Bonjour,

C'est au hasard de la lecture d'un magazine fourni avec le journal hier, que j'ai vu un article sur le baclofene, dont j'avais déjà entendu parlé, mais laissé aux oubliettes. Ma vie personnelle est bouleversée actuellement, puisque je suis séparé, et non pas divorcé. Les raisons sont multiples, mais l'alcool est le principal vecteur qui a conduit à cette séparation. Depuis plus de 10 ans, ma consommation est passée d'une consommation "raisonnée" à une consommation excessive, surtout le vin rosé, surtout les soirs en semaine, et le week-end midi et soir. Fantastique inhibiteur de la pensée, des sentiments, du plaisir de vivre, l'alcool m'a fait sombré dans la solitude, au fil des semaines, des mois....Aujourd'hui, j'en ai plus que marre de cette situation, et j'ai vraiment envie d'en sortir, pour espérer retrouver la femme que j'aime, et cette vie commune qui me manque tant. Je vous remercie de votre aide et soutien.

Bonjour Alain120 et surtout bienvenue,
Tu as poussé la bonne porte, peut-être faudrait-il que nous en dise un peu plus sur toi... As-tu un médecin prescripteur ?
Nous attendons de tes nouvelles pour t'aider.
Pierina

Bonjour et merci de cette réponse rapide. J'ai rdv avec mon médecin fin janvier. Il me suis depuis des années, et en octobre j'ai osé lui révéler mon probleme lié à l'alcoolisme. Je lui ai précisé que j'avais entammé une démarche avec un médecin addictologue fin octobre. J'ai tenu 15 jours, jusqu'à mon déménagement. Le fait de se retrouver seul n'a pas arrangé les choses. Ma consommation est principalement le vin, notamment les Bag in Box, dit BIB. Il est facile d'aller se servir au robinet....

Concernant mon médecin, qui pratique l'acupuncture, la relaxation, je pense que je pourrais le convaincre d'avoir une ordonnance. Il m'a beaucoup aidé et m'aide beaucoup dans l'épreuve de la vie que traverse. J'apprécie son écoute.


Maintenant, il reste à connaitre la posologie à suivre dans ce traitement, qui je l'espère me sortira de ce fléau.

Voilà quelques renseignements. S'il en faut un peu plus, merci de préciser quel domaine.

Cordialement,

Bonjour,

La posologie c'est assez simple : on démarre bas, puis on monte petit à petit les doses jusqu'à la libération de l'alcool. La dose finale dépend de chacun sans qu'on puisse la déterminer à l'avance ; mais la médiane est à ± 150 mg.

Attendons le rendez-vous alors, et s'il ne se passe pas comme prévu, n'ait crainte, on te trouvera un médecin qui acceptera de te prescrire.

Bienvenue.

Bonjour et Bienvenue Ă  toi Alain.

Tout comme toi, je traverse une vie difficile aussi, divorce, séparation et tout ce qui va avec ...
NĂ©anmoins tu as ouvert une bonne porte.
Les choses iront mieux maintenant, on ne te promets pas que tout reviendra comme avant mais elles seront plus facile Ă  vivre, j'en suis sur.

Tiens nous au courant après ton rdv, concernant la poso je te renvois vers Sylvie (administratrice du forum) elle sera de très bons conseil.

Bien Ă  toi et courage,

SĂ©bastien.

C'est bien si tu penses que ton médecin pourrait te prescrire le Baclo.
En attendant (je pense que tu l'as déjà fait) mais lis quelques fils, ça aide à commprendre ce que ressentent les personnes, et puis si tu as des questions n'hésites pas..
Pierina

Salut Alain,

Bienvenue sur le forum...

Celui-ci te sera d'une aide précieuse,
N'hésites jamais à poster, à faire vivre ton fil...

Pour la posologie en général,
On démarre à 20 ou 30 mg,
Puis on augmente de 10 mg tous les 3 Ă  7 jours suivant les Ă©ventuels ES...

Ne t'inquiètes pas si ton doc ne maîtrise pas trop,
Tu trouveras conseils tous les conseils pour ta montée...

Prends RDV au plus vite...

Amicalement

Stéph

Merci Steph, et tout le monde.

Le moment que j'appréhende le plus arrive, puisqu'on approche de 18 heures, heure à laquelle, comme tous les jours, je vais me retrouver face à moi-même. Comme tous les jours, j'allumerai la télé, pour avoir une compagnie. Comme tous les jours, je me servirai un verre, puis2, puis,....

