Non Morissou, ce n'était pas idiot, c'était une réaction de survie. On y a tous pensé je suis sûre ! on en a tous trop envie...
Oui je sais bien que c'est une catastrophe que je propose, mais quel choc pourrait le décider. Regardez Marie, la pauvre, tout ce qu'elle a subi pour en arriver à la catastrophe finalement.
Je ne dis pas que ce soit bien, tu parles, un gentil couple avec des enfants en bas âge, oh non ce n'est pas bien, mais il ne faut pas oublier la souffrance de la famille.
Et aussi du père (rappelez-vous, vous qui avez connu l'alcoolisme) qui souffre surement du mal qu'il fait à sa famille et qui n'a pas la force d'agir contre son démon.
Et je te dirai bien, Babibel, de quitter la maison avec tes enfants en lui faisant croire que c'est définitif (tu dis que "tu feras chercher toutes tes affaires plus tard, de toute façon le temps de vendre la maison...")
mais avant, il faut bien te renseigner de ce qu'il en coute de faire ainsi juridiquement. C'est pourquoi des plaintes ou mains courantes te seraient d'une grande utilité (officialisation des problèmes de ton mari).
Cette solution me parait la meilleure, tu emmènes un max d'affaires pour qu'il n'ait aucun doute de votre séparation, mais il faut que tu saches où aller et que ce ne soit pas pour tomber de Charybde en Sylla !
Il a vraiment besoin d'un choc. Si tu quittes ta maison, il y a des chances que cela marche, qu'il te dise "ok je me soigne, reviens" mais non, tu ne reviens pas. Tu lui dis "marre, soigne toi d'abord on verra ensuite".
Je sais bien que c'est extrémiste, mais il faut régler cette situation. Pour tes enfants d'abords.
Les cris, j'ai connu, bébé et je peux te dire que j'en suis encore traumatisée. C'est comme ça, le corps enregistre tout.
Tu peux essayer de lui lancer un ultimatum : "je te laisse tant de temps pour te soigner, ensuite je pars" (là tu cherches un asile pour mettre à exécution ta menace au cas où). Tu lui dis que tu l'aimes mais que cela ne peut plus durer parce que ses enfants ne s'en remettront jamais.
Je suis, nous sommes tous de tout coeur avec toi Babibel. L'alcoolisme, c'est vraiment une sale maladie.
Je t'embrasse et j'espère que tu trouveras LA bonne solution pour le bien-être de ta famille.
Pour mémoire : guérie à 65mg en 4 mois, puis chirurgie avec Baclofène interdit durant les 5 semaines d'hospitalisation/rééducation---> rechute dès la 4ème semaine ! Reprise du Baclofène août 2013 et re-guérison à 130mg en septembre 2014.
Augmentations toujours trèèèès lentes par 5mg ou moins. 0 effet secondaire sauf erreurs dosage-horaire.
Courage, Patience et Persévérance... Lentement mais Suuuurement...