Voilà quelques années que je crois en la vertu de la "muflée prolifique" et qu'il me semble que le vin me donne un soupçon de talent dont je suis naturellement dénué... Finalement, devoir m'adresser à vous me donnerait presque envie de boire, pour être à la hauteur... (je déconne quasiment pas !)
Pour y avoir longtemps cru, je comprends. Et puis cette idée est tombée comme (... remplissez les petits points).
Non pas avec l'arrivée du Baclo dans ma vie, mais il y'a déjà quelques petites années.
Un soir de colère folle, de désespoir face à mon incapacité d'écrire, j'ai tout bruler. J'ai foutu le feu à 15 ans d'écriture. En deux clics.
Ou bien il faudrait boire sans être alcoolique pour que cela soit productif.
Bien sur, je connais les exceptions à la règle; les Buko, les Fanté, Fitzgerald, London, Hemingway...
Et encore...
disons qu'il y'a des alcooliques heureux. Je n'en doute pas.
Là plus part d'entre eux ont pu se permettre leur maladie. Comme une heureuse dysphorie au service de leur gagne pain. Grand bien leur en a fait et nous en avons profité.
Mais la plus part, l'immense majorité des génies, les plus prolifiques, n'ont pas eu recours à l'alcool ou bien aux drogues pour nous ceci, nous cela, le bulbe et puis le reste.
L'alcool motive. Il désinhibe. Il peut même nous faire croire à du talent.
Combien d'entre nous ont étés persuadés de leur côté séducteur, drôle ou même bagarreur sous alcool?
Alors qu'en somme, bien souvent, nous n'étions que ridicule.
Ce que permet le fait de se soigner de notre maladie, c'est de mieux connaitre nos possibles.
Donc de les explorer, de travailler.
En deux mots.
...
Ici, oui nous sommes devenu une famille.
Nous avons pris l'habitude de dire: Virtuel mon cul!
Nous nous sommes rencontrés.
Certains ont liés des amours, des amitiés.
...
Un apéro avec plaisir...
On se dira tout ça, on pourra développer, se dire qu'en fait c'est des conneries...
Et puis et puis, que sais-je encore?