Le gros problème dans cette histoire est que je me suis déconnecté du monde qui m'entoure. Je n'arrive pas engager un dialogue avec qui que ce soit aussi bien, avec mon épouse, avec mes enfants, que mes amis. Cela durait depuis quelques semaines.
Hier, j'ai osé en en re-parler avec une amie éloignée géographiquement au téléphone. Demain, j'ai rdv avec un couple d'amis avec qui je partagerai le repas de midi. J'ai beacoup de choses à gérer simultanément, et cela me décourage quelque peu.
Demain, matin, j'ai aussi rdv avec un organisme pour traiter un problème perso.

Voilà, je commence à faire des démarches que je souhaite constructives et positives. Actuellement, sur une échelle de 0 à 10, mon moral est descendu à 3-4. La solitude me pèse énormément.
Courage, on va y arriver !!

Salut Alain,

Ne te décourages pas au contraire,
Tu le dis toi-même "des démarches constructives et positives",
Alors ça va plutôt dans le bon sens, non ?

Les reconnections vont avoir lieu, elles ont déjà commencées d'ailleurs,
Tu en parles Ă  tes amis, cela va t'aider pour la suite,
Puis tu as le forum oĂą nous te suivons...

Comme beaucoup d'entre nous, l'alcool t'a fait sombré,
Mais tu n'es pas du tout dans le déni, tu réagis,
Tu vas te reconstruire doucement...

Sois confiant et patient dans ta quĂŞte, ce sont des atouts...

Pour ton doc, tu devrais imprimer la doc qui est en page d'accueil du forum,
Pour t'aider à le convaincre, elle est faite pour ça...
Tu ne peux pas avancer ton RDV ou lui demander par téléphone s'il accepterait de te prescrire du baclo ?
Cela te ferai gagner du temps, puis au cas où il refuse, tu auras ici un médecin !

Tu as pris le bon cap, gardes le...

Tiens nous au courant pour ton RDV... Bon courage...

Stéph

Bonsoir Alain,
Juste un petit coucou car ce soir je suis très fatiguée et il est temps pour moi d'aller me coucher.
Tiens nous au courant et surtout si tu n'a pas trop le moral viens nous parler il y aura toujours quelqu'un pour te répondre.
Pierina

Bonjour Ă  tous,

Ces derniers temps, la vie de tous les jours est difficile, en tant que solitaire...C'est dur de se retrouver seul après plus de 25 années de vie commune. Il n'y a pas un instant où je ne remémore pas des souvenirs. J'essaie de comprendre pourquoi on en est arrivé là?
Je livre les choses en vrac. Actuellement, je n'éprouve aucune envie de projeter, de faire quoi que ce soit. Je reste bouleversé par ce qui m'arrive. Mardi, je suis allé voir un "thérapeute" le matin, et notre entretien a duré une heure. Je me suis lâché, aussi bien dans le fait d'étaler ma vie privée, que de pleurer à chaudes larmes sur cette situation. L'après-midi, rebelote chez un couple d'amis. Je ne pensais jamais un jour souffrir autant de la sorte, surtout que je ne m'y attendais pas vraiment.
Aujourd'hui, si je ne veux pas toucher le fond, je sais que j'ai besoin d'être aidé. Je voudrais arriver à voir la lumière qui se profile au bout du tunnel...

Je précise à nouveau que je peux passer la journée sans boire, mais dès que le soir approche, une fois chez moi, le rituel se remet en place : je me sers un verre, puis deux, puis,......

Autre chose. Depuis plusieurs mois, mes nuits sont courtes 4 heures de sommeil maxi. Et la journée, je n'ai pas de coup de fatigue. Le problème, quand je me réveille, l'activité cérébrale est telle que je me tourne et retourne dans mon lit, et n'arrive plus à m'endormir. Et puis le réveil sonne, et je me lève, et part au boulot.

Je voudrais VRAIMENT croire que je peux arriver à m'extirper de cette emprise, et voir mon moral au beau fixe, retrouver une bonne hygiène de vie personnelle, et de couple ?

Mon rdv chez mon médecin est prévu le 25 Janvier.

En attendant, j'essaie de garder l'espoir...

A bientĂ´t

Bonsoir Alain,

Se retrouver seul n'est pas facile, je veux bien te croire et je comprends ce que tu ressens.

