Bonjour Ă tous.
je suis un alcoolique...cette présentation style A.A et d'une difficultés terrible à écrire et dire.
Car longtemps, et encore parfois lorsque m'on esprit et ma dépendance me joue des tours, je n'arrive pas a me considérer comme un alcoolique.
En effet, plusieurs points me faisaient croire le contraire:
Je ne bois pas tous les jours et jamais avant 15-16 hrs.
Je ne bois pas pendant mon travail.
je peux ne pas boire pendant trois, quatre jours et pas de tremblements ou d'hallucinations en vue.
Il m'est arrivé (rarement, je dois l'avouer ) de boire quelques verres (3-4) et de m’arrêter.
PUIS....
2 condamnations pour conduite en état d'ivresse et 6 mois de prison avec sursis. perte du permis de conduire.
Réveil à l'hôpital avec nez brisé, lèvre inférieur fendue, épaule déboîtée et dent cassé et souvenir vague d'avoir été passer à tabac par des agents de sécurité dans un bar car, complètement bourré, j'ai insulté quelqu'un de sobre et de violent...mais qui et quel Bar ??? les pompiers m'on ramassé sur un trottoir car un taxi avait vu du sang.
Risque de perdre mon travail et de ne plus pouvoir subvenir au besoin de ma petite fille, car il m'arrive encore de reprendre, lorsque je suis dans ces états seconds et con, ma voiture après avoir bu et je panique seulement le lendemain lorsque je reprends mes esprits en me demandant comment et par quel miracle je suis dans mon lit et pas en prison.
Des lendemains ou je retrouve m'a voiture cabossé et angoissé je regarde si il n'y a pas de sang sur la carrosserie.
Transformation physique, je suis passé de 78 à 98 kilos, je suis énorme et seul. Des quantités d'alcool hallucinantes sont ingurgité ( hier de 17h à ...je sais pas car black out...et tjrs ds mon lit ) j'ai bu 3 litre de bière, une demi bouteille de whisky et le reste qui doit être important je ne m'en souvient tout simplement plus. bref le dernier médecin que j'ai vu, m'a dit que cela s'appelle du "Binge Drinking".
Problèmes d'argent car boire coûte cher et m’amène à faire n'importe quoi (Drogues etc...), donc à découvert bancaire régulièrement.
J'ai perdu beaucoup de mes amis car ils en avaient marre de mes excès et de mes conneries...et souvent ils me disaient, quand tu bois, tu est quelqu'un d'autre, quelqu'un de con et de méchant, de lourd. je ne voulais pas les croire.
DONC JE SUIS UN ALCOOLIQUE !
J'ai essayé de changer, de réduire, d’arrêter mais je reviens au même point, non pire..cela s'aggrave, à chaque fois.
J'ai vu les A.A, des psychanalystes, psychologues, psychiatres. Cela à été utile, car ils m'on dit que je souffrais, de psychose névrotique pour l'un, de phobie social pour l'autre, d'une dépression profonde...bref je suis pas bien dans ma tête.
Pour ma part après une introspection perso, je souffre effectivement de dépression et d'un manque de confiance en moi mais car l'alcool me mets dans cet état.
J'ai un jour décidé de faire une cure en hôpital, 2 semaines, très instructives. J'y ai rencontré des gens dont la situation était bien pire que la mienne, certains dans un enfer quotidien ( cancer, hépatite, séropositif...cinquième cure)
j'ai échangé avec tous et j'ai découvert chez eux de l'humanité, de la fragilité, de la souffrance et comme dans un miroir je me suis vu.
Je me suis projeté. Et je me suis menti. Encore une fois. je me disais...je n'en suis pas la, je ne suis pas malade de l'alcool...non, pas moi.
Après 2 semaine sans boire; ce qui ne m’était pas arrivé depuis des années; je me sentais bien, très bien, trop bien même.
J'avais confiance en moi et en ma prétendu force de volonté....je me suis leurré.
Après peut êtres 1 mois je me suis remis a boire, avec modération, puis un peu trop, et cela fais 9 mois maintenant que je bois beaucoup plus qu'avant cette cure.
Puis j'ai entendu parler du Baclofène, un médicaments miracle...encore un.
J'en avais essayé d'autres (Aotal, Révia ) et cela m'a aidé...en rien.
