Bonjour,
j'ai pris contact avec ce forum il y a peu de temps j'étais à la recherche d'un médecin prescripteur pour aider mon conjoint alcoolique. Il venait juste de sortir de cure et se réalcoolisait toujours plus alors que faire ? Balclofène ? Pourquoi pas ? Mon conjoint était d'accord sa souffrance grandit de jour en jour, sa maladie le détruit.
Viva merci pour tes infos nous avons un médecin prescripteur que nous avons rencontré hier. Un médecin d'une grande qualité, à l'écoute et qui a déculpabilisé mon conjoint. Pour ce premier rendez-vous à la demande de mon conjoint je suis allée avec lui.
Nous sommes ressortis avec une prescription de Baclofène 15mg/j pendant 3j puis 30mg/j pendant 3j et 1 jour à 45mg car revisite chez le médecin ce jour là.
Le traitement a donc commencé hier soir mais avec prise d'alcool, je pense que l'abstinence n'est pas possible encore.
Alors l'espoir renaît un peu même si je suis un peu inquiéte surtout quand je lis les ES possible mais on verra bien. Je serais à ses côtés et essaierais de l'aider du mieux que je pourrais.
Merci encore pour ce forum qui permet d'échanger quand on se sent un peu seul face à cette terrible maladie qu'est l'alcoolisme.
J'apporterais ma modeste contribution en faisant part de l'évolution de mon conjoint.
Amicalement.

bonjour,
Il n'y a pas de modestes contributions, tous nous aides ici.
Merci de ce témoignage et gardez le cap, ça va venir, l'abstinence n'apparaitra que lorsque la bonne dose de baclofène sera atteinte.
Pour les E S, il suffit d'aller doucement dans la progression du traitement, attention, le protocole que vous avez eu chez votre médecin est celui de Renaud de Beaurepaire sans doute, il peut être parfois un peu rapide.
Bon courage à vous deux. Christophe

Bonjour Nadbou,

Super nouvelle !!!!

Tout d'abord merci pour ta contribution. Rien n'est modeste ici, tout est important à lire. Il faut que tu saches que le moindre post concernant une expérience est bon à prendre. Il peut aider, ne serait-ce qu'une personne !

Je souhaitais revenir sur le terme d'abstinence que tu as employé. Le baclofène supprime l'envie de boire. Pour moi, un abstinent, c'est quelqu'un qui ne boit pas, ne boira plus jamais et qui doit déployer des efforts importants, ne pas résister à la tentation. C'est également souvent quelqu'un qui rechute malheureusement.

Le baclofène rend indifférent à l'alcool. C'est-à-dire que le malade ne ressent plus de craving (cette envie irrésistible de boire). Un malade soigné au baclofène peut boire si il le souhaite. Tu liras des témoignages de personnes qui ont décidé de ne plus boire du tout avec le baclofène, d'autres qui boivent de temps en temps. La différence c'est qu'ils boiront modérément, sans qu'un verre en appelle un autre.

Par contre, n'oublie pas que cette indifférence peut intervenir rapidement ou plus tardivement. Il faut être patient. Beaucoup continuent à boire pendant le traitement et c'est l'effet du baclo qui fait diminuer leur consommation peu à peu.

Autre chose : il ne faut pas avoir peur des effets secondaires avant qu'ils n'apparaissent. Certains n'en ont quasiment pas eu. Tu peux lire la liste des effets secondaires de pleins d'autres médicaments (très connus, que nous avons tous pris un jour), ça peut faire peur aussi !

Bon courage et tiens nous au courant

Amicalement
Vénus

IL FAUT SAVOIR QUE LES GERISONS RAPIDES, je n'y crois guère. Bref cela n'engage que moi....POINT

Mon ami est à 210 mmgs, trois mois d'abstinence totale et reconsommation....beaucoup plus faible, mais les effets sont plus rapides....conclusions, pas terrible...il continue.

Cela fait 10 ans, qu'il appelle à l'aide, qu'il subit tous les moyens possibles à sa disposition et toujours des échecs....

MAIS L espoir est là.....

Alors on verra, je suis à ses côtés...avec les déceptions, les joies etc......une co-dépendante qui le sait.....

