charcuter. Ce répit me soulage. J'ai zappé le sujet pour le moment alors qu'il impacte tout : ma santé, mes enfants, mon travail et mes finances.

André !

40 kg en moins en 4 mois , sans régime ! C'est incroyable ce que cet alcool nous fait prendre au niveau physique. Le changement, sans absorption d'alcool excessif, est à tout niveau. Tu dois être ravi et te plaire davantage. J'imagine la surprise de ton entourage.

Finalement, je suis très contente aussi d'avoir perdu du poids. Perdu des seins (zut !), des hanches des fesses, des joues (re-zut).

Manamou, mon histoire avec le baclo est spéciale : a 250 mg c'est l'enfer psychique et physique. Descente pour arrêter le baclo définitivement. 15 jours après à 120 mg. Là j'avoue que j'ai connu "l'indifférence" que je mettais sur le compte de l'étourderie ou de la fatigue : comment oublier son verre de vin plein ?.

Mais c'est la perte de poids qui a définitivement validé mon "détachement", elle en est la preuve matérielle. Je ne peux donner la date exacte du détachement : autour du 8 décembre. Mais oui, je crois que c'est bon là. L'alcool et moi, ce n'est plus comme avant. Mais comme je dois encore descendre, j'ai un peu la frousse que l'équilibre atteint soit précaire.

En tous cas, ça sent bon, super bon. Ne plus se réveiller avec des bleus sur le corps parce qu'on s'est fracassé la veille à force de trop de rosé et de black out. Je réalise mon changement, mon bonheur aujourd'hui. Mais le baclo et moi, on n'est pas encore stabilisés pour remplir le tableau des guérisons.

Je souhaite à tous une superbe perte de poids, minimum !

Et toi Mamanou, ou en es-tu ?

Marie
 
Membre
Avatar de mamanou
  • Age : 67 ans
  • Messages : 5311
  • Inscrit : 11 Avril 2012
  Lien vers ce message 24 Janvier 2013, 13:49
Merci pour ta réponse Marie! en tout cas tu es bien courageuse et ton indifférence tu l'as bien méritée!

Pour tes problèmes de santé j'espère que ceux ci s'arrangeront définitivement très bientot! accroches toi ca vaut la peine!

moi un peu comme toi mais dans des dosages moindres! suis montée à 155mg, es terribles, à l'état de zombie, suis redescendue à 110mg pour souffler pendant les fetes de fin d'année et maintenant je remonte! suis à 130mg!
ma conso a diminué par rapport au début mais il y a des soirs ou la bouteille de vin y passe!
cela fait 9 mois que j'ai commencé le baclo et ca devient long et fatiguant!

mais bon j'y crois et je continue!

bisous Marie
Mumu


Lâcher prise, c'est ne pas adapter les choses à ses propres désirs,
mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.
 
Membre
Avatar de Mirza
  • Age : 63 ans
  • Messages : 134
  • Inscrit : 08 Février 2012
  Lien vers ce message 20 Février 2013, 19:37
Bonsoir

Je suis un peu paumée : le baclo ne fonctionne pas normalement chez moi. La plupart du temps, on monte et on rencontre l'indifférence.

Je suis allée jusqu'à 250 mg. J'ai du redescendre à cause des ES classiques, hypertension et surtout la confusion mentale : Paranoïa, hallucinations auditives et visuelles. L'HP me tendait ses bras. J'ai du redescendre vite : en 10 jours, j'étais à 120 mg. C'est là que j'ai rencontré l'indifférence.

Mais au lieu de me relaxer, le baclo me rend angoissée, stressée, incapable de décisions et d'actions. Ma psy m'a demandée alors de descendre à 110 mg. Et là : catastrophe : retour du craving et plusieurs pastis et 1 bouteille de vin (rouge cette fois) 3 fois. Je monte à 120 , pareil. Et glou ! Là je suis à 130 mg. C'était la seule solution au regard de ce que je peux lire ici.

Vu la psy prescriptrice hier qui tient en général à ce que l'on suive le dosage qu'elle préconise. Elle me dit que mon histoire avec le baclo est atypique, qu'elle n'a pas de recul, que je dois faire comme je sens. Je ne sens rien.

Elle m'a enfin prescrit de l'Atarax pour me calmer.

Je me rappelle un médecin qui avait donné du fluidifiant à mon fils pour sa bronchite : ce médicament peut ou l'exciter ou l'ensuquer m'avait-il dit.

Le baclo ne me relaxe pas, en revanche il agit sur ma consommation d'alcool. Y a t'il quelqu'un qui partage ce même type d'expérience à l'envers ? Presqu'un an de baclo ?

A bientôt

Marie
 
Membre
Avatar de mamanou
  • Age : 67 ans
  • Messages : 5311
  • Inscrit : 11 Avril 2012
  Lien vers ce message 20 Février 2013, 20:40
bonsoir Marie! suis un peu dans ton cas! quoique! différent.

suis atypique aussi vis à vis du baclo!
à +/- 80mg me sens bien 3 verres de vin au max! je monte, redescend, remonte..etc à l'heure actuelle plus je monte plus je bois!^^
va comprendre! courage à toi et moi aussi presque 1 an de baclo!
bisous
mumu


Lâcher prise, c'est ne pas adapter les choses à ses propres désirs,
mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.
 
Membre
Avatar de Daniel
  • Age : 62 ans
  • Messages : 6429
  • Inscrit : 25 Janvier 2012
  Lien vers ce message 20 Février 2013, 22:58
Bonsoir Marie

Dommage que tu ais du redescendre à 110mg si tu avais trouvé l'indifférence
J'ai déjà lu sur certains posts que certains l'avait ressenti après une baisse de la posologie
Ne désespères pas, avec l'aide de l'AD tu vas t'en sortir

Bises


La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin
 
Répondre Remonter en haut de la page




forum baclofene