Mais je me suis renseigné, j'ai lu tout ce que je pouvais trouver sur le sujet...alors j'ai demandé à mes médecins ( généraliste travaillant dans un centre spécialisé dans l'addiction, ma psychiatre )
Aucun, ne voulais me le prescrire alors qu'ils savent bien dans quelle extrémité je me trouve.
Je bois depuis 17 ans, je leurs ai dit que j'en prenais la responsabilité, que je pourrais signer des décharges, que je voulais tout tenté pour m'en sortir avant d'arriver au drame ou au bord de la marginalisation (j'ai une épée de Damoclès sur la tête avec ces 6 mois de prison et je veux êtres un bon Père pour ma fille)...refus catégorique.
J'en ai été vraiment surpris, ils me laissaient dans ma situation, et pour quelle éthique ?
Bref, je suis au bord du gouffre et le Baclofène est peut êtres ma solution mais, ils ne veulent pas.
Je ne les voit plus, j'ai arrêter mon traitement antidépresseur. Quand j'arrive à tenir trois jours sans boire, généralement lorsque j'ai la garde de ma fille, je me sent bien.
Puis un soir, quand je suis seul, ou que je vais bien et que je veux voir du monde, sortir...je craque, je bois et c'est le chaos. la dégringolade...et le réveil est atroce.
Je pleure,je me mets en colère contre moi même et ma faiblesse. je rêve de partir loin et longtemps pour décrocher mais avec mes obligations ( Travail, enfant, charges...) cela est impossible, et en même temps ma vie est ici, et c'est ici que je dois guérir. Que je dois réussir à changer ma vie.
Peut êtres que le Bacloféne sera l'aide tant attendue pour m'en sortir. 2013 l'année du changement ?
Je vais tout faire pour y arriver.
Et j'ai besoin de votre aide.
Viva, je t'ai envoyé il y a quelques temps un message en MP pour cette liste de prescripteurs.
Voila, je te sollicite encore une fois pour ton aide.
Merci Ă vous de m'avoir lu.
Message édité 3 fois, dernière édition par Nonobaclo, 17 Septembre 2014, 21:42
je suis un alcoolique...cette présentation style A.A et d'une difficultés terrible à écrire et dire.
Car longtemps, et encore parfois lorsque m'on esprit et ma dépendance me joue des tours, je n'arrive pas a me considérer comme un alcoolique.
En effet, plusieurs points me faisaient croire le contraire:
Je ne bois pas tous les jours et jamais avant 15-16 hrs.
Je ne bois pas pendant mon travail.
je peux ne pas boire pendant trois, quatre jours et pas de tremblements ou d'hallucinations en vue.
Il m'est arrivé (rarement, je dois l'avouer ) de boire quelques verres (3-4) et de m’arrêter.
PUIS....
2 condamnations pour conduite en état d'ivresse et 6 mois de prison avec sursis. perte du permis de conduire.
Réveil à l'hôpital avec nez brisé, lèvre inférieur fendue, épaule déboîtée et dent cassé et souvenir vague d'avoir été passer à tabac par des agents de sécurité dans un bar car, complètement bourré, j'ai insulté quelqu'un de sobre et de violent...mais qui et quel Bar ??? les pompiers m'on ramassé sur un trottoir car un taxi avait vu du sang.
Risque de perdre mon travail et de ne plus pouvoir subvenir au besoin de ma petite fille, car il m'arrive encore de reprendre, lorsque je suis dans ces états seconds et con, ma voiture après avoir bu et je panique seulement le lendemain lorsque je reprends mes esprits en me demandant comment et par quel miracle je suis dans mon lit et pas en prison.
Des lendemains ou je retrouve m'a voiture cabossé et angoissé je regarde si il n'y a pas de sang sur la carrosserie.
Transformation physique, je suis passé de 78 à 98 kilos, je suis énorme et seul. Des quantités d'alcool hallucinantes sont ingurgité ( hier de 17h à ...je sais pas car black out...et tjrs ds mon lit ) j'ai bu 3 litre de bière, une demi bouteille de whisky et le reste qui doit être important je ne m'en souvient tout simplement plus. bref le dernier médecin que j'ai vu, m'a dit que cela s'appelle du "Binge Drinking".