Mais, pour l'instant, je pense qu'il est important pour toi de positiver sur ta guérison car tu as fait le premier pas vers elle.
Pour la posologie ne t'inquiète pas, le moment venu, après ton RV chez le médecin, tout le monde et surtout Sylvie sera là pour te guider si tu en as besoin.
Tu parles de tes insomnies mais surtout avec impossibilité de te rendormir.
Quelles étaient les pensées qui t'empêchaient de te rendormir ?
Pierina

Bonjour Alain et bienvenu un peu en retard ...

A te lire je me replonge en 2007, lors du divorce avec la mère de mes enfants, en te lisant je me revois devant ma télé avec ma bouteille à pleurer et à crier.

La vraie seule différence que j'y vois par rapport à moi c'est que tu as pris conscience de ta maladie, moi je l'ai fait réellement qu'il y a peu de temps et cela vient de me coûter une nouvelle fois ma vie de couple....

Donc l'espoir est là pour toi tu prends conscience de tout ça dès maintenant et ton rendez vous est pris pour le 25 janvier. Tu ne pourras pas changer le passé, corriger les erreurs que tu as commises, je sais on le voudrait tant. Mais il vaut mieux mettre toute son énergie à guérir de cette maladie.

Pour tes longues soirées en solitaire, passes par ici tu trouveras toujours quelqu'un pour discuter de tout ou de rien.

Le bout du tunnel, si tu relèves juste un peu la tête il est là juste devant toi, tu viens de te mettre sur les rails et il ne reste plus qu'à alimenter la chaudière de la locomotive avec un bon mélange de baclo et de courage pour en sortir. Après il faudra sans doute un peu de temps mais du moment que tu vois toujours la petite lumière au bout ça se fera tranquillement.

A bientĂ´t

Bonjour,

Il y a plus de 3 mois que je ne suis pas venu. J'ai bien tenté avec mon médecin d'avoir du baclo. Il n'est pourtant pas contre le baclofène, mais plutôt contre les effects indésirables. Soit! J'ai tenté un traitement homéo, sans grand résultat depuis 2 mois, parce que ma tête et mon esprit étaient pris par ma séparation, qui me fait souffrir intérieurement.
Ce lundi, je suis retourné voir mon magnétiseur, pour lui dire que j'avais les batteries à plat. Après 3/4 d'heure de séance, je suis ressorti avec une certaine légèreté, et la forte impression d'avoir mon énergie intérieure remise à sa place. Le soir même, je ne buvais que 3 verres de vin au lieu de 3 à 4 fois plus.
Le lendemain, j'ai fait une séance de télépathie contre l'alcoolisme, avec un protocole établi à l'avance. Avant d'entamer la séance, j'ai bu une bière. Après la séance, de l'eau, et une tisane dans la soirée. Hier, en rentrant chez moi, je n'ai pas eu ce réflexe d'ouvrir mon frigo, pour me servir un verre de vin, voire plusieurs. J'ai bu de l'eau gazeuse, et une tisane le soir. Aujourd'hui, pareil, pas un verre. C'est sûr, cela ne fait que 2 jours, mais je pense avoir trouvé la volonté d'y arriver.
Je reste persuadé que le baclofène peut aider certaines personnes à s'en sortir. Mais, je suis persuadé que la volonté y est pour l'essentiel. Pour preuve, il y a 13 ans, j'ai arrêter de fumer, avec un "plan de 5 jours", avec beaucoup de préparation psychique et psychologique. J'adorais fumer, surtout la premère clope du matin, et celle de l'après repas. Et les autres, dans la journée, un réflexe. Je fumais plus d'un paquet par jour. Aujourd'hui, la cigarette ne me manque absolument pas. J'espère arriver au même résultat avec l'alcool.
Je vous tiendrai informé de l'évolution de la situation.

Bonne continuation et bon courage

Alain120, et sans tabac

Bonsoir Alain,

Oui, merci de nous tenir informés, chaque retour d'expérience compte et j'espère vraiment que tu pourras signer Alain 120 depuis trois mois et sans clopes.

Pour "la volonté", je ne suis pas tout à fait d'accord, si la volonté y était pour l'essentiel, nous ne serions pas si nombreux à prendre du baclofène pour soigner notre maladie ...
La détermination et la connaissance de soi même interviennent quand on décide de s'en sortir, pour se tenir au traitement et pour essuyer tant bien que mal les ES.
Elle intervient aussi pour casser les habitudes car contre elles le baclofène ne peut rien.