Salut Menthe 08
Est il toujours en augmentation du traitement? On continue d'esperer

Bonjour,
merci pour vos encouragements et vos réponses.
Vous avez raison il faut être patient après toutes ces années de galères (7 ans) laissons faire tranquillement.
3 jours de bacloféne il passe aujourd'hui à 30mg/j. Rien de particulier si ce n'est plus de wisky mais de la bière.
J'aimerai en savoir plus sur la co dépendance merci à ceux qui pourront me renseigner.
Amicalement

je me considére comme une co-dépendante en étant super consciente....j'accompagne mon ami depuis 10 ans, il a tout perdu, femme, fils, emploi, permis et se retrouve au RSA.....Avec toujours des alcoolisations importantes certains jours.
J'ai tout subi (sauf la violence physique qui ne se manifeste jamais chez lui) les fins de mois difficiles, je suis la seule à travailler à tout payer....
J'ai vécu les tromperies, dès qu'il part en vrac, il est très amoureux de toutes les femmes qu'il rencontre....il a gaspillé des somme folles en boites, en alcool et autres javas...
Les lendemains, j'étais là et lui, était comme un gamin...
Je l'ai accompagné dans les cures, les post cures, les sevrages, etc....
Les invitations qui se terminent mal, les réceptions ou l'on doit repartir avant car il part en vrille etc......
Les crises d'angoisse, les larmes, etc.....
Je suis allée le rechercher partout dans des états lamentables....
ENFIN....Je suis toujours là.....je pourrais partir, oui sans aucun doute, mais je n'en suis pas capable....

Florette,
merci pour l'info je vais commander le livre.
Mentheo8,
je me retrouve dans ce qui tu décris je suis aussi incapable de partir même si j'ai vécu des moments difficile; les comptes vidés plus d'argent pour gerer le quotidien, les appels de la gendarmerie à n'importe quelles heures, les gardes a vues, le regards des autres, l'incompréhension de l'entourage. Recemment altercation avec les voisins je n'étais pas là depuis ce ne sont que des pics de leur part lorsque je suis dans le jardin.
Mais je garde la tête haute même si parfois c'est difficile. Ils ne peuvent pas comprendre la souffrance de mon conjoint et moi aussi je suis toujours là pour lui sans doute mon histoire personnelle fait que.

Je garde moi aussi la tête haute....et beaucoup ne comprennent pas ma façon de vivre....Je dis toujours, (car il a un surnom NONO) je connais et j'aime RENAUD je déteste NONO.....NONO c'est pour les copains de bistrots.....
Mais j'ai très souvent mal....mal de le voir se perdre, mal de le voir perdre ses capacités, mal de voir les moqueries, mal de tout en fait...
C'est un homme génial que la maladie rend invivable et nul....
Mais il ne faut pas voir que le nul, il faut le connaître, l'avoir connu.
Je garde l'espoir de te retrouver un jour, je dis bien un jour.....
J'ai eu et j'ai parfois envie de partir, mais je ne peux pas, je suis inquiète de le savoir seul, inquiète de ce qu'il va devenir, inquiète de ne pas le sortir de ses bourbiers....
Je sais que quelque part, je ne lui rend pas service, mais le fait de dire, il sera au fond et il réagira, ne me convaint pas du tout.....certains sont restés au fond....et n'ont pas rebondi

Quelques points communs dans nos histoires mais je reconnais que je n'en aurais pas supporté autant que vous et pourtant , souvent on me considere comme une sainte!!!! mMais comme je vous soutiens...... Ce qu'il faut se dire, et ce que nous, conjoint(e)s nous savons au plus profond de notre amour, c'est que ces hommes (ou femmes) sont seulement malades. Une maladie pénible pour l'entourage bien sur mais pas plus que alzheimer, non? sauf que les "autres" pensent qu'ils font expres, qu'ils sont faibles et mauvais. C'est triste mais nous, grace au b aclo, on va pouvoir retrouver nos cheris, et dans nos histoires respectives, le lien fort de ce vécu sera indelebile.

