Salut jf63,
Comme le disent ceux qui viennent de poster. C'est la peur du manque. C'est terrible ça, chez un alcoolo-dépendant.
Combien de fois je suis ressortis en voiture, défoncé, pour aller chercher des cartouches en plus au cas où.
Que je ne buvais pas forcement mais... au cas où.
Concernant Nicole, elle prévient.
Prévenir, c'est guérir. Et elle a encore peur de ne pas pouvoir soigner sa maladie avec le mauvais médicament qu'est l'alcool.
Le Baclofène, comme tu le sais, étant le bon.
Mais une fois les bouteilles chez elle, Baclo ou pas, c'est foutu.
L'indifférence c'est justement pouvoir ne pas avoir de bouteille chez soi sans que cela provoque d'angoisse, de peur panique.
En somme, Nicole n'est pas arrivée à l'indifférence.
Faut il revoir son dosage?
Sa répartition?
L'ensemble?
D'autres problèmes non liés directement à l'alcoolo-dépendance, maladie d'ordre neuro-biologique, comme des problèmes d'ordre psychologique ou bien encore environnementaux?
Il faut creuser de ce côté là , à n'en pas douter.
Bon courage et à bientôt, que tu puisses nous dire.
Indifférent à l'alcool mais pas à un verre de Château Léoville-Barton St.Julien 2003, depuis la mi-juin 2012.