Coucou Krystelle,
Je ne t'ai pas oubliée ma belle,
Do-mi, figure-toi que pour moi la satiété est un mot vide de sens, je n'ai jamais fait de crise par faim, mais poussée par mon démon intérieur. Et généralement, quand je m'arrête, c'est que je suis pleine au sens littéral du terme et à la limite d'être malade! Du coup, quand je suis dans une bonne période, je me force à manger lentement pour justement essayer de déterminer à quel moment je n'ai plus "besoin" de continuer, mais c'est loin d'être évident... J
Excepté les "crises de faim" que je qualifierais plutôt, tout bien réfléchi, de "pulsions de fausse faim" en ce qui me concerne, je suis comme toi. Nous nous arrêtons parce qu'il le faut.
Avec le baclofène, je sais maintenant ce qu'est la satiété : c'est comme un couvercle qui s'abaisserait quand l'estomac est suffisamment rassasié.
L'autre jour je disais que cela me rappelle le mécanisme qui est dans la réserve des toilettes (bé oui, drôle d'image

) mais c'est cela : le petit ballon de la réserve empêche l'eau de monter trop haut dans la réserve (pour ne pas déverser trop d'eau dans la cuvette du toilette et il se règle).
C'est comme un voile léger de plomb finalement. Difficile d'expliquer la nuance entre "voile" et "plomb". C'est pourquoi l'image de la réserve me parait plus juste.
C'est pourquoi je dis toujours de s'écouter, d'écouter son estomac, ses sensations et surtout de ne pas forcer si à moment donné on n'a pas faim ou plus faim.
Restez à l'écoute de votre corps, il vous parle.
Oui, vas-y très doucement avec les augmentations pour éviter les ES et ne pas louper la satiété. Va lire si tu veux mes observations à Pipamia ce soir.
Quand je dis "travailler cerveau et yeux" je veux dire éduquer votre cerveau à accepter les changements qui vont s'opérer avec le baclofène et éduquer aussi vos yeux pour l'image de vous qui va changer peu à peu.
Je suppose que cela dépend aussi de l'image que l'on a de soi-même.
Mais bon, une fille avertie en vaut deux
Je sens mon cerveau qui lutte contre ce qui se passe en moi alors je vous dis, pensez-y et méfiez-vous de cela, au cazoù
Allez ma belle, ça va le faire tu verras.
Je te souhaite un très bon dimanche
