30 janvier 2013 : le premier jour du reste de ma vie... sans la boulimie.
La veille, mon psychiatre a accepté de me prescrire du Baclofène. J'ai foncé à la pharmacie et ai tendu fièrement
mon ordonnance au pharmacien. Pour la première fois de ma vie je n'avais pas honte d'être boulimique car je savais
que c'était une maladie et que maintenant il existait un médicament qui allait me soigner. Yeeesssssssssssss !!!
Je remonte le temps.....
Il y a environ 3 ans je tombe sur un article qui parlait de la découverte du Dr Ameisen et je me dis : c'est super pour les alcooliques, ils ont enfin un espoir.
Il y a 2 ans, j'assistais aux réunions des Outremangeurs Anonymes (OA), j'ai compris que la boulimie était
une addiction et une maladie au même titre que l'alcool et la drogue.
Je tombe à nouveau sur un article au sujet du Baclofène et de l'alcool.
Comme une des membres des OA était également une ancienne alcoolique, je lui parle du Baclofène. J'ai été vraiment très surprise de sa réaction très négative et très virulente. Elle pensait que ce médicament ne marchait pas, que c'était très dangereux etc...
Mais l'idée avait fait son chemin dans mon petit cerveau.... Si la boulimie est une addiction au même titre que l'alcool, la drogue, le jeu,... Si le Baclofène est efficace contre l'alcool, il y a de fortes chances qu'il le soit également contre la boulimie, non ? CQFD.
Comme le Baclofène était à l'époque (et malheureusement encore de nos jours) très controversé, je me suis dit (naïvement) que le corps médical allait creuser cette piste et que dans quelques mois il n'y aurait plus aucun alcoolique. Peut-être même que ce médicament serait proposé aux personnes souffrant de TCA ?
Donc, j'attendais que les chercheurs fassent leur travail...
Au bout de quelques temps, je me suis dit que ce serait trop beau qu'un tel médicament existe, que c'était complètement utopique, etc... J'avais tellement rêvé pendant toutes ces années d'un médicament qui me soignerait et stopperait ma quête infernale de nourriture. Cela ne pouvait pas exister, ce serait trop simple. Il fallait que je fasse preuve de plus de volonté et que j'arrête de me goinfrer.
Ma naïveté m'aura coûté 3 années de souffrances supplémentaires.
Le mois dernier, je tombe à nouveau sur un article dans Fémina. Une petite ligne attire mon attention...
"Chez nous, quelques psychothérapeutes y recourent contre les troubles alimentaires, avec un certain succès semble-t-il". Euréka !!!! J'en parle aussitôt à mon psychiatre (un spécialiste des TCA) qui à ma grande surprise en a déjà prescrit à des patientes. Cool ! Mais qui me décourage à cause des effets secondaires très violents qu'elles ont eus. Moins cool !
Cependant, l'idée continue de faire son chemin...
Je commande le livre du Dr Ameisen, je fouille sur le net et je tombe direct sur le blog de Sissi !!!
Merci Sissi, tu m'as redonné l'espoir. Tu es mon modèle !
Reboostée à bloc, j'en parle à nouveau à mon psy qui était en train de tapoter sur son ordinateur... Je lui parle de tout ce que j'ai pu lire sur ce forum que je suis consciente de tous les ES mais que je souhaite tout de même essayer.... Je finis par lui demander pleine d'espoir s'il accepterait de m'en prescrire et je retiens mon souffle
.... et il m'annonce qu'il est en train de taper l'ordonnance !!! Yes, Yes, Yeesssss !!!
Si vous avez eu le courage de me lire jusqu'au bout, je suis désolée pour le roman
Adressez vos doléances à Sylvie. C'est elle qui m'a encouragée à créer mon fil !
C'est également elle qui m'a conseillée pour la posologie et je l'en remercie beaucoup.
La veille, mon psychiatre a accepté de me prescrire du Baclofène. J'ai foncé à la pharmacie et ai tendu fièrement
mon ordonnance au pharmacien. Pour la première fois de ma vie je n'avais pas honte d'être boulimique car je savais
que c'était une maladie et que maintenant il existait un médicament qui allait me soigner. Yeeesssssssssssss !!!

Je remonte le temps.....
Il y a environ 3 ans je tombe sur un article qui parlait de la découverte du Dr Ameisen et je me dis : c'est super pour les alcooliques, ils ont enfin un espoir.

Il y a 2 ans, j'assistais aux réunions des Outremangeurs Anonymes (OA), j'ai compris que la boulimie était
une addiction et une maladie au même titre que l'alcool et la drogue.
Je tombe à nouveau sur un article au sujet du Baclofène et de l'alcool.
Comme une des membres des OA était également une ancienne alcoolique, je lui parle du Baclofène. J'ai été vraiment très surprise de sa réaction très négative et très virulente. Elle pensait que ce médicament ne marchait pas, que c'était très dangereux etc...
Mais l'idée avait fait son chemin dans mon petit cerveau.... Si la boulimie est une addiction au même titre que l'alcool, la drogue, le jeu,... Si le Baclofène est efficace contre l'alcool, il y a de fortes chances qu'il le soit également contre la boulimie, non ? CQFD.
Comme le Baclofène était à l'époque (et malheureusement encore de nos jours) très controversé, je me suis dit (naïvement) que le corps médical allait creuser cette piste et que dans quelques mois il n'y aurait plus aucun alcoolique. Peut-être même que ce médicament serait proposé aux personnes souffrant de TCA ?
Donc, j'attendais que les chercheurs fassent leur travail...
Au bout de quelques temps, je me suis dit que ce serait trop beau qu'un tel médicament existe, que c'était complètement utopique, etc... J'avais tellement rêvé pendant toutes ces années d'un médicament qui me soignerait et stopperait ma quête infernale de nourriture. Cela ne pouvait pas exister, ce serait trop simple. Il fallait que je fasse preuve de plus de volonté et que j'arrête de me goinfrer.

Ma naïveté m'aura coûté 3 années de souffrances supplémentaires.
Le mois dernier, je tombe à nouveau sur un article dans Fémina. Une petite ligne attire mon attention...
"Chez nous, quelques psychothérapeutes y recourent contre les troubles alimentaires, avec un certain succès semble-t-il". Euréka !!!! J'en parle aussitôt à mon psychiatre (un spécialiste des TCA) qui à ma grande surprise en a déjà prescrit à des patientes. Cool ! Mais qui me décourage à cause des effets secondaires très violents qu'elles ont eus. Moins cool !
Cependant, l'idée continue de faire son chemin...
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Si vous avez eu le courage de me lire jusqu'au bout, je suis désolée pour le roman

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Si un problème a une solution, il ne faut pas s'inquiéter et si un problème n'a pas de solution il est inutile de s'inquiéter.
Dalaï-Lama
60 mg : 20mg à 13h30 - 20mg à 15h30 - 20mg à 17h30
Dalaï-Lama
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