Je pense qu'il ne faut pas stresser pour ces bonbons car celles (la plupart donc) d'entre nous qui étaient gourmandes avant, restent gourmandes. Même si on n'a plus les pulsions et même si on n'a plus cette attirance au sucre, on aime toujours manger quand c'est bon.
Coucou Biche,
En fait, ce ne sont pas les bonbons qui me stressent car je les ai mangés dans l'espoir d'apaiser mes angoisses. Ce n'était pas de la gourmandise.
J'ai reproduit mon schéma habituel de façon inconsciente. Je subis un stress ? Solution ? Il faut que je mange du sucre !
Je n'ai même pas cherché à identifier ce stress.
Donc j'ai commencé à manger ces bonbons. Mais, bizarrement, je n'éprouvais pas ce sentiment d'apaisement que me procurait le sucre habituellement.
Je me disais : "bon, j'en reprend un autre et çà va venir" et non... rien.... En plus, je ne les trouvais pas spécialement bons.
D'habitude mon cerveau se déconnecte et j'engloutis tout mais là j'ai étais obligée de me rendre à l'évidence... ces bonbons ne m'apportaient absolument rien.
Donc j'ai arrêté d'en manger. Aucun effort de volonté. C'était juste un constat.
Ce qui m'inquiète vraiment c'est que je n'avais pas réalisé que c'était si angoissant pour moi que mon mari parte en déplacement. Surtout que c'est très fréquent ! Donc, il va falloir que je travaille là dessus.
Je me sens indifférente, oui. Mais je n'ose pas le dire trop fort. J'ai peur que cette sensation ne disparaisse.
Sylvie me conseillait de remplir le questionnaire de posologie mais cela me semble prématuré au bout de seulement 2 mois d'indifférence. Je cherche encore à me tester, à vérifier que le Baclofène fonctionne toujours sur moi. Cette semaine j'ai acheté une plaque de chocolat car j'avais vu une publicité : chocolat + caramel = tout ce que j'aime ! Bref, dans le supermarché j'étais déjà moins motivée. Pas envie. Bon, allez Mantalo, sois forte, poursuis l'expérience jusqu'au bout. Bref, je l'achète et je l'entame après le repas car j'aime (enfin j'aimais bien) terminer sur une note sucrée. Bof, c'est pas terrible ! Bon, ben je terminerai cette plaque et je n'en rachèterai plus.
Et là , une illumination ! Je me souviens du livre du Dr Z. Je ne vais pas me forcer à la terminer, je vais la jeter ! Cela aurait été impossible pour moi de faire çà auparavant. Déjà parce que j'aurais aimé ce chocolat et je l'aurais mangé (même jusqu'à l'écoeurement) et ensuite parce que je ne pouvais pas jeter de nourriture.
Désormais je ne mange que pour vivre alors qu'auparavant je ne pensais qu'à la nourriture. C'est très déstabilisant. Je ne sais pas si j'ai perdu mes papilles gustatives car les friandises industrielles me paraissent insipides. Je me tourne vers des aliments plus sains.
La nourriture a toujours eu tellement d'importance pour moi... Je ne sais plus qui je suis.... Il faut que je me reconstruise mais plus autour de ma boulimie...
En ce qui concerne les ES j'en ai encore même s'ils ont bien diminués. Mais, dès que je change les heures de prise, les vertiges reviennent.
Coucou Mantalo
Merci de partager avec nous ton parcours et tes réflexions...
La peur panique de manger on l'a toutes d'une manière ou d'une autre, pour des raisons personnelles et souvent obscures.
Néanmoins on cherche toutes à se réconcilier avec l'alimentation et par là avec nous-mêmes.
Intéressante l'idée d'anticiper le sentiment d'abandon...
Bravo pour le chemin parcouru...bientôt libre
Merci Lilibellule mais tu vas sans doute trouver que je partage un peu trop mon parcours et mes réflexions, non ?
J'ai l'impression de faire mon analyse... Je suis désolée de vous imposer mes réflexions mais peut-être que cela m'aidera à progresser dans la compréhension de ma petite personne si compliquée...
Le Dr Z. pourra peut-être t'aider à te réconcilier avec l'alimentation. Il a écrit un livre "Maigrir sans régime" que je trouve très intéressant.
Je vais m'en inspirer pour apprendre à manger correctement. Je ne dis pas "réapprendre" car je n'ai jamais su ce que c'était.
Ne me félicite pas pour le chemin parcouru parce que je n'ai absolument rien fait. Je me sens comme un imposteur. J'ai juste avalé quelques comprimés et le Baclofène a tout fait !!!
Aucun effort, aucune volonté !!!
Merci le Baclofène, merci Dr Ameisen.
Si un problème a une solution, il ne faut pas s'inquiéter et si un problème n'a pas de solution il est inutile de s'inquiéter.
Dalaï-Lama
60 mg : 20mg à 13h30 - 20mg à 15h30 - 20mg à 17h30