Bonne continuation et bon courage Ă  toi

Bonjour,

Voilà 5 jours que je n'ai pas touché un verre d'alcool. Je ne veux pas crier victoire trop tôt, mais le combat que je mène, je le fais d'une manière isolée, sans aide extérieure, qu'elle soit médicamenteuse ou psychologique. Ma volonté d'en sortir est forte et bien présente. Les 2 premiers jours, les seuls ES que j'ai eus, ont été une sensation d'avoir les avants-bras et les cuisses tendus par la nervosité. Depuis, cela s'est beaucoup atténué, jusqu'à pratiquement disparaitre. D'autre part, j'ai retrouvé un rythme de vie différent, profitant de tous les instants de la journée, que je délaissais avant, anesthésié par l'alcool. J'en profite pour faire des activités que j'avais totalement abandonnées. Je me sens beaucoup mieux psychiquement et moralement. Autrement dit, je REVIS !
J'apporte mon témoignage pour mettre en avant le retour d'un certain bien-être avec l'arrêt de l'alcool, qui, je l'espère fortement, sera définitif. J'ai bien tenté d'avoir auparavant du Baclo, mais mon médecin hésitait notamment à cause des ES.
Soit! Peu importe la manière d'y arriver, mais seul le résultat compte!
Et je vous assure, et je me répète, je me sens revivre!
Allez, bon courage Ă  tous!

Alain 120, et sans alcool !!!

Cest super pour toi, nous lisons une autre expérience. Mais ou je ne suis pas du tout d'accord c'est de lire que c'est aussi une question de volonté...oui, il faut de la volonté pour s'en sortir mais ce n'est pas suffisant....compagne d'un malade qui n'a jamais été dans le déni...il était volontaire pour tous traitements possibles...il était volontaire, mais cette maladie est tellement énorme, que la volonté ne suffit pas...Pour la clope, moi je peux en parler aussi, c'est mon cas, j'ai arrété de fumer, on dira par volonté pendant 8 ans, et sans en avoir besoin...Et sans souci particulier, ma volonté n'a plus suffit, puisque je refume comme un pompier...alors tu sais, ce genre de maladie doit être traitée par un médicament sinon, cela ne marche que très peu..
Pour toi, cela a l'air de bien fonctionner, bravo...et bonne réussite totale...

Il y a plus de 6 mois, je suis allé au service d'addiction d'un hôpital. J'ai été reçu d'abord par une infirmière pour faire un "bilan " de ma vie, et ensuite par le responsable du service, avec lequel on a discuté. Au final, je suis ressorti, avec un traitement pour le problème propre à l'alcoolisme, et un traitement à base d'anti-dépresseurs ou d'anxyolitiques. 2 jours après, j'avais des crampes aux jambes, des maux de ventre, des vomissements. Et une semaine après, j'abandonnais tout, jusqu'il y a une semaine. Pendant tout ce temps, je consommais dès que je rentrais chez moi. Je ne sortais plus, je m'enfermais dans ma carapace, je sombrais dans une spirale sans fin. J'ai aussi repris contact avec un centre médico-psy, et au bout de 2 rdv, l'infirmier insistait pour que je reprenne un traitement médicamenteux. Je lui ai rappelé les ES, et je lui ai dit que j'allais voir ça, sans aucune conviction...Il m'a aussi conseillé d'aller voir mon médecin, chose que je n'ai toujours pas faite ce jour. Mais, cela a quelque part allumer une étincelle dans ma tête. J'ai laissé passé quelques jours. Je me suis rappelé d'un magnétiseur que j'étais allé voir il y 2 ans. Je suis donc retourné le voir lundi dernier, sans lui dire pourquoi je venais. On y croit ou pas, mais quand je suis sorti, je me suis senti "plus léger". Quand je suis renté chez moi, j'ai bu UN verre en tout et pour tout, et je suis allé me coucher de bonne heure, par rapport à d'habitude. Donc, depuis, je n'ai pas consommé un seul verre d'alcool. Tout à l'heure, j'ai encore ouvert un placard, dans lequel se trouvent des bouteilles, aucune envie d'en prendre une...Tout ce que je peux dire, ma VOLONTE est forte et bien présente pour m'en sortir. Je suis peut-être une exception, mais je confirme que je me sens détendu, relaxé, avec une certaine "fierté" d'en être arrivé là.
J'insiste sur le fait qu'à partir du moment où j'ai arrêté l'alcool, les effets positifs se sont faits ressentir très rapidement.
Alors, bon courage Ă  tous, et surtout accrochez-vous