Problèmes d'argent car boire coûte cher et m’amène à faire n'importe quoi (Drogues etc...), donc à découvert bancaire régulièrement.
J'ai perdu beaucoup de mes amis car ils en avaient marre de mes excès et de mes conneries...et souvent ils me disaient, quand tu bois, tu est quelqu'un d'autre, quelqu'un de con et de méchant, de lourd. je ne voulais pas les croire.
DONC JE SUIS UN ALCOOLIQUE !
J'ai essayé de changer, de réduire, d’arrêter mais je reviens au même point, non pire..cela s'aggrave, à chaque fois.
J'ai vu les A.A, des psychanalystes, psychologues, psychiatres. Cela à été utile, car ils m'on dit que je souffrais, de psychose névrotique pour l'un, de phobie social pour l'autre, d'une dépression profonde...bref je suis pas bien dans ma tête.
Pour ma part après une introspection perso, je souffre effectivement de dépression et d'un manque de confiance en moi mais car l'alcool me mets dans cet état.
J'ai un jour décidé de faire une cure en hôpital, 2 semaines, très instructives. J'y ai rencontré des gens dont la situation était bien pire que la mienne, certains dans un enfer quotidien ( cancer, hépatite, séropositif...cinquième cure)
j'ai échangé avec tous et j'ai découvert chez eux de l'humanité, de la fragilité, de la souffrance et comme dans un miroir je me suis vu.
Je me suis projeté. Et je me suis menti. Encore une fois. je me disais...je n'en suis pas la, je ne suis pas malade de l'alcool...non, pas moi.
Après 2 semaine sans boire; ce qui ne m’était pas arrivé depuis des années; je me sentais bien, très bien, trop bien même.
J'avais confiance en moi et en ma prétendu force de volonté....je me suis leurré.
Après peut êtres 1 mois je me suis remis a boire, avec modération, puis un peu trop, et cela fais 9 mois maintenant que je bois beaucoup plus qu'avant cette cure.
Puis j'ai entendu parler du Baclofène, un médicaments miracle...encore un.
J'en avais essayé d'autres (Aotal, Révia ) et cela m'a aidé...en rien.
Mais je me suis renseigné, j'ai lu tout ce que je pouvais trouver sur le sujet...alors j'ai demandé à mes médecins ( généraliste travaillant dans un centre spécialisé dans l'addiction, ma psychiatre )
Aucun, ne voulais me le prescrire alors qu'ils savent bien dans quelle extrémité je me trouve.
Je bois depuis 17 ans, je leurs ai dit que j'en prenais la responsabilité, que je pourrais signer des décharges, que je voulais tout tenté pour m'en sortir avant d'arriver au drame ou au bord de la marginalisation (j'ai une épée de Damoclès sur la tête avec ces 6 mois de prison et je veux êtres un bon Père pour ma fille)...refus catégorique.
J'en ai été vraiment surpris, ils me laissaient dans ma situation, et pour quelle éthique ?
Bref, je suis au bord du gouffre et le Baclofène est peut êtres ma solution mais, ils ne veulent pas.
Je ne les voit plus, j'ai arrêter mon traitement antidépresseur. Quand j'arrive à tenir trois jours sans boire, généralement lorsque j'ai la garde de ma fille, je me sent bien.
Puis un soir, quand je suis seul, ou que je vais bien et que je veux voir du monde, sortir...je craque, je bois et c'est le chaos. la dégringolade...et le réveil est atroce.
Je pleure,je me mets en colère contre moi même et ma faiblesse. je rêve de partir loin et longtemps pour décrocher mais avec mes obligations ( Travail, enfant, charges...) cela est impossible, et en même temps ma vie est ici, et c'est ici que je dois guérir. Que je dois réussir à changer ma vie.
Peut êtres que le Bacloféne sera l'aide tant attendue pour m'en sortir. 2013 l'année du changement ?
Je vais tout faire pour y arriver.
Et j'ai besoin de votre aide.
Viva, je t'ai envoyé il y a quelques temps un message en MP pour cette liste de prescripteurs.
Voila, je te sollicite encore une fois pour ton aide.
Merci Ă vous de m'avoir lu.
"Bachus a noyé plus de marins que Neptune" Thomas Fuller