Bonjour ,
Ily a des mois que je lis les messages de ce forum . Six mois que je suis inscrite . Et puis , impossible d'écrire , si un brouillon , 5 pages . Trop long , mais je le relis souvent ( alors , c'est ça ma vie ...
)
Alors , voici un résumé .
Enfance et adolescence sans problèmes particuliers . Plus tard ,rencontre avec un homme . Il avait des problèmes avec l'alcool ( moi pas , à cette époque ) , je lui sers de punching ball pendant trois ans .
jusqu'au jour où il me dit " j'ai décidé , c'est ce soir que je te tue ) Panique , je pars (enfin ) . Je vous passe tous les détails de cette période des plus mouvementée ! Et c'est là qu'il arrive . L'alcool , pas
l'alcool festif , l'alcool qui permet d'oublier , l'alcool qui anesthésie . J'ai 25 ans , donc 30 ans d'alcool dérrière moi aujourdh'ui . quelques années plus tard , autre rencontre , vie commune , mariage , et puis
la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie : deux bambins ( aujourdh'ui 24 et 26 ans les bambins ! ) Une longue période relativement calme . Et la bouteille repointe son nez ...
Alcoolisations de plus en plus fortes - hospitalisations - sevrage - court passage chez les AA ( pas du tout mon truc ) - médicaments - défilés de psys . A cette époque , mon boulot me plaît . Enseignante , j'ai
décidé de m'occuper des enfants en difficultés ( plus facile de s'occuper des problèmes des autres que de regarder les siens en face - dixit un de mes psys -) Et puis , fin 2011 , je découvre le baclofène .
Beaucoup d'angoisses , d'hésitations .Juin 2012 , j'en parle à mon toubib . J'ai du mal à poser la question - que pensez vous du baclofène ? réponse - pour vous je pense que c'est la seule solutio ( elle m'a suivie pendant presque toutes mes galères ) MIRACLE ! Première prescription . Je dévore le livre d'Ameisem . La fin du tunnel ...
En deux mois , j'arrive à 120 mg . ES , bouche sèche , somnolence
l'après midi - nuits agités , réveils fréquents avec un cauchemar qui revient tout le temps . Et puis je me prends une grande claque ( au sens figuré ) Les gens qui mentent se rendent ils compte qu'ils peuvent détruire les autres ? J'arrête le baclo , je reprends l'alcool . Successions de galères . Alcoolisations +++ Décembre 2012 , je fais une chute - hopital - fracture de l'humérus - broche -immobisation du bras jusquau 15 mars . Je reprends du baclofène depuis janvier , ma doc est d'accord . J'en suis à 90 mg ( elle n'est pas pour une montée trop rapide , moi je trouve ça trop lent ) Même ES que la première fois .
Mais là problème , si je crois au baclofène , je ne crois plus en moi Ai je vraiment envie de de devenir sobre ? J'ai peur cette sobriété me permette de voir le vide que j'ai fait autour de moi avec mon amie la bouteille , j'ai fait du mal aux autres , je les ai trop déçus . Et le vide qui m'attend après . Je n'ai plus de projets , plus envie de rien . Marre de tout , je me dégoûte , bonne à rien comme disait si souvent ma mère ... Je suis au fond du trou et j'ai bien peur de ne jamais voir les étoiles
Voila , j'arrête , c'est long , trop long mon discours . Merci . Allez , courage , je clique !
Ily a des mois que je lis les messages de ce forum . Six mois que je suis inscrite . Et puis , impossible d'écrire , si un brouillon , 5 pages . Trop long , mais je le relis souvent ( alors , c'est ça ma vie ...

Alors , voici un résumé .
Enfance et adolescence sans problèmes particuliers . Plus tard ,rencontre avec un homme . Il avait des problèmes avec l'alcool ( moi pas , à cette époque ) , je lui sers de punching ball pendant trois ans .
jusqu'au jour où il me dit " j'ai décidé , c'est ce soir que je te tue ) Panique , je pars (enfin ) . Je vous passe tous les détails de cette période des plus mouvementée ! Et c'est là qu'il arrive . L'alcool , pas
l'alcool festif , l'alcool qui permet d'oublier , l'alcool qui anesthésie . J'ai 25 ans , donc 30 ans d'alcool dérrière moi aujourdh'ui . quelques années plus tard , autre rencontre , vie commune , mariage , et puis
la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie : deux bambins ( aujourdh'ui 24 et 26 ans les bambins ! ) Une longue période relativement calme . Et la bouteille repointe son nez ...
Alcoolisations de plus en plus fortes - hospitalisations - sevrage - court passage chez les AA ( pas du tout mon truc ) - médicaments - défilés de psys . A cette époque , mon boulot me plaît . Enseignante , j'ai
décidé de m'occuper des enfants en difficultés ( plus facile de s'occuper des problèmes des autres que de regarder les siens en face - dixit un de mes psys -) Et puis , fin 2011 , je découvre le baclofène .
Beaucoup d'angoisses , d'hésitations .Juin 2012 , j'en parle à mon toubib . J'ai du mal à poser la question - que pensez vous du baclofène ? réponse - pour vous je pense que c'est la seule solutio ( elle m'a suivie pendant presque toutes mes galères ) MIRACLE ! Première prescription . Je dévore le livre d'Ameisem . La fin du tunnel ...

l'après midi - nuits agités , réveils fréquents avec un cauchemar qui revient tout le temps . Et puis je me prends une grande claque ( au sens figuré ) Les gens qui mentent se rendent ils compte qu'ils peuvent détruire les autres ? J'arrête le baclo , je reprends l'alcool . Successions de galères . Alcoolisations +++ Décembre 2012 , je fais une chute - hopital - fracture de l'humérus - broche -immobisation du bras jusquau 15 mars . Je reprends du baclofène depuis janvier , ma doc est d'accord . J'en suis à 90 mg ( elle n'est pas pour une montée trop rapide , moi je trouve ça trop lent ) Même ES que la première fois .
Mais là problème , si je crois au baclofène , je ne crois plus en moi Ai je vraiment envie de de devenir sobre ? J'ai peur cette sobriété me permette de voir le vide que j'ai fait autour de moi avec mon amie la bouteille , j'ai fait du mal aux autres , je les ai trop déçus . Et le vide qui m'attend après . Je n'ai plus de projets , plus envie de rien . Marre de tout , je me dégoûte , bonne à rien comme disait si souvent ma mère ... Je suis au fond du trou et j'ai bien peur de ne jamais voir les étoiles

Il faut toujours viser la lune car en même en cas d'echec on atterit au milieu des étoiles. O. Wilde