Alain 120

Bonsoir,
Aujourd'hui, 12 ème jour sans une goutte d'alcool. Je me sens vraiment revivre. Je me lève tôt le matin, et j'apprécie tous les moments de la journée. Le soleil est là, les oiseaux chantent...Je tiens bon la barre, et j'avance, quittant doucement l'ile de la tentation de l'alcool. Et je vogue vers de nouveaux horizons..

Bon vent Ă  tous

bonsoir Alain,
De bonnes nouvelles pour toi ! Chouette !
Mais une question ou plus : pourquoi t'es-tu inscrit sur ce forum ? As-tu voulu essayer le Baclofen ? As-tu un traitement sous Baclofen ?
Bonne réussite,

Scyane

En janvier, ma démarche était de me faire prescrire du baclo. Je me suis inscrit sur le forum, pour avoir une idée sur ce médicament, et me faire accompagner soutenir, pour me sortir de la spirale de l'alcool. Mais, ces 3 derniers mois, j'avais le moral très bas. Plus rien ne m'interessait, j'envisageais même le pire. Et puis, j'ai eu une étincelle, peut-être inconsciemment, lié à tous les messages qu'on a pu me laisser, me donner. Et mi-avril, je me suis pris en main, et j'en suis arrivé où j'en suis aujourd'hui. Et je reste sur le forum, pour apporter mon témoignage sur les bienfaits de l'arrêt de l'alcool, et apporter un quelconque soutien, une lueur d'espoir, à tous. Les messages que l'on peut donner sont importants et nécessaires pour aider à s'en sortir.
Donc, mĂŞme sans Baclo, je resterai sur le forum, pour un mĂŞme combat.

Bon courage Ă  tous,

ALAIN120

Bonjour Alain,

Je lis ta victoire sur l'alcool, qui me ravit.

J'étais passée complètement à côté de ton fil de discussion en début d'année, je n'arrive que pour le meilleur.

J'ai une petite question, tu dis : même sans Baclo tu resteras sur le forum... Tu as l'intention d'arrêter le Baclofène un jour?

Amicalement

Bonjour Christine,

Je me suis peut-être mal exprimé. Aujourd'hui, je suis abstinent SANS baclo, et j'ajouterai que je n'en ai JAMAIS pris. Au départ, ma démarche allait dans ce sens, et j'ai laissé les jours passer, puis les semaines et en fin les mois. Mais les évènements de ces derniers temps ont fait que je pouvais plus rester comme j'étais. Je me suis pris en main, et aujourd'hui cela fait 14 jours que je n'ai pas touché un verre. Malgré ce que peuvent en dire certains, ma volonté y est pour beaucoup, et je m'y accroche, et je dois faire partie des exceptions qui confirment la règle...
Et je resterai sur le forum, pour apporter, je le répète, mon témoignage sur les bienfaits d'être devenu abstinent à l'alcool. Je reprends goût à la vie, et depuis 15 jours je me sens libéré, détendu, et plus attentif au monde qui m'entoure. Je revis, tout simplement...

Amicalement

bonjour Alain-120 (mais 120 de quoi?),

ici, c'est un site de personnes qui ont un problème avec l'alcool, comme toi,

et qui ne peuvent ( ne pourront) s'en sortir qu'avec l'aide du baclo, pas comme toi,

sauf en parlant -beaucoup-, de leurs difficultés, de leurs doutes, de leurs ratés; mais qui vont ré-essayer; et qui ont besoin de cette molécule,

si tu réussit sans rien, c'est très bien pour toi,

mais ton discour sur la volonté, et le panégyrique que tu fait du système calcifié du traitement de l'alcoolisme devient gonflant,

réserve toi-donc pour les AA et apparentés,

nul besoin ici de tes simplifications douteuses, qui portent atteintes à la sincérité de nos démarches,

on souffre, on n'a pas besoin des litanies d'un suppôt d'un système qui a fait les preuves de son inefficacité coupable,

voila,

Je t'ai mal lu!!!

Honte sur moi! N'importe quoi!