Tenez nous au courrant de leurs évolutions avec le baclo svp,
Bisou à tous

OUI vous avez raison, c'est reellement une maladie. Une maladie longue à soigner.....Une maladie dont la plupart des gens ne reconnaissent pas...Ils passent pour des faibles, des ratés etc....
Il faut savoir que je serais partie depuis longtemps si nous avions eu des enfants en bas âges....ou s'il était violent....
Mais les insultes sont là en période d'alcoolisation grave.....
J'ai bien analysé ces insultes, sommes toutes toujours les mêmes...et je me suis aperçu depuis longtemps, que c'était lui qu'il insultait....je m'explique quand il a beaucoup bu, il insulte moi puisque je suis là....mais il en veut à la terre entière en fait...
Le lendemain, je lui raconte ce qu'il a fait ou dit et là , c'est tjrs, j'ai honte mais je suis en rage après moi....et mes erreurs...
J'aimerais savoir si d'autres conjointes ou conjoints ont analysé comme ça.
Je ne suis pas une sainte, simplement une femme qui aime son ami profondément, qui aime RENAUD, tel qu'elle l'a connu....et qui a encore un microscopique espoir, de le retrouver

Une semaine de traitement, 45mg/j, et rendez vous medecin aujourd'hui. Sans doute les doses vont augmenter.
Je trouve mon conjoint plus calme mais il boit toujours moins me semble t il, mais je ne suis pas avec lui toute la journée et j'ai enfin pris sur moi et j'arrete de lui demander ce qu'il a bu. ENORME effort de ma part mais je crois que je doit apprendre à me détacher de sa consommation.
Mentheo8, je pense comme toi, les insultes et autres expriment le mal être dans lesquel il se trouve lors de son alcoolisation.Combien de fois l'ai-je entendu saoul me dire mais pourquoi je fais ça ?Pourquoi je n'arrive pas à boire comme les autres ? Pourquoi je ne peux pas m'arrêter?
Le lendemain c'est la honte oui mais souvent pour affronter cette honte et bien il boit à nouveau pour oublier ce qu'il a fait et le cycle continue.
Moi aussi je l'aime et j'ai décidé d'être à ses côtés. Ce soir il est en vacances et j'espère que nous allons pouvoir vivre un peu plus de choses ensemble. On verra bien, l'espoir est là, laissons faire le temps et le Bacloféne.

Bonjour Nadbou,

Tu fais sans doute un effort ENORME pour ne pas lui demander quotidiennement ce qu'il a bu, mais je crois que c'est très important de le faire. Tu sais, il commence le baclofène, il doit y penser toute la journée, il doit attendre les premiers effets, il doit se sentir mal dès qu'il consomme... alors, si en plus, quand il rentre le soir, sa femme lui demande ce qu'il a bu... pas top !!!

Personnellement, j'avais fait le choix d'en parler avec lui régulièrement, mais pas très souvent. Des fois, ça venait de lui, d'autres fois, de moi... mais tout ne tournait pas autour de ça.

Les vacances arrivent et essayez donc d'en profiter et comme tu le dis justement, de faire des choses ensemble !

Bon courage et bonnes vacances !

Amitiés
Vénus

Je suis passée par la phase....tu as bu quoi....tu vas ou ....etc...car mon ami ne consomme JAMAIS à la maison, il ne consomme qu'aux bars, d'où des sorties régulières....
Il a tjrs refusé d'avoir de l'alcool à la maison, même avant de me connaître....le pourquoi ???? en fait nous ne savons pas très bien...
Maintenant, je le vois en rentrant, il a bu, combien, peu importe...il a bu....
Et souvent je fais semblant de ne rien voir, afin d'éviter des conversations totalement inutiles...
Mais il est comme les autres, les lendemains, il pleure, s'excuse, supplie que quelqu'un l'aide etc....et deux jours après il recommence...il est obligé...
Avec le baclofène, il n'est pas guéri loin de là.....mais il est en consommation plus normale dirons nous.....alcoolisation oui, mais plus de coma....
On va continuer

Oui il faut continuer et attendre en espérant peut être qu'un jour ...
C'est devant moi qu'il ne veut pas boire il me dit qu'il n'aime pas boire devant moi, là aussi je me demande pourquoi.
Je vois de suite quand il rentre quand il a bu et comme toi depuis peu je fais semblant et ca se passe mieux mais je dois prendre enormement sur moi et ce n'est pas toujours simple mais depuis peu j'y arrive un peu mieux.
Ton ami est sous bacloféne depuis combien de temps ?

Je suppose qu'il n'aime pas boire devant toi tout simplement parce qu'il a honte ..

Il n'y a pas de raisons pour que le traitement ne marche pas, souvent le plus dur pour un conjoint est de convaincre la personne malade de se soigner.

sous baclofene depuis novembre 2010. avec une grave rechute en mars et reprise du baclofene depuis avril. il est à 210 mmgs....

