Bonjour Oli,
J'ai peu de recul par rapport aux ES du Baclofène, j'ai la chance de ne pas être touché et je n'en prends que depuis un mois.
En ce qui concerne la déprime ou la dépression qui suit la baisse ou l’arrêt de consommation d'alcool je peux intervenir par rapport à mon vécu et par mon expérience professionnelle.
Pour faire court, la survenue d'un épisode dépressif peut être lié à la prise de conscience du gâchis occasionné par la consommation d'alcool, il s'agit là de quelque chose de conscient. Mais tout n'arrive pas forcement dans le champ de la conscience et il peut être aussi difficile de faire la part des choses entre une "déprime" et une "dépression". La réponse thérapeutique ne va pas être la même; on ne donne pas d'antidépresseur pour une déprime, la dépression quant à elle, si elle est avéré doit être traitée avec le plus grand sérieux.
Le recours à un médecin est nécessaire si tu constate qu'une baisse de l'élan vital, ainsi que d'autres signes s'installent jours après jours -->
http://www.doctissimo.fr/html/...ime-signes.htm . La fatigue est aussi un signe de la dépression.
En ce qui me concerne, 2 semaines après ma première cure de sevrage il y a 5 ans, patatras, une dépression qui avait été masqué par ma consommation d’alcool a été diagnostiquée.
J'ai eu besoin d'un antidépresseur, et après un mois de traitement avec de la paroxétine tout a commencé à rentrer dans l'ordre. Par contre pour arrêter le traitement AD c'est une autre paire de manches, mais ce n'est pas le sujet maintenant...
Donc va voir un médecin pour évaluer ta déprime ou ta dépression, mais s'il te prescrit un AD, attention, c'est un traitement pour 6 mois grand minimum et qui mets aussi plusieurs semaines à arrêter. Il peut être prescrit pour quelques années aussi.
Personnellement je ne mettrais pas la dépression sur le compte du Baclofène, mais je vais me documenter la dessus.
Et je vais tous les jours de mieux en mieux quand je vois ce que cette foutue molécule est capable de faire!