Alors bravo, avec ou sans Baclofène.

Le chemin que tu as pris est de loin le plus difficile!

Amicalement

Monsieur Pierremichel,

Alain 120, comme Alain Sans Vin, qui était (ou est) un objectif principal à atteindre. Et je ne souhaite pas être Alain s'en vint, comme tu le suggères.

Je n'ai aucune prétention d'être le porte-parole ou le serviteur d'une quelconque institution, ou d'un quelconque système qui entraverait le fonctionnement de ce forum, et la sincérité de vos (nos) démarches.

J'ai traversé une période très douloureuse, remplie de doutes, d'interrogations, d'envie d'en finir avec la vie. Si je suis venu sur ce forum, c'est pour chercher ce que je ne pouvais pas trouver à proximité de chez moi, ou auprès des personnes qui me sont proches. Le forum offre une certaine forme d'anonymat, qui permet de dire ce que l'on ressent, ce que l'on a sur le coeur, et de soulager sa conscience.
Avec le forum, j'ai trouvé la force d'avancer, seul dans mon coin. Car la solitude me pèse énormément... Mon seul allié, ces derniers temps, était mon cubi de vin. Avec le temps, cet allié est devenu un ennemi, que j'essaie de combattre, tout comme vous.
A chacun sa bataille. Je ne suis pas là pour dénigrer la baclo, bien au contraire. En octobre, j'ai tenté un sevrage pendant 15 jours avec Aotal, AD etc. Les ES ont été immédiats : vomissements, maux de ventre, crampes, tremblements,... Depuis, j'ai laissé passé le temps. Je ne te cacherai pas que j'appréhende les ES liés aux médocs en général.
Donc, j'ai trouvé un autre "remède", sans ES apparent, avec les mêmes résultats que vous escomptez avec le Baclo. Alors, soit compréhensif dans ma démarche, qui est plus une démarche de soutien, d'accompagnement, et de compréhension dans la souffrance et le combat que nous menons tous les jours.

D'autres part, les AA et apparentés ne m'attirent absolument pas.

Quoiqu'il en soit, je resterai en retrait de certaines discussions, mais ne manquerai pas de donner de mes nouvelles sur le combat que je mène tous les jours, tout comme vous tous...

Bon courage Ă  tous

ALAIN120, et sans rancune...

Monsieur Alain,

je persiste Ă  te demander quel est le but poursuivi,

tu es un cas particulier, qui n'a besoin de rien pour arriver Ă  ĂŞtre sobre,
hormis une volonté manifestement hors du commun.
très bien.

ce n'est pas le cas général, et pas le miens en particulier.
pour nous, la volonté seule ne suffit pas, et heureusement que le baclo nous a été offert.

Encore qu'il en a fallut, et une sacrée dose, de volonté, pour regarder en face notre problème, et essayer d'y remédier, et poursuivre, malgrès les es, et tout le reste...,
d'ou l'intérêt essentiel de ce forum, dont le but est est par essence de conseiller et de soutenir, dans l'usage du baclo.

et la souffrance, sous toutes ses formes,on a tous connu cela, et on continue Ă  la connaitre.

et le baratin médical n'a jamais servi à rien, pour l'immense majorité d'entre nous. toutes les solutions classiques proposées par le corps médical n'ont jamais servi à rien, ou alors ça se saurait.

alors, se vanter d'y arriver sans rien, et bien désolé, je trouve que cela participe d'une certaine forme de provocation.
notre démarche s'inscrit dans le temps, et elle nécessite aussi beaucoup de volonté, ne t'en déplaise.

mais ce n'est que mon sentiment,

et Ă©galement sans rancune,

Pierre-Michel.






tu es

Bonjour Alain sans vin

Hier sur le tchat tu exprimais tes doutes suite Ă  la conversation que tu as eu avec pierremichel
Tu y exprimais le même combat et la même finalité.
C'est faux
D'abord pour le combat nous n'utilisons pas les même armes. ici c'est le baclofène qui est utilisé comme arme alors que toi tu n'utilises que ta volonté.
L'avantage de notre arme est que nous avons 80% de réussite et que ton combat mène à 80% d'échec
La finalité n'est pas la même. Nos avons l'indifférence et le libre arbitre. Nous pouvons fort bien déguster une bonne bière ou quelques verres de vin lors d'un repas festif (ou pas) et sans rechuter.
C'est une chose qui te sera complètement interdite, sous peine de rechute. Et c'est cela cette fameuse torture qu'évoque tout le monde abstinent.