Tu sais je comprends bien quand tu dis que ce n'est pas facile....
Depuis 10 ans, je l'accompagne dans ses excès....c'est à dire que j'ai tout connu avec lui...ses délires, ses crises, ses pleurs, ses dépenses, ses coups d'enfer, etc.....
Et toujours ce besoin de rester.....de le retrouver un jour....
Je suis partie deux fois, mais j'étais si mal que je suis revenue toute penaude.....
Il n'est pas violent....mais il est comme tous hyper désagréable en période d'alcoolisation...
Et quand il est ivre (encore debout) le premier venu l'emmène , homme comme femme......il signe tout, chèques, etc.....
Sans alcool, c'est un homme super.....
Il est conscient qu'il a tout perdu, qu'il risque de perdre encore plus....mais hélas....
Un toubib m'a dit un jour, lachez le, laissez le descendre au fond du trou, on verra s'il se relève.....j'ai été tentée de mettre cette méthode en application, et puis NON, je ne veux pas....
Je suis co dépendante, mais je le sais, et j'ai mon travail, mes passions .... mais reconnaissons que nous ne vivons pas heureux...tout est calculé, le fric, les sorties, les invitations, enfin tout....
ALLEZ ON AVANCE......
COURAGE

Pour ce qui est de ne pas boire devant toi...Mon ami est pareil....
Il refuse que je sortes avec lui....dans les bars....
Et il avoue qu'il ne veut pas que je le vois boire et surtout il ne veut pas que j'assistes aux dérapages quand il est ivre, vis à vis de l'extérieur....
Il me dit souvent : CE N EST PAS TA PLACE...TU AS ASSEZ DES RETOURS

oui il faut avancer.
Moi mon medecin qui nous suivait à l'époque tous les deux ma dit "mais jeté-le" comme si c'était un vulgaire mouchoire.Mais je n'ai pas pu non plus, je dois aussi être co dépendante et je vais lire le livre conseillé par Florette pour en savoir plus.
Je suis partei quelques fois surtout pour prendre du recul et me resourcer (merci à ma meilleure amie qui à chaque fois m'a hébergé) mais alors bonjour l'angoisse, que fait-il ? qu'est ce qui va lui arriver? je n'arrivais pas à me détendre et à penser à autre chose. Même au travail, et portant mon métier c'est ma passion, quand je le sais pas bien c'est dur d'être cool .Enfin j'ai espoir même si ca doit être long car sans alcool il est formidable, gentil, attentionée.. J'espère qu'il retrouvera une image de lui positive et arretera de se dévaloriser .C'est quelqu'un de bien je le sais moi.

Alors Nadbou et Menthe, des similitudes ?

Et oui, ils ne boivent pas devant vous, par honte. Ils n'en sont pas fiers de leurs situations, n'oubliez pas qu'ils sont malades... C'est une sorte d'humiliation, avec en plus, des médecins qui en remettaient une couche !!!!

Et vous, vous les aimez, alors vous vivez à trois... vous, lui et l'alcool. Je dirais même plus, vous vivez à 4 : vous, lui quand il n'a pas bu, lui quand il a bu, et l'alcool... C'est dur, très dur mais ils ont commencé leur traitement, ils sont motivés, ils y croient.
Peut-être même que maintenant qu'ils sont sous baclo, ils auront encore plus honte quand ils boiront. C'est pour cela qu'il ne faut pas les juger, les pister, les harceler. Ils se soignent et c'est le principal. Laissez leur le temps.

Vous êtes là, près d'eux, pour les soutenir, les accompagner, les réconforter, les encourager...

Et c'est avec vous, qu'ils y arriveront. Viendra ensuite le moment où la vie à deux reprendra le dessus et là, vous pourrez, vous aussi être fières de vous ! et en avoir la récompense. Parce qu'il ne faut pas non plus vous oublier. Vous existez aussi, donc essayez de vous préserver aussi un minimum.

Avec tout mon soutien, gardez espoir et soyez patientes.

Continuez de nous tenir au courant

Bonne soirée
Vénus

L'amour rend aveugle dit on. Moi je pense plutot qu'il nous a permi de voir quelque chose que personne n'avait vu. Dans nos hommes, on a vu le malade et on a vu aussi le non malade , celui qui va arriver enfin, dans quelques semaines, mois, peu importe, il est la , pas loin et on sera la quand il arrivera enfin. On va trouver notre diamant.Et tous les autres qui nous jugent, verront bien qu'on avait raison de les attendre.

