Ma réponse au détour d'une permission.
L'Epitomax est bien un antiépileptique à la base. Mais une de ses propriétés est aussi de stopper l'envie de boire. Ça marche surement moins bien que le baclofène mais la molécule est différente et comme nous n'avons pas eu de résultats probants avec ce dernier, Psy-Chéri tente autre chose.
De mon côté, je reste persuadé qu'isolée et sans taf, rien n'y fera, je continuerai à picoler ! Aucun médicament n'aura d'effet sur moi...
Quand je suis à la clinique la semaine, je n'y pense pas, je suis avec des gens, dans un univers sécurisé. Dés que je rentre le week-end, patatrac, je picole !
Si Rémi (mon chéri) est là , je n'en ai pas envie. On boit un peu de vin et basta.
J'ai parlé à Psy-Chéri du projet de partir à Strasbourg (ce sera peut-être Paris finalement). Il est d'accord pour me lâcher afin que je suive Rémi.
J'ai rendez-vous à la MDPH (maison du handicap) pour une reconnaissance travailleur handicapé le 15 novembre. C'est un rendez-vous important que je ne peux pas louper. Psy-Chéri me garde à la clinique jusque là , et ensuite il me laisse sortir pour que je puisse suivre Rémi. Ce ne sera que pour deux ou trois mois, et je sais que je ne ferai pas de bêtises pendant le temps que je serai avec lui.
Je suis contente, on va vivre à deux, ça va me faire du bien.
Pour le moment je suis en week-end, seule, et j'ai déjà fait le ravitaillement de bières...
"Au début, on croit mourir à chaque blessure. On met un point d'honneur à souffrir tout son soûl. Et puis on s'habitue à endurer n'importe quoi et à survivre à tout prix".
Virginie Despentes.