Donc ton combat ne sera jamais le nĂ´tre. Tu aurais plus ta place dans un forum comme atoute.

Cordialement,
Albéric

slt Alberic,

80% de réussite pour le baclo, et 80% d'échec sans le baclo. Donc, il existe une certaine marge...
Alors, inversons la tendance : 20% d'échec pour le baclo, et 20% de réussite sans le baclo. En ce moment, je suis plutôt de nature optimiste, je me rangerai dans les 20%...

Ce long week-end, je suis invité à un mariage. Et, j'apporterai mon témoignage à mon retour, en précisant ma position dans le 80/20.

A+

ALAIN120

Alain,

je crois comme Albéric, que tu te trompes de forum, tu n'y trouveras pas ta convenance.
pour ma part, c'est la 1ère fois et la dernière fois que je viens sur ton fil.
sauf si tu passes dans le côté blanc de la force.
bon vent.
Xav'

Bonjour

Pour ma part, que tu ais choisi un autre chemin ne me gĂŞne pas.
J'espère juste que tu n'auras pas trop vite de désillusions

Je ne crois pas que tu pourras convaincre quiconque ici de suivre le m^me chemin que toi et je ne vois pas bien ce que nous pourrons t'apporter

Peu importe, si tu souhaites raconter ton parcours, fais le

Bonsoir,

Comme je l'ai dit sous le titre "indésirable", je me retire du forum, puisque je n'ai pas le profil type du baclo. Je n'ai pas la prétention de convaincre qui que ce soit avec le chemin que j'ai pris. Et le fait que que tu ne vois pas ce vous pouvez m'apporter, indique clairement que ma présence n'est plus souhaitable sur le forum.

J'en prend note, et n'apporterai finalement pas mon témoignage de mon parcours atypique.

Prenez vous bien en main,

ALAIN120

Je pense que tu interprètes très mal les propos de Sylvie, elle te dit au contraire que si tu souhaite raconter ton parcours, il n'y a pas de problèmes.

Tu te te sens seul et isolé, comme c'est le cas pour beaucoup et venir t'exprimer sur ce forum te fais du bien, tant mieux.

En revanche nos démarches face à l'alcool ne sont pas tout à fait les mêmes.
Nous avons compris que notre maladie était neurobiologique et choisi de la soigner avec le baclofène pour en finir une bonne fois pour toute.

La volonté ne suffit pas pour sortir de l'alcoolisme, nous sommes nombreux a avoir tout tenté, tout essayé et nous ne sommes pas dépourvus de courage, volonté ou de ténacité.

Le baclofène soigne et permet de retrouver la liberté d'être normal par rapport à certaines addictions.
Pas de torture de l'abstinence, ni d'épée de damocles au dessus de la tête.

On se sert les coudes

mon cher Alain,

il se trouve que je t'ai répondu sur ton fil "indésirable",
en ouvrant le débat,

je te réponds donc ici,

si je t'ai blessé, je m'en excuse,
je suis un peu "entier" dans mes interventions, ça me nuit,

ne t'en va donc pas,
toutes les expertises sont bonnes à prendre, dans notre galère.

voila, je suis Ă  fond, lĂ ,

bises Ă  vous,

Je t'ai répondu sans avoir vu ton autre fil "indésirable" ..
Et je ne pense pas que tu le sois.
Les façons d'y arriver peuvent être diamétralement opposées, mais il y a de la place pour tous
L'important est de s'en sortir ..

Salut, après deux sevrages et deux hospitalisation, je commence le traitement Baclofene.
J'ai lu plusieurs temoignages, les votres.
J'espere qu'une prison n'en entraine pas une autre, celle de vivre.
La peur qui nous a manquée,parceque anésthesiée va-elle- etre ,comme il se doit,
le moteur palpitant qui nous fait vibrer ?
L'espoir Ă©tant une chose, la philo aussi...et maintenant...?
La question qui revient : "Que faire de tout ce temps?"
Je pense qu'un regard neuf est un debut et qu'il se fait debout en tant que résiliant.
Sur ces pensées utopiques, en tant que novice,je vous dit à bientot (j'arrive pas à mettre l'accent ^!).
Mandagot, jeune rat d'une "espérance de révolution".