Bonsoir Menthe,


La situation a elle évoluée ?
Donne nous de vos nouvelles ..

Merci à vous tous...
Suite aux conseils judicieux de Yves, Mon ami a commencé sa nouvelle répartition depuis Vendredi.
Il n'a jamais eu de gros effets secondaires....et à 250 pas plus....
Il n'a rien consommé vendredi, samedi et dimanche. Son impression, je n'ai pas envie de sortir....
Mais hier, il devait se rendre à un RV et en revenant, il n'a pu s'empécher d'entrer dans un bar et de boire 3 bières....
Je n'ai rien dit...mais lui a parlé en me confiant qu'il avait eu envie...
On va continuer...
Mais le problème est qu'il ne consomme jamais à la maison...Et ça depuis toujours....même avant notre rencontre...Il y a de l'alcool chez nous pour les invités, mais jamais il n'y touche...
Même en manque, il sort....la nuit quand il était en manque, il se retrouvait dans les bouges qui ferment à 6 heures du mat....d'ou ses gros débordements...
Mais il pense qu'il aura du mal...Le baclofène à 250 n'a pas encore tué ses cravings...
Mais s'agit-il de craving ou de besoin ???? encore pas très clair tout ça

Cravin, besoin, c'est la même chose ..

En gros de ce que j'ai remarqué au fil de mes rencontres sur les forums, après une certaine dose de baclofène, certains boivent encore par habitude, pas vraiment envie mais.

Et d'autres ont encore besoin de boire.

Malgré les 250mg/jour de baclofène, il n'a sans doute pas encore trouvé la dose qui lui convient.

Ben oui, ce n'est peut-être pas le manque d'alcool qui le pousse à présent, mais le manque d'être dans ces endroits-là, à telle heure ou après telle épreuve.
Il peut se "tester" en essayant de consommer autre chose dans ce type d'occasions ?

(Enfin je dis ça, mais je suis totalement attaché à mes 5 cl de vin blanc moelleux quand je rentre du boulot, même si le goût en fin de compte ne me remplit pas d'aise... Faudrait peut-être que je m'applique ce type de conseils AVANT de les prodiguer...) (Mais c'est parce que j'ai lu que Papillon s'y était pris comme ça que je le répète, car je me dis que ce n'est pas bête après tout ; y'a juste à essayer...)

oui nous avons déjà pensé qu'actuellement c'était le manque d'ambiance de bar qui manquait....Mais il dit qu'il ne se voit pas entrer dans un bar sans boire une biere....les deux sont liés parait-il dans sa tête....

Que c'est compliqué, merci pour tous vos conseils....nous en avons tellement besoin

Bonjour Nabdou,

Alors ou en est ton conjoint, pas trop d'ES, en tous cas les ES ne sont pas pires que ceux de l'alcool. Enfin vous êtes sur la bonne voie et vous allez bientôt revivre heureux.

Amitiés Christophe.

Il semble que tu m'aies envoyé une réponse en fin de matinée mais celle-ci n'apparaît pas sur mon fil, donc je me demande ?
Je n'ai lu qu'un petit bout de ton fil, j'y reviendrais pour lire le reste, mais tu galères encore plus que moi je pense, car
mon homme ne sort jamais de la maison pour s'alcooliser. C'est tout le contraire, il a une phobie sociale et ne veut jamais
sortir en soirée ou au bistrot.
Baclo-bizz à toi, peut-être pourras-tu me réécrire ce que tu voulais me dire.

J'ai lu ton message sur mon fil, est ce que tu pourrais me dire à combien en est ton mari ? J'ai lu ton fil. Il est à 250 mg/j ?
Biz.

Il a été à 250 et avait beaucoup de coups de sommeil....Il est redescendu doucement à 200 et là pratiquement pas d'es....Mais il est ferme et buté sur les 200....pourtant je pense (à mon humble avis) qu'il est très proche de l'abstinence...chose qu'il refuse...
Il boit peu c'est vrai, mais il ne sait pas trop dire non, si l'occasion se présente....
J'ai baissé les bras, et surveille sa consommation. Difficilement car il ne consomme pas à la maison, mais pas besoin de compter, son air et sa voix parlent....
Je peux dire que cela fait deux ans de traitement, un total changement mais pas guéri