27 Février 2013, 10:39 Bonjour à tous.
Je suis tombée sur votre forum hier soir par hasard et j'y ai bien passé 2h tellement vos témoignages me touchent et me font réaliser que je ne suis pas la seule à être tombée dans cette affreuse spirale.
Je vais essayer de résumer mon parcours sans écrire un roman (ça va être dur
).
J'ai toujours bien apprecié l'alcool et souffrant d'insomnies depuis mon enfance j'ai découvert l'illusi0n d'un gros dodo après une cuite et paf, j'avais adopté cette drogue sédative. J'ai commencé à boire quelques bières pour me détendre le soir lorsque j'ai commencé à habiter seule à 17 ans, puis ce produit est devenue mon indispensable somnifère pendant 3 ans, pas un soir sans mes bouteilles de cidre ou de bière (3L).
Depuis cette année je suis en recherche d'emploi et suis donc seule la journée, mon conjoint travaille,lui, c'est là que je suis tombée dans la folie de boire la journée, jusqu'à finir par boire==>dormir==>boire==>dormir 24h/24 pendant 1 semaine. Je ne vous raconte pas l'état, trainer en pygama toute la journée, pas maquillée, goût de rien, une EPAVE.
J'ai essayé d'arreté il y a 2 mois, ma psychiatre m'a prescrit du baclo (2cp matin, 2 le soir), rien n'y a fait, je picolais toujours autant le soir. Il y a deux semaines j'ai pris le taureau par les cornes, j'ai commencé mon sevrage, j'ai même dormi chez ma mère pour qu'elle m'empeche de toucher à une seule goutte. Mes 2 premières nuits ont été un cauchemar : tremblements, palpitations, contratcures musculaires, sudation, hallucinations auditives (voix et visages), et sursaut à l'endormissement, bref 72h sans dormir. J'ai quand même tenu jusqu'à ce week-end (fière !) mais après il y a eu l'anniversaire de mon copain donc, hop ! farandole de champagne. Je m'arrête ici car je crois avoir déjà beaucoup écrit, je veux m'en sortir sans pour autant être abstinente, j'ai 20 ans et j'aime bien faire la fête de temps en temps mais je veux plus être esclave de cette alcoolocataire !
Je suis tombée sur votre forum hier soir par hasard et j'y ai bien passé 2h tellement vos témoignages me touchent et me font réaliser que je ne suis pas la seule à être tombée dans cette affreuse spirale.
Je vais essayer de résumer mon parcours sans écrire un roman (ça va être dur
). J'ai toujours bien apprecié l'alcool et souffrant d'insomnies depuis mon enfance j'ai découvert l'illusi0n d'un gros dodo après une cuite et paf, j'avais adopté cette drogue sédative. J'ai commencé à boire quelques bières pour me détendre le soir lorsque j'ai commencé à habiter seule à 17 ans, puis ce produit est devenue mon indispensable somnifère pendant 3 ans, pas un soir sans mes bouteilles de cidre ou de bière (3L).
Depuis cette année je suis en recherche d'emploi et suis donc seule la journée, mon conjoint travaille,lui, c'est là que je suis tombée dans la folie de boire la journée, jusqu'à finir par boire==>dormir==>boire==>dormir 24h/24 pendant 1 semaine. Je ne vous raconte pas l'état, trainer en pygama toute la journée, pas maquillée, goût de rien, une EPAVE.
J'ai essayé d'arreté il y a 2 mois, ma psychiatre m'a prescrit du baclo (2cp matin, 2 le soir), rien n'y a fait, je picolais toujours autant le soir. Il y a deux semaines j'ai pris le taureau par les cornes, j'ai commencé mon sevrage, j'ai même dormi chez ma mère pour qu'elle m'empeche de toucher à une seule goutte. Mes 2 premières nuits ont été un cauchemar : tremblements, palpitations, contratcures musculaires, sudation, hallucinations auditives (voix et visages), et sursaut à l'endormissement, bref 72h sans dormir. J'ai quand même tenu jusqu'à ce week-end (fière !) mais après il y a eu l'anniversaire de mon copain donc, hop ! farandole de champagne. Je m'arrête ici car je crois avoir déjà beaucoup écrit, je veux m'en sortir sans pour autant être abstinente, j'ai 20 ans et j'aime bien faire la fête de temps en temps mais je veux plus être esclave de cette alcoolocataire !
), puis m'envoyer des factures à gogo, je n'ai pas eu l'impression d'un suivi efficace. Du coup, plus que 4 baclo dans ma boîte.
, je viens donner quelques nouvelles, j'ai fait des progrès le soir, je m'autorise quelques douceurs juste avant le coucher, rien avant 0h ! Ce qui réduit considérablement la conso, et met en joie mon portefeuille
, le dodo est assez aléatoire, toujours plus rassurée lorsque le jour se lève, quelques vilains cauchemars par ci par là mais ça n'est pas invivable. Je redécouvre peu à peu mon dressing et surtout le plaisir du maquillage, c'est tout de même mieux quand on a le regard qui petille, parce que se maquiller les yeux explosés....bof ( et la folie du ménage, maniaquerie quand tu nous tiens)
! le baclo, je dois prendre rdv avec mon medecin car je n'en ai plus, j'attends de la voir après ma première semaine de travail car j'ai encore espoir que le fait d'avoir un but dans la journée puisse m'aider.
